jeudi 23 juillet 2020

LA JEUNESSE, MA PRIORITE

                    EMPLOIS JEUNES, SERVICE CIVIQUE, FORMATIONS
On connaît les recettes depuis des lustres puisque tous les prédécesseurs de M. Macron ont appliqué les mêmes, alors pas la peine de nous faire gober à un "nouveau" plan massif jamais mis en place pour la jeunesse : "il n'y aura pas un seul jeune sans solution à la rentrée". Toujours les belles déclarations dans sa théâtralité caractéristique.




Il n'y a pas que l'emploi (précaire) qui préoccupe la jeunesse, mais avoir un avenir possible et la dimension "climat" est bien loin des préoccupations d'un président conservateur de l'ancien régime dans des habits neufs. Derrière les promesses d'un jour, il défend un système mortifère qui "exclut des catégories sociales entières, des paysans aux ouvriers, et qui concentre toujours plus le pouvoir médiatique, financier et technologique entre les mains de quelques puissants." Les "jours d'après" vont être pires, car pour cette caste "après" veut dire "encore"...Le "climat" n'est pas qu'une question de réchauffement, mais la révélation que ce système va dans le mur et entraîne le vivant avec lui. Tout le monde ne l'a pas encore compris, mais une bonne partie de la jeunesse, oui. On les retrouve dans un mouvement de désobéissance civile non-violente, Extinction Rébellion, avec des actions radicales car pour eux, "le risque climatique est plus grand que celui d'aller en prison" : une version verte des Gilets Jaunes. 

"Leur faisceau de valeurs est incompatible avec un libéralisme qui fait la part belle aux lobbys et qui braconne sur les terres de l'extrême-droite, comme il ne peut s'accorder avec une gauche qui ne s'est pas débarrassée des vieux démons du productivisme, de la croissance et du souverainisme." 

"Pour retrouver du sens, il faut remettre en cause ce qui n'a pas de sens" disait ce précurseur écologiste de Jacques Ellul. On ne se convertit pas à l'écologie, ce n'est pas une religion, mais un projet politique 
et les dernières élections municipales (que M. Macron veut ignorer) l'ont bien montré.


lundi 6 juillet 2020

L’ECOLOGIE EST LA SEULE IDEE SUBVERSIVE DE CE DEBUT DU MILLENAIRE


"On ne peut pas être écologiste si on n’est pas pleinement engagé dans le combat social .
Il faut fustiger les spécialistes du double discours (comme Macron), les cyniques, les imposteurs, les négationnistes, mais aussi les intégristes de l’écologie, les collapsologues, les « écologistes identitaires », qui « pensent leur survie (dans le confort) quand il faut repenser la vie » **.

Combien de fois entend-on que l’écologie appartient à tout le monde et que l’écologie politique ne devrait pas exister. Les personnes qui affirment cela sont les mêmes qui disent qu’ils-elles plantent des arbres et éteignent le robinet d’eau quand ils-elles se lavent les dents !!! Ils-elles ne veulent surtout pas qu’on prenne conscience qu’on est face à un système global destructeur où les multinationales sont les plus grands pollueurs, où l’économie mondialisée amène les pires catastrophes sanitaires, sociales, environnementales. 
Et il faut agir vite, de suite, à tous les niveaux et en commençant autour de nous, sur nos territoires, notre cadre de vie, ne plus laisser les discours, les belles paroles et déclarations nous endormir pour« leurs » profits et leurs seuls intérêts.

Les élections municipales ont bien surpris tout ce petit monde qui se maintenait dans le confort conservateur des dernières décennies. Un vent discret et constant a balayé leurs certitudes et schémas d’un autre siècle. 
Le roi est nu, ses disciplines dépourvus.
LREM, c'est La République En Miettes

A travers tout le pays, les villes ont changé de direction et pas les moindres, mais les plus importantes : Marseille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, avec Besançon, Annecy, Tours, Poitiers, Colombes, ...qui se sont rajoutées à Grenoble et celles où les réunions-coalitions de gauche sont dèjà présentes, Nantes, Rennes, Montpellier, Paris et quasiment Toulouse, Lille. 
Le constat ne peut pas être nié ou minimisé par l’abstention (car M. Macron n’a tout autant été élu qu’avec 24 % du corps électoral). 
La dernière élue en date, c’était hier après-midi (samedi 4 juillet) à Marseille où Michèle (Rubirola) a bien résumé l’esprit nouveau en affirmant : « je m’engage à servir ma ville avec courage et humilité ». Ces nouveaux-nouvelles élu-e-s travaillent collectivement avec un projet clair qui se décline souvent en écologie, social et démocratie. Les « professionnels » de la politique (vous savez, celles et ceux qui s’accrochent depuis des décennies à leurs mandats qu’ils-elles cumulent car cela rapporte un bon revenu mensuel et font des déclarations ...sans actes, toujours reportés), ceux-là sont les premiers à critiquer le manque d’expérience (!!!) et que ces nouveaux élu-e-s sont des inconnu-e-s. De qui ? 
Car nous, nous on les connaît depuis longtemps, entre gens déconsidérés dont on se moque…

Les gilets jaunes, les jeunes pour le climat, « fins des mois, fin du monde », la contestation des institutions, la condamnation et les limites d’un système économico-financier d’abord. Puis, de l'autre côté, installer la peur, la précarité pour créer la dépendance, la fragilité et donc la soumission, la violence policière et politique ensuite. 
Beaucoup de signes se sont installés dans nos conscience et la solidarité entre les gens, les « invisibles » qui ont tenu debout le pays pendant la crise sanitaire du printemps, ont changé le rapport de force, ont éclairé d’autres voies, montré de nouveaux chemins, mais pas ceux de ce gouvernement, même changé, qui suivra la même politique, les mêmes schémas, le même logiciel économie, croissance, secteur privé que celui d’hier et d’avant-hier.
Rien à attendre d'eux, fossoyeurs de la planète, assassins de nos vies d'une certaine façon.



« THE TIMES THEY ARE A CHANGING » chantait Dylan en son temps...et c’est ici et maintenant que les graines vertes semées éclosent et grandissent pour recolorier nos vies...



 

Christian, Michèle, Djamila
NANTES aôut 2010

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**  dans le nouveau livre de Noël Mamère