mercredi 30 janvier 2013
Y croire encore ?
OGM , NUCLEAIRE, GAZ de SCHISTE....et quoi encore ? De toute façon, on ne nous demande rien....à part élire des représentant-e-s qui deviennent vite des "notables", professionnels de la politique, qui se renient ou se taisent et ...biaisent !!!
Vous avez probablement vu pas mal de films traitant de tous ces sujets et pourtant, même si la prise de conscience est globalement là, nous (en tout cas, certain-e-s ) avons cru qu'un changement de gouvernement (et en plus avec des écolos comme ministres et dans les Parlements français et européens) allait maintenant faire évoluer les choses.
Force est de reconnaître qu'il n'en est quasiment rien sur tous les dossiers qui nous préoccupent. Bien sûr, "on" nous dit, soyez patients, "on" ne peut pas changer les choses du jour au lendemain. OK, mais voilà un an de passé et un mandat est de cinq ans et pour que des choses changent il faut au moins deux ans, donc nous savons calculer et nous savons que si dans la première année les bonnes directions ne sont pas prises, nous aurons dans deux ans le discours suivant : c'est en cours et si vous voulez que REELLEMENT ça change, il faut renouveler notre mandat encore une fois....
Ouais, ouais, ouais, les personnes de ma génération, nous avons l'expérience d'avoir vu ce monde passer de droite à gauche, de gauche à droite et finalement, aujourd'hui, on ne voit même plus trop de différences (à part le STYLE), mais au niveau du changement, c'est quoi ?
mercredi 23 janvier 2013
Plus d'égalité avec la suppression de la Taxe Professionnelle ?
La
Taxe Professionnelle (T.P.), qui ne concerne que les entreprises, est
un des quatre impôts directs perçus par les collectivités
territoriales (de la Commune à la Région). Les trois autres sont
les impôts qui touchent les « ménages » : taxe
foncière bâtie, taxe foncière non-bâtie, taxe d'habitation.
L'Etat prélevait 17 % de cette T.P.
PLUS
D'EGALITE ?
Cela
rapportait quand même 28 milliards aux collectivités (chiffre
2009), près de la moitié de leurs budgets annuels.
Cette
TP a été annulée et remplacée par la CET, Contribution Economique
Territoriale, en 2011 qui est perçue entièrement par ….l'Etat.
L'Etat s'engageant à reverser à l'€ près aux collectivités. La
répartition devait se faire ensuite selon une péréquation avec un
équilibrage (traduire « calcul savant »!!). Cela devait
aller vers plus d'égalité dans les moyens financiers attribués aux
communes avec une diminution progressive de la dotation pour les
communes « riches » et une augmentation pour les communes
« pauvres », en fonction du nombre des habitants. A titre
d'exemple, une commune de 2500 habitants comme Schirmeck touchait 880
000 € de TP alors que Saâles (1000 habitants) n'en touchait que 11
000€.
Or,
l'Etat a reversé aux collectivités la même somme qu'elles
touchaient avec la TP et, cela n'a pas apporté plus d'équité.
L'Etat a simplement gardé un peu plus en ne reversant pas
l'intégralité de ce qui était dû aux collectivités.
Alors,
l'égalité des territoires à travers la nouvelle TP (la CET), a été
une fois de plus un effet d'annonce avec une mise en œuvre
« technique » qui n'a absolument rien apporté.
DOUBLE
PEINE !
Et
pourtant, les réalités sont là, la capacité de financement
moindre pour une petite commune a des conséquences.
Une
commune « riche » peut investir dans des équipements,
des aménagements de l'espace urbain, créer et maintenir un panel de
services, ce qui rendra la ville attractive avec des loyers et
l'immobilier qui augmentent et aussi une transformation sociale de la
population. Les personnes plus « précarisées » vont
donc déménager vers des communes plus abordables, les plus
« pauvres ». Celles-ci avec moins d'argent à consacrer à
l'équipement des écoles par exemple, à organiser des activités
extra-scolaires, à maintenir des services (sociaux, de santé, ...),
des commerces de proximité, à promouvoir l'implantation
d'entreprises, des installations sportives et culturelles,
etc...héritent encore de plus d'aide sociale à fournir. Cela
ressemble presque à une double peine !
LES
MAINS DANS LE CAMBOUIS
Alors,
il faut de l'imagination, beaucoup de persévérance et de courage
pour arriver à atténuer le poids du manque d'argent en créant du
lien social et des services, qui diminuent aussi les charges des
familles.
J'ai
vu ce qu'on peut faire dans une petite commune lorsque le maire a une
tête bien faite, la volonté sincère d'aider ses administrés, avec
des convictions profondes... Je ne vais pas énumérer toutes ses
autres qualités.
Si
les idées n'ont rien de « révolutionnaires », encore
faut-il les mettre en œuvre.
