vendredi 13 décembre 2024

ON SENT LA FIN DU REGNE !

 Le scénario avait bien commencé.

J'annoncerai le nom de nouveau premier ministre dans 48 heures. Le jour J, je m'envole en Pologne vendre un peu d'armements car la guerre est aux portes de l'Europe, en Ukraine.

J'annonce que je raccourcis mon séjour pour rentrer plus tôt en France. On attend une nomination, je suis au centre du jeu, suspense …

Finalement, je dis que je me prononcerai demain ! J'ai toujours aimé le théâtre (de boulevard) et ses rebondissements.

Lendemain, (la nuit porte conseil), à 5h30, j'appelle François pour lui dire qu'il ne sera finalement pas Premier ministre. Je lui dis de passer à 8h30 prendre le petit déjeuner avec moi. Pas très calme, entre croissants et café, je lui fais part des ministres que je souhaite voir dans son gouvernement. François repart une heure et demi plus tard, très énervé.

Il revient à l'Elysée vers 11h30 pour m'annoncer que, s'il n'est pas nommé, son groupe MODEM – 36 députés sur 577- quittera le « bloc central (EPR/Renaissance- Modem-Horizons) ». Pour aller où ?

Je me retrouve avec ce jeu de cartes avec cinq têtes.

A 12h40, j'envoie une dépêche de l'Elysée où je nomme...François Bayrou, Premier Ministre !


Michel Barnier (LR-très à droite) devait rassembler un peu le RN/FN vers lui avec un Wauquiez qui ne se sentait plus et un Retaillau qui faisait l'affaire, mais ça n'a pas pris. Alors, pourquoi pas François pour qu'il ramène quelques socialistes PS vers lui, comme par exemple Hollande et ses quelques fidèles, car on a déjà oublié son « bilan » quand il était président. Comme cela, à la prochaine Présidentielle, ils pourront se prévaloir d'être à nouveau un parti de gouvernement (ils accepteront peut-être un ou deux ministères ...ou pas !) et présenter un candidat. Ainsi, la gauche sera divisée - la rupture semble déjà entamée- et un candidat du clan libéral-capitaliste aura toutes ses chances et mes commanditaires me diront que j'ai mis en place une bonne stratégie..

C'est sûr que j'étais maître du jeu et des horloges, mais un peu moins maître du jeu maintenant, car la marge de manœuvre se réduit. Mais après moi, le déluge !

Bon, le scénario est un peu imaginé, mais peut-être pas si loin de la réalité des faits. A voir …

François Bayrou * , 4ème premier ministre en 1 an, même âge que Barnier / 73 ans, fera la même politique, même si le vocabulaire et l'attitude seront légèrement différents. Ses quelques députés ** se frottent déjà les mains, car ils auront quelques postes avec tous ses avantages matériels et financiers, avec la déférence en plus !

Aujourd'hui, c'est cela la politique, du théâtre de boulevard entre apparatchicks.

Jamais on ne parle de programme, d'autres alternatives, d'une autre vision, d'institutions plus adaptées depuis 1958, de démocratie, de respect des urnes et de l'expression du peuple.

Nous sommes en France, décembre 2024. 

L'avenir n'est pas écrit...


________________________________________________________________________________

* FRANCOIS BAYROU, un politicien de droite, bien sûr.

"François Bayrou, professeur agrégé de lettres classiques, député des Pyrénées-Atlantiques entre 1986 et 2012, président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques de 1992 à 2001, député européen de 1999 à 2002 et maire de Pau depuis 2014. Entre 1993 et 1997, sous les gouvernements de droite de Balladur et Juppé, il est ministre de l'Éducation nationale et chef du Mouvement démocrate (MoDem) depuis 2007. Il est candidat à trois reprises à une élection présidentielle. En 2002 pour l'UDF, il score 6,8 %. En 2007, il finit troisième avec 18,6 % et en 2012, il recueille 9,1 %. En 2017, il soutient Emmanuel Macron, qui le nomme ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice, quelques mois. Mais, il passe en justice dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen. En 2020, il est nommé Haut-Commissaire au Plan par Emmanuel Macron. "

(source Wikipedia)


** Liste des députés Modem - qui sera quoi ?


dimanche 8 décembre 2024

CASSE-TETE ou CASTETS *

"PLUS RIEN NE M'ETONNE" chante Tiken Jah Fakoly quand il parle de la division politique coloniale de l'Afrique. Avec l'expérience d'un certain âge, je dirais la même chose par rapport à la situation politique en France : "plus rien ne m'étonne", car tout ce qui se passe ressemble à du réchauffé, rien de nouveau, mais malheureusement comme on dit : l'histoire se reproduit quand on n'interroge pas la mémoire !

1981, l'espoir du changement profond enfin face au passé carcan moral, un système royal : deux ans qui ont suivi avec des initiatives de rupture et puis, ça a sombré dans une financiarisation mondialisée. Trahison du PS une première fois. 

2002 : le chantage Le Pen et un Chirac qui promettait une politique pour tous. Tu parles : la maison a brûlé et il a regardé ailleurs aussi. Trahison de l'UMP. 

2022, chacun pour sa pomme et la division a accouché d'une royauté totalitaire qui a perduré avec le même chantage habituel contre le RN-FN. Mais en y intégrant une deuxième dimension : "l'extrême-gauche", vocabulaire non plus attribué à LO et NPA mais à une composante du "front républicain" pour minimiser le RN-FN lors de l'élection législative de 2024. 

Et puis, nous voilà fin 2024 à la recherche d'un deuxième gouvernement illégitime au vu du résultat de l'élection législative (après 3 mois) et on peut s'attendre à une coalition de traîtres et de carriéristes qui vont encore une fois nous fourvoyer. Ces politiciens égotiques ont déjà oublié que un soir de 2022, ils n'existaient plus, ils "pesaient" moins de 3% et les voilà qui veulent de nouveau être au centre du "jeu" et se désolidariser de ceux qui les ont accueillis, hébergés, nourris !!!! Merci qui ? 

