EMPLOIS JEUNES, SERVICE CIVIQUE, FORMATIONS
On connaît les recettes
depuis des lustres puisque tous les prédécesseurs de M. Macron ont
appliqué les mêmes, alors pas la peine de nous faire gober à un
"nouveau" plan massif jamais mis en place pour la jeunesse : "il n'y
aura pas un seul jeune sans solution à la rentrée". Toujours les belles
déclarations dans sa théâtralité caractéristique.
Il n'y a pas que
l'emploi (précaire) qui préoccupe la jeunesse, mais avoir un avenir
possible et la dimension "climat" est
bien loin des préoccupations d'un président conservateur de l'ancien
régime dans des habits neufs. Derrière les promesses d'un jour, il
défend un système mortifère qui "exclut des catégories sociales
entières, des paysans aux ouvriers, et qui concentre toujours plus le
pouvoir médiatique, financier et technologique entre les mains de
quelques puissants." Les "jours d'après" vont être pires, car pour cette
caste "après" veut dire "encore"...Le "climat" n'est pas qu'une
question de réchauffement, mais la révélation que ce système va dans le
mur et entraîne le vivant avec lui. Tout le monde ne l'a pas encore
compris, mais une bonne partie de la jeunesse, oui. On les retrouve dans
un mouvement de désobéissance civile non-violente, Extinction
Rébellion, avec des actions radicales car pour eux, "le risque
climatique est plus grand que celui d'aller en prison" : une version
verte des Gilets Jaunes.
"Leur faisceau de valeurs est incompatible avec
un libéralisme qui fait la part belle aux lobbys et qui braconne sur
les terres de l'extrême-droite, comme il ne peut s'accorder avec une
gauche qui ne s'est pas débarrassée des vieux démons du productivisme,
de la croissance et du souverainisme."
"Pour retrouver du sens, il faut
remettre en cause ce qui n'a pas de sens" disait ce précurseur
écologiste de Jacques Ellul. On ne se convertit pas à l'écologie, ce
n'est pas une religion, mais un projet politique
et les dernières
élections municipales (que M. Macron veut ignorer) l'ont bien montré.
jeudi 23 juillet 2020
lundi 6 juillet 2020
L’ECOLOGIE EST LA SEULE IDEE SUBVERSIVE DE CE DEBUT DU MILLENAIRE
"On ne peut pas être écologiste si on n’est pas pleinement engagé dans le combat social .
Il faut fustiger les spécialistes du double discours (comme Macron), les cyniques, les imposteurs, les négationnistes, mais aussi les intégristes de l’écologie, les collapsologues, les « écologistes identitaires », qui « pensent leur survie (dans le confort) quand il faut repenser la vie » **.
Combien de fois entend-on que l’écologie
appartient à tout le monde et que l’écologie politique ne devrait pas
exister. Les personnes qui affirment cela sont les mêmes qui disent
qu’ils-elles plantent des arbres et éteignent le robinet d’eau quand
ils-elles se lavent les dents !!! Ils-elles ne veulent surtout pas qu’on
prenne conscience qu’on est face à un système global destructeur où les
multinationales sont les plus grands pollueurs, où l’économie
mondialisée amène les pires catastrophes sanitaires, sociales,
environnementales.
Et il faut agir vite, de suite, à tous les niveaux et
en commençant autour de nous, sur nos territoires, notre cadre de vie,
ne plus laisser les discours, les belles paroles et déclarations nous
endormir pour« leurs » profits et leurs seuls intérêts.
Les élections municipales ont bien surpris tout ce petit monde qui se maintenait dans le confort conservateur des dernières décennies. Un vent discret et constant a balayé leurs certitudes et schémas d’un autre siècle.
Le roi est nu, ses disciplines dépourvus.
LREM, c'est La République En Miettes
A travers tout le pays, les villes ont changé de direction et pas les moindres, mais les plus importantes : Marseille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, avec Besançon, Annecy, Tours, Poitiers, Colombes, ...qui se sont rajoutées à Grenoble et celles où les réunions-coalitions de gauche sont dèjà présentes, Nantes, Rennes, Montpellier, Paris et quasiment Toulouse, Lille.
Le
constat ne peut pas être nié ou minimisé par l’abstention (car M. Macron
n’a tout autant été élu qu’avec 24 % du corps électoral).
La dernière
élue en date, c’était hier après-midi (samedi 4 juillet) à Marseille où Michèle (Rubirola) a
bien résumé l’esprit nouveau en affirmant : « je m’engage à servir ma
ville avec courage et humilité ». Ces nouveaux-nouvelles élu-e-s
travaillent collectivement avec un projet clair qui se décline souvent
en écologie, social et démocratie. Les « professionnels » de la
politique (vous savez, celles et ceux qui s’accrochent depuis des
décennies à leurs mandats qu’ils-elles cumulent car cela rapporte un bon
revenu mensuel et font des déclarations ...sans actes, toujours
reportés), ceux-là sont les premiers à critiquer le manque d’expérience
(!!!) et que ces nouveaux élu-e-s sont des inconnu-e-s. De qui ?
Car
nous, nous on les connaît depuis longtemps, entre gens déconsidérés dont
on se moque…
Les gilets jaunes, les jeunes pour le climat, « fins des mois, fin du monde », la contestation des institutions, la condamnation et les limites d’un système économico-financier d’abord. Puis, de l'autre côté, installer la peur, la précarité pour créer la dépendance, la fragilité et donc la soumission, la violence policière et politique ensuite.
Beaucoup de signes se sont installés dans nos
conscience et la solidarité entre les gens, les « invisibles » qui ont
tenu debout le pays pendant la crise sanitaire du printemps, ont changé
le rapport de force, ont éclairé d’autres voies, montré de nouveaux
chemins, mais pas ceux de ce gouvernement, même changé, qui suivra la
même politique, les mêmes schémas, le même logiciel économie,
croissance, secteur privé que celui d’hier et d’avant-hier.
Rien à attendre d'eux, fossoyeurs de la planète, assassins de nos vies d'une certaine façon.
« THE TIMES THEY ARE A CHANGING » chantait Dylan en son temps...et c’est ici et maintenant que les graines vertes semées éclosent et grandissent pour recolorier nos vies...
Christian, Michèle, Djamila
NANTES aôut 2010
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** dans le nouveau livre de Noël Mamère
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