Ce
maire et son équipe municipale ont conservé la gestion communale de
l'eau afin de pouvoir maîtriser les coûts d'entretien (12
sources/captages, 2 château d'eau avec traitement ultra-violet) et
garder un prix de vente modeste pour les habitants. Pour
l'assainissement, ils ont comme projet de mettre en œuvre du
lagunage pour compléter leur station d'épuration municipale. Là
encore un coût moindre pour les habitants. Ils ont aussi installé
une chaufferie au bois communale qui chauffe tous les bâtiments
communaux et ils vendent même 60 % de sa production à des
particuliers. Là encore moins de dépenses communales et donc des
taxes moins élevées.
Réduction
encore des dépenses d'énergie à moyen terme en ayant lancé un
plan d'isolation des 40 logements du Village-Vacances de la commune.
Ce Village-Vacances d'une capacité de 200-250 personnes apporte de
la vie au village, permet de créer des échanges et apporte un plus
aux commerces du village. Autre initiative pour le lien social :
la création d'un grand jardin-potager collectif où chacun-e peut
aussi avoir sa parcelle personnelle.
Voilà
comment on peut agir localement, même si cela ne change rien au
problème général, national.
MAIS
QUE FONT NOS DEPUTES ?
Comment peut-on arriver à plus
d'équilibre entre les communes, les territoires au travers de la
répartition plus juste de cette nouvelle TP-CET ?
Jean
Vogel, le maire de cette petite commune (Saâles), ne voit de
changement possible que par la voie législative : «
C'est l'Etat qui prélève la CET et la redistribue aux
collectivités. C'est donc à lui de mettre en œuvre plus d'égalité
dans les territoires. Pour cela, il faut donc que les députés
votent une nouvelle loi de répartition des dotations. Mais la
plupart des députés sont aussi maires de grandes villes ou de
villes moyennes, parfois aussi encore conseiller général et/ou
président, vice-président de communauté de communes ou
d'agglomération. Ils n'ont donc pas trop intérêt à ce que ça
change... »
samedi 19 janvier 2013
CFDT : le recyclage des secrétaires généraux assuré
Vous vous souvenez sans aucun doute de Nicole Notat, secrétaire générale CFDT de 1992 à 2002, elle avait "trahi" entre autres en soutenant le plan Juppé en 1996. Aujourd'hui, elle cumule des fonctions. Elle est entre autres PDG de Vigéo, une société européenne d'évaluation des performances sociales et environnementales des entreprises, elle a aussi l'agence Arese, principale agence de notation sociale de France, elle est au Conseil d'administration de Coface, société d'assurance du commerce extérieur, au conseil de Surveillance du Monde, elle siège dans un groupe de réflexion au parlement Européen et participera aux assises de l'entreprenariat chapeauté par Fleur Pellerin (ministre PS).Après elle, il y eut François Chérèque qui vient d'arrêter son mandat de secrétaire général CFDT. Et que devient-il ? Cet ex-ministre de Rocard (PS) est président de Terra Nova (think tank PS), est nommé Inspecteur Général des Affaires Sociales avec le statut de haut fonctionnaire et chargé de "surveiller les avancées" du plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté. C'est pas la CFDT qui vient de signer les accords sur le travail qui a ravi le MEDEF de Parisot et comblé d'aise les bourses et agences de notation ? Ah oui, bien sûr. Lui aussi a été un traître quand il a signé la réforme des retraites en 2003. Bref, si on ne connaissait pas certains syndicalistes de terrain (comme François H.) on pourrait généraliser et dire que la CFDT trahi la "classe ouvrière"depuis des lustres....La CGT défend le nucléaire ! Alors, qui reste-il ?
mardi 15 janvier 2013
Des "arbres" sur les toits !
Quand
vous circulez près des immeubles, on peut apercevoir parfois en
levant les yeux, des arbres « pousser » sur les toits !
Mais attention, il y a une différence entre les arbres en pots sur
les balcons des « résidences » et ces silhouettes bien
régulières qu'on trouve plutôt sur les immeubles des quartiers
dits « populaires ». Car là on est dans la dissimulation
même si je suis sûr que certains élus ne manqueront pas de dire
que c'est uniquement dans un souci « d'intégration visuelle »
(ils savent si bien manier le verbe). Bref, de nombreuses antennes de
téléphonie mobile sont installées là et pour éviter toute
polémique, ON les habille, ON les déguise !
Pas
de problèmes ! Vraiment ?
Mais
ces antennes sont aussi émettrices d'ondes électromagnétiques qui
ne sont pas anodines pour notre santé, même si beaucoup pensent que
tout cela c'est du bruit pour pas grand chose car plus personne ne
peut se passer de son portable, Iphone, Ipad et autres gadgets de
transmission immédiate et permanente, « allo, ça va, tu es
où ? » et aussi TNT, Wimax, etc...On a même appris
que les paratonnerres ont des composants radioactifs (comme à
Bourg-Bruche il y a peu de temps) et qu'il faut en démonter pas mal
car ils sont souvent sur les églises au centre des villages. Pas
étonnant que les églises se vident !!!