Non, plus rien ne m'étonne, c'est du ressassé dans sa forme la plus détestable. Demain, le PS, le PC, et même EELV vont se renier et se coaliser avec ceux qui ont mené pendant des années une politique anti-sociale, libérale des actionnaires, qui ont imposé de force deux ans de travail de plus à tous, qui ne veulent pas d'impôts ou de participation financière des plus riches en solidarité du pays.....Merci qui ? 

Et on mettra un nouveau premier ministre de la même génération que le précédent pour rassurer en disant le vieux "sage". Mais nous, les vieux, on a vécu toutes ces trahisons et j'espère que les jeunes générations ne se feront pas leurrer. Mais vu leur ignorance politique et la puissance de la propagande médiatique, s'ils ne réagissent pas, plus rien ne m'étonnera...

Mais l'avenir n'est pas écrit !

 
 
 

 
____________________________________________________________________________________ 

* Pour celles-ceux qui ont oublié ce qui s'est passé cet été, Julie CASTETS était la candidate pour le NFP (PC-LFI-EELV-PS / 182 députés) au poste de Première Ministre qu'elle aurait dû devenir en fonction de la Constitution. Mais....le roi a décidé de nommer un premier ministre d'un groupe qui compte 47 députés et demain probablement d'un groupe qui en compte encore moins. Plus rien ne m'étonne.....

jeudi 5 décembre 2024

ALZHEIMER, MAIS PAS POUR TOUT LE MONDE

Début juillet 2024, à la suite de la dissolution décidée par le roi-président qui espérait retrouver une majorité à l'Assemblée Nationale, les françaises et français retournent aux urnes pour l'élection législative des députés. Mais le résultat est à l'opposé de ce qu'avait prévu M. Macron : le Nouveau Front Populaire-NFP (PC-LFI-EELV-PS) obtient le maximum de députés 182, le Rassemblement National-RN-exFN en obtient 143, le clan Macron (Renaissance-EPR/ MODEM/Horizons) est en minorité avec 121 députés et Les Républicains LR en ont 47...D'après les principes de la démocratie qui respecte le résultat des urnes, de la voix du peuple, de la Constitution de la République Française, le premier ministre devrait donc émaner du groupe le plus nombreux, à savoir le NFP et sa candidate Lucie Castets. Mais le roi-président a peur du programme de justice sociale, fiscale, écologique du NFP et nomme un premier ministre issu du 5ème groupe à l'Assemblée /LR, Michel Barnier. Un résultat totalement illégitime qui se moque du résultat des élections : à quoi servent-elles encore si c'est pour ça ? Bien entendu, le roi-président avait à nouveau réitéré sa stratégie de « front républicain » contre le RN. Mais avec ce déni des votes, cela ne fonctionnera plus dorénavant et un grand pourcentage d'électeurs se sont sentis usurpés, volés, trahis, invisibilisés, bafoués...

 


 

Il ne faut pas oublier cet événement anti-constitutionnel, anti-démocratique qui s'est produit cet été avec la nomination du LR Barnier qui a mis en place un gouvernement très à droite et à l'écoute du RN.
Bien sûr, la caste, l'oligarchie des très riches étaient satisfaits, la politique de leur pion Macron pouvait se poursuivre. Et avec la complicité de la propagande quotidienne des merdias qui leur appartiennent, ils ont distillé la petite musique de l'austérité, de l'endettement, des efforts à faire pour que le pays ne s'écroule pas, mais sans toucher ou demander une participation solidaire aux grandes fortunes, aux entreprises qui ont palpé CICE et allègements divers sans contreparties et qui même, une fois encaissé les aides publiques, ont mis en place des plans de licenciements massifs.Sans compter toutes les mesures annexes qui précarisaient encore plus en diminuant tous les services publics. Mais tout cela était « indispensable », « un effort à faire pour réduire le taux d'endettement », etc ...etc...etc...Petit à petit, le NFP disparaissait des Unes des journaux et on n'entendait plus qu'un son de cloche , « la voix de son maître » servie par les perroquets des « éléments de langage » de ces députés du clan macronien, des arrivistes-carriéristes hypocrites, cyniques jusqu'à l'obscénité.
Leur temps était compté et ce gouvernement illégitime n'aura duré que 91 jours, destitué comme celui de Pompidou il y a 62 ans : il est temps de passer à une 6ème République pour changer les institutions de 1958 !
La censure du gouvernement LR Barnier a été votée par 331 députés soit 43 de plus que la majorité requise de 288 voix. Avec 325 voix pour les NFP-RN, cela veut dire que même quelques députés du clan Macron ont voté la censure.
Le respect des votes des français-es a enfin été remis à l'ordre du jour. Fin de l'acte 01 du deuxième quinquennat !
 
 

 
Après M. Barnier qui a utilisé les merdias la veille du vote de la censure, en parlant aux télévisions depuis Matignon, le lendemain de la censure votée et donc de la destitution du gouvernement , c'est au tour du roi-président de parler à la TV depuis l'Elysée. Va-t-il annoncer de suite le nom du nouveau premier ministre nommé par lui avant l'inauguration en grande pompe de la réfection de Notre Dame de Paris samedi où il va chercher l'inspiration divine pour une remontée de sa déchéance, de la chute vertigineuse de sa « côte de popularité » !
 
