vendredi 21 avril 2023

FLORILEGE DES DERNIERS JOURS

 IL FAUT LE LIRE POUR Y CROIRE, car il n'y a pas pire cynisme obscène que de dire des choses pareilles après le mépris disséminé à plusieurs reprises : " moi, ce qui m’intéresse, c’est ce qui va permettre à nos compatriotes de mieux vivre ». Il a dit cela sous les huées, les cris, le concert de bruits pour étouffer sa voix vu sa surdité aux français-es. C'était à Sélestat en Alsace , hier. Il ne nous écoute pas, nous non plus, on ne veut plus l'entendre. Je ne sais pas à qui il s'adresse encore, mais ce qui est sûr, c'est que c'est vraiment "après moi le déluge...." On est tombé bien bas, on est la risée des autres pays européens et le roi est regardé avec moquerie, sinon plus, mais en tout cas, avec la violence déployée, il ne passe plus auprès des dirigeants des autres pays...Regardez les titres de la presse étrangère et vous verrez bien...

Les 100 jours se terminent par Waterloo !

 


 

INTERDIT DE SE PROMENER EN FORET : vous vous souvenez de cela en temps de Covid ?
La nouvelle interdiction depuis les huées et casseroles concert d'hier à Sélestat : aujourd'hui à Ganges, voilà qu'apparait (mais où on vit ?) "l' INTERDICTION DE DISPOSITIFS SONORES PORTABLES" (les fameuses casseroles !!!!) En effet, des journalistes ont filmé les gendarmes fouillant des habitant-es à la recherche de casseroles, et leur confisquer. Même des boîtes de conserve ont été saisies, de quoi faire trembler le régime. Quand un manifestant s'est plaint que c'était «illégal», le gendarme a brandi le fameux arrêté ! Et le plus fou, c'est que le préfet justifie ces interdictions par la «menace terroriste». Zéro limite.
Le collège visité a été (comme hier l'entreprise Mathis) mis en "sobriété énergétique" par la CGT-Énergie, c'est à dire électricité coupée pendant la visite !
 

 
 
LE MEPRIS ET L'ARROGANCE 
c'est finalement ce qui caractérise le plus M. E. Macron ! "les casseroles et les oeufs, c'est pour la cuisine". Mais on peut rajouter que "les cris et le bruit, c'est pour se faire entendre". 
Et puis, la cellule des cerveaux élyséens chargés de la com sont chaque jour en quête du mot qui va caractériser les éléments de langage du représentant des entreprises du CAC 40....et des médias, leurs porte-voix ! Donc, le mot des "100 jours présidentiels" est catharsis !!!! 
Et oui, vu l'incivilité des français-es qui viennent interpeler sur le tour de France, pour couvrir le rejet massif de l'imposteur légal, les communicants essayent de faire croire au "courage" du patron qui va se balader pour ....PERMETTRE aux gens de défouler leur colère : merci qui ? 
Où en sommes-nous dans ce pays ? 
Opération de guerre ce week-end près de Castres où les opposants au bétonnage et à la déforestation sont réunis pour empêcher la destruction de terres agricoles pour une autoroute A63 ! 
Et puis, on découvre les archives disparues, grâce aux lobbys agricoles, sur le chlorodécone cancérigène dans les plantations de bananes dans les Antilles .....françaises. De même le pesticide qui empoisonne l'eau potable au robinet en Ile de France et ailleurs est annoncé interdit maintenant que le crime est commis et irréversible (alors que légalement il est interdit depuis un moment....). 
 
MENSONGES est également à rajouter à mépris et arrogance. La démocratie disparaît, la confiance est rompue depuis un moment, le cynisme obscène est aujourd'hui évident. Les crises sociale, politique, institutionnelle, environnementale sont bien visibles et rien n'arrêtera la colère du peuple...."même si Macron ne veut pas, nous on est là, pour les travailleurs et un monde meilleur, même si Macron ne veut pas, nous on est là...."
 

 

samedi 15 avril 2023

ILLUSIONS PERDUES (2022-2023)

 

PLUS AUCUNE ILLUSION sur les changements politiques et sur la démocratie en France

C'était il y a un an, le 10 avril 2022, le soir du premier tour de l'élection présidentielle :

Macron 27,85%      Le Pen 23,15%       Mélenchon 21,95%

La gauche s'est présentée divisée et a été éliminée du 2ème tour ; LFI-Mélenchon qui aurait pu être présent au deuxième tour a payé cette division des voix de EELV, PS, PC. Comme en 2017, Macron est élu contre Marine Le Pen au deuxième tour.

C'était hier soir, le 14 avril 2023, le processus « démocratique » sur la loi rectificative sur le financement de la Sécurité Sociale arrivait à son terme juridique en étant validé par le Conseil Constitutionnel (des 9 Sages), actant le passage de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans, sans vote des députés à l'Assemblée Nationale (49.3). (Les contenus de la délibération du Conseil Constitutionnel ne seront rendus publique que dans ...25 ans !).

