mercredi 18 décembre 2013

Crédibilité politique


Et voilà ! Encore un coup dur pour la crédibilité politique : Edouard Martin, leader charismatique CFDT dans la lutte à Florange contre Arcelor-Mittal ET LE GOUVERNEMENT HOLLANDE vient de déclarer qu'il serait tête de liste du.....PS (!!!) aux élections européennes. 


Après avoir entendu ses déclarations de l'an dernier, on se demande où est la cohérence, la crédibilité dans le combat politique.




Chacun trouvera des réponses et biaisera à sa façon selon où il-elle se situe, mais pour ma part, je ne lui trouve aucune excuse. Dans le combat politique, on ne change pas à ce point. Il faut se battre avec ses convictions et les garder : c'est ce qui donne la force de se battre et surtout du sens. C'est dans la persévérance, la fidélité à ses engagements, ne pas se dédire, qu'est la cohérence d'un combat et d'une personne. Avec la CFDT, il n'a rien pu changer, il ne fera pas plus au Parlement Européen. Et malheureusement (excuse-moi François H) on a déjà vu bien des retournements de ce syndicat sur pas mal de sujets chauds comme la retraite, les lois sur le travail, etc... **

Ce que je sens depuis un moment, ne fait que se confirmer et j'en suis très attristé : la politique aujourd'hui nous montre un jeu pervers qui fait le lit à son propre déclin à savoir un taux d'abstention qui va être si important que les résultats n'auront plus aucun SENS, aucune signification.

Ce n'est pas le dire qui est une incitation, c'est un constat très prévisible.

Pas de fin du cumul des mandats de façon stricte (une personne, un mandat), pas de durée imposée de mandat (deux mandats de suite et c'est tout), pas de proportionnalité, pas de parité réelle dans la représentation, pas de démocratie participative (les élu-e-s com com seront uniquement des maires et adjoints malgré un semblant de vote au suffrage universel...sur la même liste que les municipales !), pas de vote des résidents légaux étrangers aux élections locales,....

Alors ? 


Alors, il faut inventer dès à présent l'après politique, comme l'après-pétrole, comme l'après-mondialisation et comme l'après-libéralisme-capitaliste. 
Des pistes existent, des autres types de fonctionnement sont déjà à l'oeuvre et c'est cela qui me permet encore d'être optimiste pour l'avenir des jeunes générations et certain-e-s ont déjà compris, depuis un moment.



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En franchissant le pas, Édouard Martin rejoint finalement la cohorte des cédétistes qui ont rallié le PS et les équipes ministérielles ou ont accepté des fonctions officielles du nouveau gouvernement depuis 2012. L'ancien secrétaire général François Chérèque, devenu inspecteur général des affaires sociales, qui dirige le think tank Terra Nova et s'apprête à prendre la tête de l'agence du service civique ; sa devancière, Nicole Notat, missionnée par la ministre Fleur Pellerin pour rédiger un rapport ; Laurence Laigo, ancienne responsable des relations extérieures de la confédération, entrée au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem pour suivre les questions européennes ; ou encore Jacky Bontems, ancien numéro deux de la maison – connu pour avoir été l'homme des purges internes ayant suivi la réforme des retraites de 2003 –, embauché par le commissariat général à la stratégie et la prospective. 

(source Mediapart)

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