Depuis des semaines, ça piaffe d'impatience parmi les carriéristes, les Attal (EPR), Jadot (EELV), Vallaud (PS) qui rêvent de loger à Matignon, tout comme Lecornu, le fidèle de Macron, ou encore Retailleau, Cazeneuve et même Bayrou. On pense aussi au banquier-maire heureux, François Barroin, mais qui n'a probablement pas envie de s'emmêler dans ce tas de nœuds inextricables.
Bien sûr, la logique constitutionnelle devrait mettre Lucie Castets à la tête d'un nouveau gouvernement de gauche qui appliquerait le programme du NFP qui était chiffré et validé par pas mal d'économistes. Mais il taxait et faisait participer les grosses fortunes, les très riches, redonnait du pouvoir d'achat tout en renforçant les services publics et de proximité. Bref, tout à l'opposé des programmes libéraux-capitalistes-polluants du roi-président Macron. Pourra-t-il tenir encore 3 ans et même jusqu'à juillet 2025 où pourront avoir lieu de nouvelles élections législatives, à moins qu'il ne démissionne avant, ce qui est peu probable, vu le personnage égotique.
 
L'avenir n'est pas écrit...
 

 

mardi 3 décembre 2024

MACRON saison 02

 Déjà la saison 01 n'était pas terrible, mais alors là pour la saison 02 les scénaristes ne se sont pas fatigués car dès la première partie, on devinait la suite et la chute n'aura rien de surprenant.

Les épisodes se succèdent, mais ça ronronne, les personnages ne sont pas charismatiques et on s'ennuie profondément car on devine tous les soit-disants rebondissements. On a beau suivre les voyages du roi-président pendant les pauses du scénario, mais ses rencontres avec le fasciste argentin, ses démarchages commerciaux ne sont guère excitants. Même sa visite en Arabie Saoudite en plein cash ne nous font pas rêver aux mille et une nuits, mais plutôt à Ali Baba et les 40 voleurs....

Après l'épisode de la dissolution puisque, quand le roi-président parlait, plus personne ne l'écoutait, il a trouvé donc cette stratégie pour prendre le large. Et il va faire de son deuxième et dernier mandat, celui des voyages coûteux de représentativité, d'ambassadeur et représentant commercial du pays, après s'être fait jeter d'Afrique (et d'ailleurs!).

Le vote des législatives donne au bloc de gauche, le Nouveau Front Populaire ( PC-LFI-EELV-PS) le maximum de députés à l'Assemblée Nationale et donc le roi-président devait nommer un-e Premier-e Ministre dans ces rangs pour appliquer leur programme. Mais cela est inconcevable pour l'oligarchie des plus riches qui ont fait élire et soutiennent le roi-président Macron. Alors, il nomme un pion éjectable, un retraité de la politique sans goût, sans saveur, histoire d'occuper le terrain et de le laisser se débrouiller dans la mouise qu'il a crée : ça se déchaîne parmi les prétendants ambitieux ( Attal, Darmanin, Wauquiez, Ciotti, Philippe, ….) et au final tout le monde est frustré !!!

Le Premier ministre fait durer le débat budget à l'Assemblée Nationale, mais tout ce qui est validé est annulé lorsqu'il transmet la copie initiale au Sénat et quand le texte revient à l'Assemblée, il le fait adopter sans vote, sans nouveau débat par le système anti-démocratique du 49.3 (comme ses prédécesseurs). La suite logique est donc le dépôt de motions de censure et en cas de vote majoritaire (289 voix), le gouvernement est destitué. C'est logique, c'est normal, puisque toute la Constitution de notre République a été dévoyée : résultat des urnes pas respecté, manifestations retraite gigantesques pas considérées, nomination d'un gouvernement à l'autre extrême du choix des votes, recherche de complicité auprès de l'extrême-droite, ignorance totale du bloc le plus nombreux des députés, cela n'a tenu que 3 mois avant la chute.

Il y aura peu de rebondissements dans les épisodes suivants puisque il n'y a pas de nouvelle dissolution possible de l'Assemblée Nationale avant juillet 2025. Le roi-président n'a que peu de solutions : il nomme un nouveau premier ministre et ce sera exactement pareil que le trimestre qui vient de s'écouler ou ….il démissionne pour de nouvelles élections présidentielles en sachant que le NFP et RN ont leurs candidats mais que dans son clan Renaissance-EPR, MODEM, HORIZONS, ça se bouscule entre Attal, Philippe, Bayrou, Darmanin, ainsi que chez les alliés LR entre Retailleau et Wauquiez, ça va grincer et sans compter les apparatchicks opportunistes de la « caution de gauche » Cazeneuve et Glucksmann qui attendent au portillon ou même, sans aucune honte, en espérant qu'on a oublié, se pointe encore un ex-président Hollande !!!!

Bien sûr, la logique serait de nommer un-e premier-e ministre issu du NFP en fonction des résultats du vote précédent, mais pour cela M. Macron est sourd et aveugle : ses commanditaires sont fermes là-dessus, ils ne veulent pas d'une politique de justice fiscale, sociale où ils seraient mis à contribution, non, surtout non.

Donc, ce sera anti-constitutionnel jusqu'au bout, anti-démocratique jusqu'au bout, mais la situation bloquée à présent est bénéfique pour les retraités, les entreprises, les collectivités puisque on restera sur les dispositifs de 2024, il n'y a guère que pour ceux qui payent des impôts où il y aura une augmentation (mais qui se serait de toute façon trouvée dans l'augmentation des taxes et déremboursements divers).

Il est temps de passer à une 6ème République, à un programme de rupture plus juste, plus solidaire, plus social, plus écologique, plus....à l'écoute des GENS et non de la classe financière mondialisée qui ne fait preuve que de cynisme obscène depuis des mois, des années...Cette mascarade depuis ce printemps, ça suffit et même si le roi-président demande les pleins pouvoirs (en temps de crise) selon l'article 16, la durée est limitée à trois mois.