 

                                                           les "rosies" dans la rue


Après 12 manifestations massives depuis des semaines, des sondages d'opinion qui exprimaient que 70% de la population et 93% des actifs étaient contre cette réforme des retraites, en utilisant le processus 47.1 qui abrège les débats et le 49.3 qui valide la loi sans vote (passage en force), le Conseil Constitutionnel donne un avis favorable de conformité à la Constitution de la Vème République (qui a l'âge de la retraite : 64 ans !!!) et le président Macron la promulgue immédiatement dans la nuit. Il rejette ainsi dans la foulée, l'article 7 de demande d'abrogation, tout comme l'article 10 qui ferait repasser le texte de loi devant l'Assemblée Nationale pour vote... Par la rapidité de la promulgation, il assène un bras d'honneur aux syndicats et il renforce sa surdité et aveuglement face aux "gens" de son pays : ça ressemble une fois encore à une provocation, la démonstration de son pouvoir suprême !

 



De même, la demande de mise en œuvre d'un Référendum d'Initiative Partagée (RIP- validation avec la signature de 4,8 millions d'électeurs à rassembler en 9 mois) est également rejetée. L'argument est qu'il faut demander dans le RIP un changement de loi et non pas l'abolition. Et donc la rédiger pour demander à ce que l'âge de la retraite soit ramenée à 61 ans et ...364 jours ! (au lieu de 64 et pas comme avant à 62 ans). Une deuxième demande de RIP a été déposée par la Nupes avec la décision du Conseil Constitutionnel le 3 mai.

 



Ces deux évènements, à un an d'intervalle, marquent la fin d'une possible alternance à gauche et la fin de la démocratie (forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple) en France.

Dorénavant il est clair qu'on est dans un régime de royauté présidentielle avec une police répressive militarisée et un fichage généralisé, une surveillance numérique permanente.


Si l'étape juridique est terminée, l'étape sociale et politique ne fait que commencer.

Un président ne peut pas gouverner contre son peuple.

Une discussion uniquement financière avec comme résultat deux ans de plus à devoir travailler avant de pouvoir accéder au droit à la retraite est vécu comme une agression violente.

La déception est totale pour les millions de personnes mobilisées contre cette loi, mais ce n'est pas une réddition. La légitimité n'est pas du tout avérée.


« Circulez, y'a plus rien à voir, on passe à autre chose.....la loi travail par exemple » pour renouer avec les syndicats (ou du moins la CFDT) ! Diviser pour régner et surtout pour que le business mortifère pour l'espèce humaine puisse se poursuivre encore, jusqu'à l'épuisement des ressources et ...des hommes et femmes de cette société, qu'on veut flexible, malléable, exploitable jusqu'au bout pour servir les intérêts financiers de la caste, l'oligarchie, cette nouvelle « aristocratie » !


Et le tapis rouge est déroulé pour le parti silencieux et usurpateur d'extrême-droite qui veut incarner l'alternance politique avec la promesse de remise en question de cette loi en 2027.


La gauche est appelée extrême-gauche radicalisée violente et les écologistes, des écoterroristes.


L'avenir n'est pas écrit, … 

 

L'im-monde, cynique obscène, s'affiche décomplexé.


La désillusion a frappé fortement, mais la colère va-t-elle retomber pour autant ?

 




 



jeudi 13 avril 2023

PRENONS DE LA HAUTEUR ET DE LA DISTANCE

"Les écologistes ont eu le tort d'avoir raison avant tout le monde : sur le réchauffement climatique, les énergies fossiles, les modes de production et de consommation, la croissance à tout prix, la pénurie d'eau, la publicité, l'agriculture intensive, ...."
 
Traités d'utopistes, de doux rêveurs, de fous , d'"ayatollahs verts", aujourd'hui on est rentré dans une nouvelle ère où la démocratie vacille sérieusement avec la criminalisation des écologistes qui sont devenus les opposants radicaux de ce système mortifère. Quand on n'est pas entendu comme des lanceurs d'alerte et pris au sérieux malgré des études expertes, alors on change de modes d'action. Logique. Mais il va falloir s'adapter, qu'on le veuille ou pas. Et les précurseurs sont déjà dans la transition depuis un moment. Il faut bien tenir compte de ce qu'on ne peut qu'observer quasi au quotidien et se poser des questions. 
 
 

 
 
 "Nous sommes une espèce des mammifères qui s'est multipliée au point de briser tous les écosystèmes dont elle dépendait, ce qui l'a menée au suicide collectif et c'est bien sûr dommage, si on a le malheur d'appartenir à cette espèce. Mais dans une perspective cosmique et évolutive, c'est tout à fait insignifiant ; ça n'a pas la moindre importance.
C'est un mensonge égocentrique que de dire que NOUS détruisons la planète ; 
nous détruisons nos possibilités d'y vivre......
 
Le pire n'est pas ce que la nature va nous faire. 
Mais ce que nous nous ferons les uns aux autres."