De mon point de vue,
je vois aussi plein de signes positifs à ce que déclenche cette
crise, cette épidémie virale.
Ce que nous dénonçons depuis des lustres (au niveau des Verts) se fait évidence aujourd'hui. L'industrie, la circulation automobile, les avions, les bateaux-tankers, l'énergie, les activités agricoles sont les causes principales de la pollution. Les avions qui volent à vide (pour conserver leurs créneaux) montrent la stupidité des règles européennes. La dépendance économique envers la Chine est démesurément trop importante et on en voit les incidences et les dépendances majeures dans tous les secteurs même prioritaires (médicaments et autres...). Les productions agricoles dans la concentration des fermes géantes et la promiscuité créent des foyers de mélanges de molécules qui mutent gravement....
La nécessité des services publics (hôpitaux, personnels soignants, Sécu mutualisée, ...) se fait criante et montre les conséquences en services réduits...Les marchés financiers (qui étaient tout près d'une nouvelle crise après 2008 bien que regonflés grâce à nos impôts) s'écroulent avec des milliards de pertes en bénéfices journaliers et on voit ainsi les sommes spéculées qu'on peut mettre en relation avec les plaintes d'un Macron qui veut justifier la réforme des retraites par points à cause d'un manque de quelques milliards (12 !!!), qui sont largement dans les réserves des assurances-vie....
Emplois, déplacements professionnels, transports
publics, services et biens communs sont interrogés tout autant. Bref
toute l'idéologie de la croissance (éternelle) et de l'emploi
prioritaires s'écroule et la rupture à entamer est si visible qu'il
a peur de devoir peut-être l'engager au-delà de ses blablabla
habituels....car il (M. Macron) peut aussi mesurer dans un temps de
crise la fragilité du système mis en place par ses commanditaires
où dans une période de ce type, ils font "chacun pour soi".
Leur modèle mondialisé se liquifie....
Il peut parler de
"solidarité" et "d'union" mais c'est ce
président Macron qui a divisé, a pris fait et cause pour
l'oligarchie et s'est éloigné inexorablement des habitant-e-s de
son pays...Aujourd'hui, il est seul et les personnes s'en sortiront
sans lui comme c'est déjà le cas....car on ne compte plus sur ce
gouvernement, la confiance est cassée.
"Nous ne sommes pas
du personnel, nous sommes des gens."
Après avoir écrit
cela, tout d’un coup hier soir (jeudi 12 mars), j’entends Jaurès
à la TV ou alors le porte-parole du Conseil National de la
Résistance ou encore...enfin voilà ce que j’entends :
« ...il
nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons,
interroger le modèle de développement dans lequel s'est engagé
notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au
grand jour, interroger les faiblesses de nos démocraties.
(...) c'est que
la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de
profession, notre Etat-providence ne sont pas des coûts ou des
charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le
destin frappe.
(...) c'est qu'il
est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des
lois du marché.
Déléguer notre
alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre
cadre de vie au fond à d'autres est une folie. Nous devons en
reprendre le contrôle, construire plus encore que nous ne le faisons
déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe
qui tiennent fermement leur destin en main.
Les prochaines
semaines et les prochains mois nécessiteront des décisions de
rupture en ce sens. Je les assumerai. »
Je
reconnais cette voix, mais oui, c’est le Président Macron, on est
en 2020. Mais là, il dit tout
le contraire de ce qu’il
a fait depuis qu’il est au pouvoir absolu. Trois
ans à casser les services publics, à vouloir rentabiliser
l’hôpital, à démolir la retraite mutualisée, à précariser
encore plus et être sourd à deux ans de mobilisations dans la rue,
réprimées par la police armée qui
mutile les gens violemment.
La
nature reprend le dessus puisque l’homme a été sourd aux alertes
et aux cris. Big data qui
assiste à l’écroulement du modèle château de cartes.
Il y avait urgence, là il y
a pandémie.