L'avenir n'est pas écrit, mais le choix des scénarios se réduit...

Que sera la saison 3, mais qui la regardera encore ?

 


 

vendredi 29 novembre 2024

FRONT REPUBLICAIN : dead and gone.... *

 

Ah oui, c'était beau. On entendait des personnes qui disaient : «  mais oui votez même des gens qui sont centristes ou même du clan Macron (Modem, Horizons, Renaissance-EPR), même LR Les Républicains, pour faire barrage au RN-Front National. » On aurait pu croire à une communauté attachée aux institutions de la République, à la Constitution. Bien sûr, moi, on ne me la faisait pas, vu que c'est le même scénario à chaque fois, et depuis des années. Mais dans ce pays de propagande, la mémoire s'efface très vite dans le flux de promesses et de déclarations contradictoires. 

Et donc, dès le lendemain de ces dernières élections (législatives, à la suite de la dissolution décidée par le roi-président), le groupe aux députés les plus nombreux aurait du voir un-e de ses représentant-e-s être nommé-e premier ministre et en mesure de proposer un gouvernement. Mais voilà le mot « républicain » n'a plus de sens, et la loyauté affichée, déclarée AVANT les élections n'a plus de valeur APRES les élections...

 


 

Pourquoi voter encore, d'autant plus qu'on nous fait le chantage « contre » quelqu'un-e à chaque fois ! Et après chaque élection, même résultat. On ne tient aucunement compte de ce contexte et on fait comme si rien n'avait eu lieu. Nous sommes bien dans un régime totalitaire où le roi-président sursoit aux résultats des élections et fait ce qu'il veut. Donc, le front « républicain » , c'est bien fini pour toujours !!!

Nous avons un pays où des milliers de personnes étaient dans la rue pendant des semaines pour protester contre la réforme des retraites. Et hier, lors de la remise en question de cette réforme (dans la "niche parlementaire" de LFI), les députés élu-e-s grâce au « front républicain » ont tout fait pour empêcher tout vote sur le retour de la retraite à 62 ans en déposant des centaines d'amendement développés longuement afin de faire durer jusqu'à minuit : trop tard pour un vote selon les textes du Parlement. Merci qui ? 

Merci le MODEM-Bayrou, HORIZONS-Philippe, RENAISSANCE/EPR-Attal, LR-Wauquiez ! Et l'image est encore pire quand on voit ce député MODEM-Nicolas Turquois- se déplacer pour aller se battre contre un député LFI- Antoine Léaument, alors on comprend que ces députés élus grâce au « Front Républicain » se retournent violemment aujourd'hui contre ceux grâce à qui ils sont là. 

 


 

Il faut bien comprendre que la France est un pays en rupture totale,  avec une oligarchie soutenue par ce petit groupe bourgeois rassemblé au centre et qui veulent continuer à manger dans la main du maître qui les soigne particulièrement....Ils-elles ne méritent plus aucun respect tant ils-elles renient tout ce qu'ils-elles prônent en promesses, lors de leurs déplacements petits fours-vin blanc et coupe de rubans inauguraux !!!!

Aujourd'hui, on est dans le pire : on a un gouvernement LR (le parti qui a le plus petit nombre de députés quasiment) au détriment de ce que la Constitution, nos institutions auraient du produire, un gouvernement Nouveau Front Populaire. Et ce petit groupe s'abstient ou vote la politique dictée par l'extrême-droite RN qui impose ses « lignes rouges ». Et le premier ministre Barnier s'accroupit devant La Pen. 

 


 

Le soit-disant front républicain était sensé se battre pour empêcher le RN d'arriver au pouvoir et le résultat est que les apparences sont sauves – le premier ministre est LR!!!!- mais la politique est dictée par le RN. Le chantage contre se transforme en vote pour !!!!!!  Et tous ses complices de l'oligarchie s'aplatissent devant le parti d'extrême-droite comme l'a bien illustré ce député MODEM en s'en prenant à un député qui est dans le groupe majoritaire spolié par leurs mensonges et trahisons. Le front républicain n'existe pas, plus et on a un gouvernement de la droite la plus extrême qui fait plus que pactiser avec le RN pour se maintenir encore un peu sur le devant la scène. Vous connaissez le nom des ministres ? Vous savez ce qu'ils ont fait ? 

Quelle honte que cette France-là : où est passé le pays des lumières, de la démocratie, des philosophes et de la pensée, de l'imagination innovante, de notre "art de vivre" ??? 

 

Macron a géré le pays comme un banquier, comme s'il avait à faire à une entreprise, en menant une politique au seul profit d'une minorité argentée au détriment de la majorité de la population qu'il a rendu en esclavage forcé par la mise en précarité sachant que plus un pays est en difficulté, moins il va se mobiliser dans des actions collectives, chacun cherchant à s'en sortir comme il peut d'abord.

 


 

Baisser les taxes d'Etat sur le prix de l'électricité et « en même temps » baisser les prises en charge de l'Aide Médicale d'Etat pour les démunis, on a compris la démagogie pour faire plaisir à l'extrême-droite et en ignorant TOUT du programme du NFP (qui a gagné les élections je le répète) qui demandait justice fiscale, justice sociale, mesures environnementales, changement dans les institutions de cette royauté qui n'a plus rien de parlementaire. 

La rupture est prononcée, la suite n'est pas écrite, mais le ciel s'assombrit ...et un peu partout sous différentes formes.

On peut faire semblant d'ignorer tout cela, mais ne soyez pas surpris si ça explose et vous n'en réchapperez pas, personne...

 

 ____________________________________________________________________________________

  en anglais puisque de plus en plus d'expression sont utilisées aujourd'hui pour faire branché, mode, ....

mardi 12 novembre 2024

ABDIQUER ?