Si
les téléphones portables peuvent apporter des services et sont
utiles dans les cas d'urgence, il s'agit néanmoins là, comme pour
d'autres installations, de ne pas faire n'importe quoi, n'importe où.
Quand on entend « principe de précaution » beaucoup
sourient si ce n'est pas carrément des haussements d'épaule avec ce
dédain assez caractéristique de celles et ceux qui ne risquent
jamais rien, ne craignant rien, ni personne. Wouah ! Quand
quelques années plus tard, ces mêmes personnes apprennent qu'un-e
proche est touché-e par une maladie « grave » et que des
soupçons commencent à poindre sur leur lieu de vie, alors on met la
pédale douce et le rire devient inquiétude. On a vu cela pour des
personnes vivant près d'usines polluantes, d'incinérateurs...
Récemment, des citoyens combatifs et sensibles ont réussi à faire
démonter des relais-antennes au-dessus des écoles ou trop près
d'habitations ou même empêcher des implantations supplémentaires
comme à Guebwiller il y a deux ans. Il y a des normes et des seuils
pour les ondes (*). Si en France, la norme courante est de 41
Volts/mètre, d'autres pays ont depuis quelques années réduits ces
puissances et on est ainsi à 6V/m en Italie et Suisse, 3 V/m en
Belgique et même 0,5 V/m en Toscane. La recommandation actuelle pour
éviter tout problème dans la durée est de 0,6 V/m soit 70
fois moins que la norme française :
ça fait réfléchir, non ?
Donc
si on ne peut plus se passer des portables et autres « outils »
de communication, il faut au moins réduire la puissance des
antennes-relais et par conséquent en installer plus ou ...les
dissimuler pour que personne ne vienne faire « d'histoires ».
Qui
installe ces antennes ? qui donne l'autorisation
d'implantation ?
Ce
sont les opérateurs qui installent ces antennes pour offrir des
services (payants) à la population. Et il y a peu d'opérateurs,
vous les connaissez (Bouygues, SFR, Orange, Free, …), avec un
marché énorme et juteux.
Ce
sont les maires qui donnent les autorisations d'implantation et vous
avez compris que là aussi ça discute et ça graisse les rouages
pour obtenir ces autorisations. Jamais de débat public avec la
population car ça rapporte de l'argent à la commune n'est-ce pas et
aussi aux propriétaires du lieu d'implantation qui peuvent être la
...commune (écoles, mairies,...), mais aussi des offices d'HLM ou
des privés. En plus chaque opérateur veut SON pylône et être le
premier, voire en avoir l'exclusivité pour pouvoir le louer ensuite
à d'autres opérateurs pour se fixer dessus. On arrive donc à des
aberrations du type de celui de Lautenbach-Schweighouse où deux
pylônes sont érigés quasiment l'un à côté de l'autre depuis des
années en attendant un règlement au tribunal. Vous commencez à
bien comprendre qu'il y a pas mal d'argent en jeu avec tout ce que ça
comporte en influences, avantages en nature, dessous de table, chacun
pour soi, etc...
Plans
départementaux, projets régionaux
Mais
il y a une autre dimension encore. Les Conseillers Généraux-Régionaux
ne voulant pas passer à côté de la manne et être « modernes »
tout en tenant un discours sur la santé, les précautions à prendre
et surtout offrir le même service sur tout le territoire parlent de
« fracture numérique » avec un grand plan de mise en
œuvre afin que toute la région soit raccordée au haut débit et
même à la fibre optique. Pour cela, il faut faire réaliser des
études, créer une structure régulatrice en charge de la
réalisation sur quelques années. On a déjà entendu cela dans le
passé et ça revient régulièrement dès que des nouveaux outils
envahissent le marché avec plus de demande de débit. Il y a eu
Eurocâble dans le Haut-Rhin il y a déjà pas mal d'années où le
projet était de câbler tout le Haut-Rhin, mais ça s'est vite
arrêté ….aux grandes villes, puis la structure Eurocâble a mis
la clé sous la porte ! Il y a eu le plan suivant qui était un
engagement du Conseil Général de couvrir tout le département pour
un accès au haut débit pour tous. Sur les hauteurs de Linthal et
dans bien d'autres endroits encore, les gens attendent toujours
encore et certains se sont équipés en réception internet par
parabole. Mais ce n'est pas le même coût au bout de quelques années
lorsqu'il n'y a plus d'aides financières. Bref, on en est à la pose
de fibre optique par ici, alors que dans certaines zones, on est
encore au 28 000 b/m...bref, le Moyen Age ! Alors, les
déclarations c'est bien beau, mais tout le monde est loin d'avoir le
service promis : la fracture numérique existe belle et bien
encore. Et comme toujours, on commence là où c'est rentable et on
délaisse les zones éloignées où la population est peu
importante... Pour tous, ils disaient ?
(*)
pour en savoir plus, consultez le site :
http://ondelio.wordpress.com/
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