mercredi 23 février 2022

LA TETE DANS LES ETOILES, LES PIEDS SUR LA PLANETE TERRE

 On passe toutes-tous par des moments où on s'interroge sur « la vie », sur notre place ici, et maintenant. 

 

« on est bien peu de chose, disait la rose »

Je suis là, dehors, la nuit, à regarder le ciel, les étoiles, à m'interroger sur le temps de demain, sur la trajectoire de notre planète par rapport au soleil qui nous réchauffe depuis tellement loin, qu'on a du mal à croire que la chaleur vient de tout là-bas...

Et puis, forcément, on arrive à se poser la question de l'existence de l'espèce humaine sur cette planète Terre. On sait aujourd'hui bien plus que du temps de Galilée : il n'y a pas de « vie » ailleurs au sens où on l'entend nous, dans notre galaxie connue.

C'est quoi le « sens » de la vie humaine dans ce temps court limité de notre existence terrestre ? Nous ne sommes finalement qu'un être vivant comme les animaux, les plantes, bref comme tout ce qui nous entoure.

A l'échelle du temps de la planète, notre existence est un phénomène quasi nul et nous ne sommes finalement pas plus qu'une puce, mais qui se prend pour un être supérieur, exceptionnel. Pourtant, nos comportements impactent la survie même de l'espèce humaine. Et les phénomènes conséquents sont de plus en plus visibles et catastrophiques.



du bla bla bla pour ne pas parler de l'essentiel

Redescendons d'un cran et observons maintenant tout ce qui est dit pendant une campagne électorale dans notre petit pays, les tensions que cela crée, les discussions parfois très animées et définitives que cela engendre. Un peu comme les querelles de famille, les détails insupportables dans les couples : la complexité des relations humaines.

Tout cela reporté à l'échelle de la galaxie, à la survie de l'espèce humaine, replace sérieusement les choses à un niveau bien moindre.

Alors, posons-nous les questions essentielles plutôt qu'uniquement idéologiques. On verra ainsi très vite disparaître pas mal de mots et d'intentions voilées de notre horizon. On va dire qu'on oublie les déclarations de domination, de rejet, les solutions faciles et personnalisées, on met à distance. Et on regarde autrement le monde animal et végétal.

Lorsque l'espèce humaine se détache de son environnement naturel, alors elle est vouée à disparaître à terme. Difficile pourtant d'accepter que nous ne sommes pas plus qu'un insecte, qu'une fleur, que la supériorité, que nous avons par des capacités cognitives d'apprentissage, de mémorisation et d'actions, de créativité, d'émotion et de conscience élargie, n'est qu'un leurre, si on ne les met pas au service du tout et non plus du seul intérêt humain.



Voilà, quand on en est là

et qu'on remet les pieds dans le quotidien :

on va où ?

on fait quoi ?

on vote qui ?


Quand on élargit la vision des choses,

ça calme, non ?