C'est un peu la stratégie actuelle (nous faire abdiquer) qui va mener je ne sais où quand on pense globalement.

      *  Elections et ignorance des résultats, une atteinte au fonctionnement des institutions.

  • Un gouvernement - à droite toute – à l'opposé de ce qui est exprimé dans le vote populaire (une voix = un vote) des urnes, donc illégitime, légal au sens d'une procédure qui date de 1958 et jamais utilisée précédemment.

  • Un pourrissement du débat parlementaire : on laisse discuter, voter des textes du budget 2025 par une Assemblée Nationale désertée par les partisans de ce gouvernement qui savent que lors du vote du texte de fin des débats budgétaires, ils seront là pour voter CONTRE (les députés EPR, HORIZONS, MODEM, LR et RN) et le texte ira ensuite au Sénat (majoritaire à droite) qui reprendra la mouture initiale de Barnier-Wauquiez-Le Pen, en oubliant le long travail des députés présents à l'Assemblée Nationale. Et pour finir, le texte reviendra en deuxième « lecture » à l'Assemblée Nationale pour un vote de validation qui sera probablement appliqué à ce moment-là par le processus 49.3 (sans vote, sans débat) ou par un vote POUR (le texte initial) par les mêmes EPR, HORIZONS, MODEM, LR et RN...

Pas étonnant qu'au bout d'un moment, devant cette mascarade cynique, on abdique.

Et cela d'autant plus que ce qu'on entend autour de soi est la répétition de la propagande journalière des merdias, les fournisseurs (commanditaires) du gouvernement et « amis » du roi-président qui voyage beaucoup depuis qu'il a crée le chaos institutionnel.

Quand en plus, on y adjoint génocide et dictateurs, amplification des phénomènes climatiques sans aucune action sur les causes du réchauffement climatique et ses catastrophes mortifères, alors on a de quoi se poser de multiples questions, de s'interroger sur quel avenir, de …...ou de se retrouver fourmi, insecte éphémère, valeur d'ajustement, inutile, déconsidéré, impuissant, …

 



« Que reste-il de nos amours, que reste-il de nos beaux jours, …. ».

« Les Jours Heureux » sont bien loin et inconnus pour la plupart des gens en ce XXIème siècle.

Et celles et ceux qui en sont issus, encore vivants, n'ont plus droit à l'expression, leur temps est révolu !




Alors, on regarde la « jeune génération » et on est dubitatif car les voies empruntées sont multiples et si certains cheminements sont jouissifs et résilients, d'autres sont à la mesure de cette civilisation occidentale qui avance vers un mur de ressources finies !

« L'imagination au pouvoir ». Mais pour être imaginatif, il faut être LIBRE et ça, ça veut dire quoi pour vous : ETRE LIBRE ?

 


 

J'aime beaucoup le slogan qui me fait toujours sourire quand je l'entends sur ma webradio préférée, sing-sing bis : « règle numéro un : jamais mollir ! »


L'avenir n'est pas écrit...

samedi 2 novembre 2024

USA : une image déplorable d'un pays divisé

 

DEPORTATION MASSIVE DANS L'AMERIQUE "OCCUPEE" !
 
"Le premier jour de ma re- élection, j'organiserai une déportation massive de tous ceux qui sont venus occuper les USA " et d'ajouter clairement qu'il n'y aura ainsi" plus de musulmans, plus de mexicains, plus de latinos, plus de palestiniens, plus de juifs, plus de porto-ricains" dans ce pays : l'Amérique aux américains ! Porto Rico est une île d'ordures, dit-il encore et d'enchaîner blasphèmes et racisme. 
Choquer pour faire parler quotidiennement de lui, car une mauvaise pub reste une pub. Mais inciter à la guerre civile, la sécession, on l'a vu en oeuvre il n'y a pas longtemps lors de l'assaut du Capitole, un coup d'état dans la "plus grande démocratie du monde". Voilà Trump, le sécessionniste ! Oui, on en est là...
 
L'Amérique aux Américains :
 

 
 

 
 
 ELECTION PRESIDENTIELLE  : mardi 5 novembre 2024

Bien comprendre le système électoral américain
 
USA : AU PAYS DE L'INFORMATIQUE, UN SYSTEME DES GRANDS ELECTEURS
 
Bien sûr, les merdias français sont remplis d'articles, de visuels de la campagne présidentielle américaine, et surtout de Trump ! Ses meetings ne sont pas une déclinaison de son programme politique, mais un ramassis de mots orduriers, une suite d'insultes, de mensonges grossiers, de contenus qui choqueraient même en France. 
Mais voilà, ce millionnaire inculte a plongé son pays dans une scission qui laissera des traces entre deux amériques....Dans le pays de Google, Meta, Microsoft, Facebook, Apple, Amazon et autres, il n'y a pas de suffrage universel direct, mais un système de « grands électeurs » au final. 
Une élection à deux niveaux qui fait qu'on peut avoir un maximum de voix des électrices-électeurs sur l'ensemble du pays en nombre et ne pas être élu-e.
 
Ce sont donc en quelque sorte 51 élections présidentielles en même temps. 
Le nombre de voix dans un Etat donne un-e vainqueur-e, et ce sera le nombre de « grands électeurs » censés suivre ce premier niveau de vote qui comptera. On additionnera donc le nombre de grands électeurs pour chaque candidat-e dans chaque Etat et c'est cela qui validera l'élection.
 
Dans le collège électoral américain, il y a 538 grands électeurs (répartis comme dans le tableau ci-dessous) et pour être élu-e, il faut une majorité de 270.
 
