CASSER DU SUCRE SUR LE DOS DES ECOLOS
C'est un "classique" avant chaque élection, histoire de salir (ou ridiculiser) et espérer ainsi récolter des voix pour son propre camp en laissant entendre que les écolos ne sont pas sérieux, sont des grands enfants qui n'ont pas le sens des réalités, que leurs propositions sont négatives, plombantes, qu'il faut arrêter d'écouter leurs délires...
Ok, c'est chaque fois la même chose, le même scénario, les mêmes arguments au ras des pâquerettes...Et pourtant, à chaque fois, on mesure que depuis la dernière fois, les choses ont empiré, que les mensonges et tergiversations d'endormissement de ceux qui dirigent nous entraînent dans une voie sans issue, que les signes et les faits sont de plus en plus visibles et catastrophiques.
De quoi quand même relativiser tous ces rabaissements anti-écolos, car au final, on se rend bien compte qu'il faut changer la donne, choisir d'autres options, et donc écouter la persévérance des propositions écologiques...en observant le changement de comportement tout doucement de pas mal de monde et la réflexion qui s'immisce peu à peu dans les esprits.
Alors cracher sur la fin du géant sapin de noël au centre-ville, du repas sans viande dans les cantines scolaires, de la dépense et la pollution de la caravane du Tour, de villes avec moins de voitures, de ne plus subventionner le loisir aérien, se moquer d'une aide financière à tous les jeunes et les transports publics gratuits, d'une égalité de traitement dans le régime local, de la fin de la bétonisation d'espaces agricoles, du développement de la production et consommation locales, de....
Oui, on peut cracher, mais c'est surtout pour ne pas se remettre en question sur ses propres pratiques et son empreinte, sur le monde qu'on laisse à nos enfants-petits-enfants, sur le manque de confiance envers la jeunesse et voter en maintenant en place ces frileux conservateurs égoïstes.
Le temps fera son affaire, même si l'accélération des phénomènes climatiques et sociaux en réduisent la durée...Nous sommes en campagnes électorales (départementales-régionales mi-juin) et présidentielles-législatives début 2022. Alors, on comprend bien les intentions : retirer l'impact écolo des campagnes électorales.
Et comme le côté obscur de l'humain et le pouvoir-argent sont omniprésents, c'est sûr que des "candidat-e-s uniques" et un vrai choix ne sont pas (encore) d'actualité...
Les institutions actuelles ne sont pas adaptées à une démocratie représentative. On a bien un roi de France élu avec moins de 25% de voix des électrices-électeurs....
Légal, mais sûrement pas légitime....