mercredi 18 juin 2014

ATTENTE..... du train qui n'arrivera pas ?



Juin...Attente sur le quai de la gare de Guebwiller !

C'était il y a quelques années et les écolos inventaient encore des actions qui faisaient de l'image et donnaient du sens. Le PS était bien sûr toujours absent de ce genre d'action, vu qu'ils n'apparaissaient que quelques semaines avant chaque élection, le Modem était présent parfois à titre individuel, personnel...pour récupérer aux élections suivantes et se faire passer pour les organisateurs de ces actions. L'UMP disait être pour le retour du train mais choisissait une option pour électrifier la ligne (et remettre à bien plus tard la possibilité financière de réaliser la réhabilitation) et surtout donnait la priorité à financer d'autres projets ronflants...comme la desserte de l'aéroport de Bâle-Mulhouse. Voilà la politique en action sur le terrain et révélateur de tout le reste.

Et quelques années plus tard, qu'est-ce qui a changé ? Rien et c'est encore pire car celles et ceux qui avaient mis de l'espoir dans un changement de président et de couleur politique en sont pour leurs frais et la déception est très profonde et pour longtemps.


Avec l'illustrateur, mais qui écrit très bien aussi, Pat Thiébaut, nous avons décidé de faire un livre sur l'histoire, vu de nos points de vue, de ce parti politique qui voulait il y a trente ans faire "de la politique autrement".

Je vous livre ci-dessous l'intro (qui évoluera peut-être encore avant impression cet été) :



 
DEUX PIEDS sur le chemin

« Penser globalement, agir localement » et « la politique autrement » sont sûrement les deux concepts qu'on attribue le plus généralement aux écologistes. Si le premier restera toujours d'actualité puisqu'il est plus lié à l'individu, le second a perdu toute réalité à ce jour et s'est perdu dans les limbes de l'histoire d'un parti écologique qui s'est dissous dans les travers des rêves de pouvoir, comme toutes les organisations politiques existantes.

L'idéologie, la sensibilité écologiques reposent sur la conscience que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, qu'il faut dès lors les préserver, les protéger et que pour vivre en harmonie et en paix sur notre planète, il est nécessaire de partager toutes ces richesses pour le bien commun. Une idée humaniste forte qui ne peut que rencontrer l'adhésion de tout le monde, en tout cas d'une très large majorité. Il faut aussi changer nos modes de vie qui ont un impact environnemental désastreux pour la planète et met la survie de l'humanité en danger.

Dès lors, créer un nouveau parti politique pour imposer cette sensibilité dans la société à travers les médias, une communication large, des actions de terrain, un mitage du territoire et aussi dans toutes les instances décisionnelles de la commune aux communautés de communes, conseils généraux, régions, parlement, gouvernement, Europe paraissait une démarche logique, compréhensible puisque dans les années 70 les partis politiques existants étaient très loin de ces préoccupations environnementales, mais vitales pour l'humanité.

Les écologistes étaient des visionnaires, des lanceurs d'alerte, avec pour certain-e-s déjà une expérience des pratiques politiques issues de Mai 68 et de la révolution culturelle de ces années-là. D'autres venaient des associations naturalistes ou de milieux chrétiens actifs.
De cette disparité riche a émergé un projet de transformation radicale de la société, un projet très innovant environnemental, social et économique qui est toujours d'actualité.

Mais revenons au début...

 
CHAPITRE 1

« CE N'EST QU'UN DEBUT, CONTINUONS LE COMBAT ! »

Comme souvent, ça avait bien commencé et ça s'est mal terminé. C'est un peu ce qu'on pourrait dire en 2014 en ce qui concerne l'aventure des écologistes en politique.



(à suivre....)

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