Beaucoup d'américain-e-s ont déjà voté par correspondance (en 2020, 66 millions avaient voté par correspondance). On connaîtra les résultats mercredi matin 6 novembre prochain. 
Le processus se poursuivra par la validation formelle par les grands électeurs le 17 décembre, puis la certification par la Chambre des Représentants et le Sénat le 6 janvier, et finalement l'investiture (prêter serment) et installation à la Maison Blanche le 20 janvier 2025.
 
Nombre de grands électeurs par état :
 

dimanche 20 octobre 2024

QUELQUES TEXTES PUBLIES (sur ma page informative et critique FaceBook ! )

IL FAUT FAIRE DES ECONOMIES pour ne pas continuer à faire exploser la dette nationale : restrictions budgétaires et taxes supplémentaires est le projet Barnier. Voilà pour le global. Maintenant, le local. Les "collectivités territoriales" devront se serrer la ceinture et donc, pour nous la CeA (dont le président est LR comme ce gouvernement illégitime !) devrait étudier SES projets pour voir si ceux-ci (ou un certain nombre d'entre eux) sont importants, indispensables, utiles pour la population "gérée". Voilà déjà comment faire des économies en annulant :

* 8 millions € pour le projet de stade de biathlon au Champ du Feu
* 46 millions € pour l'aménagement plaisancier du Canal Markolsheim-Colmar
* 450 millions pour le projet Technocentre déchets nucléaires de Fessenheim
Mais bon, le bon sens, ce que les personnes du peuple disent ou suggèrent, ça n'a aucune incidence, puisque nous ne savons rien, nous ne maîtrisons rien, nous ne sommes pas dans les bureaux de décision, bref, invisibles et muets, et surtout tranquilles, voilà ce qu'on est censé faire, être.....
 
 

 
 
UN PRESIDENT NE DEVRAIT PAS DIRE çA !
C'était, je crois, le titre d'un livre sur Hollande. Mais, le contenu n'était pas à la hauteur de ce qu'on entend dans la bouche d'un ex-président, candidat à nouveau, à quinze jours d'une élection : "C'est une m..., la pire vice-présidente qu'on ait eu, dégage, t'es virée !" Oui, c'est Trump qui parle comme ça, il n'a aucun programme si ce ne sont des injures permanentes sur son adversaire. Et qui n'est pas loin de recréer une nouvelle guerre de sécession (on se souvient de l'assaut sanglant du Capitole), tant il monte une partie de son peuple contre l'autre. Quelle honte de voir ça, quel dégoût d'entendre ça. Dans le registre français, c'est plus cynique. Le chaos est institutionnel, puisque considéré comme légal quand un président ne tient aucun compte des résultats d'une élection. Il estime que les "gagnants" ne sont pas en état de présenter un gouvernement qui discute, qui présente un programme et le soumet point par point à l'Assemblée Nationale pour débats et votes. Non, il impose un premier ministre et il place son staff dans les différents ministères en acceptant des ministres LR en nombre avec la complicité stratégique de la droite extrême et du centre Modem et autres rescapés du macronisme grâce au "désistement républicain". Lundi, demain, le projet de budget 2025 sera présenté à l'Assemblée Nationale, en principe pour débat et vote, puisque le Premier Ministre Barnier a dit "respecter tout le monde" !!! A la Commission des Finances, les amendements votés ont changé le contenu du budget, la synthèse des travaux de la Commission a été rejetée (29 contre 22) et donc, pour passer en force la version "austérité" du plan Barnier (et Macron), on sait que ça sera par l'utilisation (légale) du 49.3 comme le gouvernement Borne, sans débat et sans vote !!! Et le Premier Ministre qui disait que son gouvernement ne serait pas celui des mots, mais des actes, commence bien mal, lui qui, après le rejet par la Commission a déclaré : " on n'est pas dans un concours Lepine fiscal !". Exemplarité, respect, petites phrases, interviews médiatiques, on a compris. Rien ne change, du bla-bla et derrière, la suite en pire ! C'est ça le respect républicain, de l'expression par le vote, des françaises et français. Merci qui ?
 
 

"IL FAUT S'ADAPTER" aux dérèglements climatiques.
ADAPTATION, voilà le mot "idéologique" utilisé pour masquer l'inaction gouvernementale depuis des décennies. MAIS, JAMAIS, on n'entend dans la propagande des merdias et des communicants (car c'est ce que sont devenus pas mal de "journalistes), parler des CAUSES, DE LA RACINE de ces dérèglements, alors qu'elles sont connues. AGIR POUR REDUIRE, PAS POUR S'ADAPTER ! Mais cela vise de grandes compagnies et des pratiques industrielles auxquelles ces gouvernements ne veulent surtout pas toucher. Alors, qui est responsable ?
 
extrait d'un article de MEDIAPART :
" Inaction coupable
Ces terribles inondations montrent également l’inaction climatique coupable du gouvernement. Alors que l’État français a déjà été condamné par deux fois en justice en 2021 pour carences fautives dans la lutte pour le climat, et que l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, le gouvernement Attal a en février dernier raboté de 2 milliards d’euros le budget dédié à l’écologie. Le Fonds vert, une enveloppe dotée alors de 2,5 milliards d’euros et destinée à accélérer la transition écologique dans les territoires, avait notamment perdu 400 millions d’euros.
Quant au budget 2025 porté par le premier ministre Michel Barnier, il prévoit d’amputer ce même fonds de 1 milliard d’euros. Au total, et à rebours de l’urgence climatique, le nouveau chef du gouvernement veut réduire l’an prochain de 1,9 milliard d’euros les aides publiques en lien avec l’écologie."
Et voilà, tout est dit !
 
Comment les ASSURANCES vont-elles indemniser tous ces sinistrés des dérèglements climatiques à répétition ? Ben, c'est simple, elles augmentent les tarifs et ceux qui SUBISSENT paieront plus ! C'est la logique capitaliste, libérale car on ne va pas faire payer celles, ceux qui sont la cause de ces dérèglements : attaquer les causes, c'est être radical !!! C'est qui ? Ben, ce sont les activités industrielles hyper-polluantes comme TOTALénergies, CMA-CGE -les tankers en mer, AIR FRANCE et autres avionneurs, FNSEA et mono-agriculture intensive, usine-élevage, les banques qui financent les projets mortifères, BNPParibas, Crédit Agricole, ....
 
 

 
 
"IL FAUT SUPPRIMER 100 000 POSTES DE FONCTIONNAIRES"
Qui dit ça ? PIERRE MOSCOVICI, président de la Cour des Comptes. Il vient d'où, lui ? Né en 1957-Paris, père psychologue, mère psychanalyste, lycée Condorcet, Sciences Eco, Institut Etudes Politiques, ENA, Cour des comptes...Lycéen, il milite à LCR (Ligue Communiste), puis PS (parti Socialiste), secrétaire national avant de rejoindre Macron (à droite toute !). Parcours politique opportuniste et financier : PS, député européen 94-97, 2004-2007, vice-président du Parlement Européen, ministre aux Affaires Européennes sous Jospin, président du pays de Montbéliard et député 1997-2007-2012. Directeur de campagne de Hollande (2012), ministre Economie, Finances Commerce Extérieur jusqu'en 2014 où il est nommé Commissaire Européen aux Affaires Economiques (sous Junker !) et finalement Macron le nomme Président de la Cour des Comptes en 2020 où il remplace Didier Migaud, aujourd'hui ministre de la Justice. Celui qui veut donc supprimer 100 000 fonctionnaires parade avec ses gardes en tenue d'apparat dans les palais dorés de l'Etat tout comme ces personnages donneurs de leçons. Si on fait l'addition de ce qu'il perçoit chaque mois, ça dépasse tout cynisme :
président de la cour des comptes : 14 500 € par mois
retraite de député du Doubs : 3 000 €/mois
retraite député européen : 1 700 €/mois
retraite ancien commissaire européen : 4 000 €/mois
Vous avez additionné ????
Du même ordre, la nouvelle ministre de l'Education Nationale veut supprimer 4 000 postes d'enseignants l'an prochain...à l'heure où il manque tout autant de profs depuis des années !
ET ON S'ETONNE QUE LA COLERE GONFLE, QUE LE RAS-LE-BOL GENERAL POUSSE VERS LE RN-FN (qui défend tout autant les riches et leurs avantages) pour celles et ceux qui iront encore voter.....car le "contre" ne marchera plus !
 
 
 
 
 
 
 
APRES LE VOL, CHACUN VEUT SA PART...
Elisabeth Borne pactise avec le RN-FN
Après le vol du résultat des élections législatives de juillet 2024, les quelques 46 députés (sur 577) LR (devenu La Droite Républicaine) râflent la plupart des postes ministériels ; les macroniens restent bien implantés dans les cabinets des ministères.
Mais le MODEM veut aussi sa part, puisque ses quelques députés ont tout accepté, votant « comme un seul homme » avec les députés de Macron depuis son élection en 2017.
En Alsace, nous avons 3 députés MODEM : Hubert Ott, Louise Morel et Bruno Fuchs.
Ce dernier, né en 1959, est le fils de l'ex-député, Jean-Paul Fuchs (UDF), bien connu à Colmar.
Journaliste à TFI en 1983, à La Cinquième en 1995, à France2 en 1998, il fonde une agence de communication en 2008 et crée un « think tank » (cercle de réflexion et conseils) en 2014, dénommé « observatoire du long terme » !
Et penser le long terme, Bruno Fuchs sait aussi comment l'appliquer à soi-même quand on est carriériste politique, fils de député.
En 2015, il accompagne le président Hollande lors d'un déplacement au Maroc.
En 2016, il apporte son soutien à Emmanuel Macron.
En 2017, après l'élection de Macron, il est élu député MODEM dans la 6ème circonscription du Haut-Rhin (Mulhouse-Illzach).
En 2021, il est élu Conseiller d'Alsace à la CeA
En 2023, député, il présente un rapport sur les relations France-Afrique auprès de la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée Nationale. Le journaliste politique alsacien, Emmanuel Delahaye avait alors décrit ce rapport comme étant « d'une condescendance post-coloniale digne d'OSS117 » !
En avril 2024, Elisabeth Borne (Mme 49.3/retraite64) est reçue à La Broque par la députée MODEM, Louise Morel avec la présence des élus invités. Qu'a-t-elle alors glissé à l'oreille de l'influente ex-première ministre ?
Juillet : Huber Ott, Louise Morel et Bruno Fuchs sont re-élus députés MODEM.
Octobre : rentrée parlementaire à l'Assemblée Nationale avec les votes internes des présidences des commissions. Postes très convoités. C'est le moment de demander SA part pour la complicité muette lors du vol (des élections) et de tous les votes pendant les mandatures précédentes.
Et là, on revient à Bruno Studer et à la Commission des Affaires Etrangères qui siège ce 9 octobre pour désigner son président (puisque l'ex-président est devenu Ministre des Affaires Etrangères!).
Et là, surprise des membres députés de la commission quand ils voyent Elisabeth Borne aller négocier avec la députée RN (Alexandra Masson) afin de faire élire....Bruno Fuchs MODEM. Ce qui a été acté dans la journée. Qu'a promis l'ex-premier ministre-députée au RN ?
Oui, en « observant le long terme », sur 10 ans disons (2014-2024), on voit que cela a bien réussi avec l'aide des jeunes pousses du parti, qui se voyent peut-être suivre les conseils de son « think tank » !!!
                        (sources : « la mare aux canards » / Le Canard Enchainé -16oct24)
 
 

 
ASSEMBLEE NATIONALE
On a compris le vol du résultat des élections. On a compris le coup d'Etat légal, mais illégitime. On a compris le retour à l'ancien monde de De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac...On a compris la stratégie du roi-président pour terminer sa mandature par des voyages à l'étranger et laisser le pays au LR et FN-RN... Il a trahi l'expression de celles et ceux qui votent encore. Il a gardé sa troupe rapprochée qui défend les intérêts des plus riches, la présidente de l'Assemblée Nationale, celui de Sénat et un premier ministre des temps anciens...Mais le Nouveau Front Populaire a quand même la majorité au Bureau de l'Assemblée Nationale (12 postes sur 22), la présidence de 3 commissions sur 8 : la Commission des Finances (Eric Coquerel-LFI), la commission des Affaires Economiques (Aurélie Trouvé-LFI), la commission des Affaires culturelles et éducation (Fatiha Keloua Hachi-PS), la clan Macron EPR a la présidence de la Défense, les Lois, le Développement Durable, HORIZONS récupère les Affaires sociales et le MODEM, Bruno Studer, les Affaires étrangères...
 
 

 
 
 
MACRON peut s'indigner par rapport aux massacres perpétrés
mais peut-être faut-il agir sur la racine (être radical !!!) et arrêter le commerce lucratif des armes. Avez-vous une idée de l'argent qui va à cette industrie mortifère ? En 2023, le total des dépenses mondiales d'armement a été de 2 443 milliards de dollars. En France, le budget de la loi de programmation militaire est de ...413 milliards d' Euros y compris l'armement nucléaire qui voit son budget augmenter de 52%.
Alors, les déclarations valent quoi, face aux réalités des chiffres ?
Du bla-bla-bla pendant que le bizeness enrichit et tue, détruit...
 

mardi 8 octobre 2024

NE PARLER QUE DE CE QUI SERT LA PROPAGANDE D'UN SYSTEME … pour qu'il perdure le plus longtemps encore possible !

LA GRECE, L'ESPAGNE par exemple : pourquoi on n'en entend que peu ?


Oui, la Grèce, on en a parlé lorsque Syriza a gagné des élections (2015) et que la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds monétaire international ) a mis à mal le plan de relance proposé par leur ministre de l'économie, Yanis Varoufakis, que Wolfgang Schaublé, ministre des finances allemand a tout fait pour qu'il ne puisse pas se mettre à l'oeuvre en étant même favorable à l'expulsion de la zone Euro d'un État qui ne parviendrait pas, selon lui, à redresser ses finances publiques. La situation en Grèce est explosive à la suite d'une précarisation drastique de la population grecque et d'une coupe chirurgicale dans tous les services publics d'Etat. C’est le conservateur Kiriakos Mitsotakis qui occupe maintenant le poste de Premier ministre depuis le 8 juillet 2019, succédant à Aléxis Tsípras, leader de Syriza (gauche radicale). Il est réélu pour un second mandat le 25 juin 2023. Et depuis, on ne parle plus de la Grèce. Pourtant, ce qui se passe et s'est passé dans ce pays doit nous interroger. La crise dans le pays est devenu une crise du sens, sur la vie, la dignité. Ce sont les jeunes, les minorités qui essayent de nouveaux chemins de résilience collective et construisent un autre monde possible autrement. Ils se positionnent aussi face à la re-montée du fascisme partout à l'oeuvre en Europe actuellement. « Nous devons inventer de nouvelles utopies, emprisonnés que nous sommes dans nos propres frontières personnelles intérieures ». Ne vivons plus comme des esclaves est devenu leur slogan et le titre d'un film que vous pouvez voir gratuitement en cliquant sur un de ces liens (1h30) : http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?rubrique16 et aussi https://www.youtube.com/watch?v=rpqk24qvoR4&t=2s

 


 

Et l'Espagne. Tout ce qu'on entend, c'est que 23 millions de touristes se sont rendus dans ce pays cette année : un record absolu ! Le pays est dirigé depuis quelques années par le socialiste Pedro Sanchez en coalition avec Podemos, la gauche radicale. Cela a engendré de nombreuses réformes sociales dont pas mal en faveur de la situation des femmes. En avez-vous entendu parler dans la presse, les merdias de la propagande en France ? Non ou quasiment pas.

 

 



Pourquoi on ne cite jamais ou très rarement ce qui se passe dans ces pays ? Parce que cela fait réfléchir, pose des questions qui nous concernent tout autant. « Il faut dire au peuple français que ce qui nous arrive va le toucher très bientôt » dit cette jeune femme grecque dans le film. On y est. Et de rajouter que si on se sent démuni, impuissant, il faut se lever, se réveiller et … au moins essayer.


L'avenir n'est pas écrit...


mercredi 25 septembre 2024

L'ECOLE DE LA VIE

 J'aimerais partager mon point de vue personnel sur ...l'école, à l'éclairage de mon grand âge !

« L'école, apprentissage de la vie », c'est ce qui était une sorte de slogan à un moment donné. Il est vrai qu'on est passé, dans les dénominations de notre école, de "Instruction Publique" à "Education Nationale" !

L'évolution de l'être humain, en exigences scolaires globales, c'est : parler, écrire, lire, calculer, connaissance de son environnement (naturel, géographique, historique, économique, social, politique, …).

Dans ces quelques mots, on voit toutes les possibilités « pédagogiques ». Les méthodes, les programmes, les évaluations, les examens, ...tout a été modélisé, uniformisé, valorisé, …

Quelle est encore la part de chaque être dans ces processus d'apprentissage ?

Le maître enseigne, partage ses savoirs, l'élève emmagasine et répète. 

Dis ainsi, c'est très dur à entendre et caricatural à plus d'un titre. Mais...

 



Partir des besoins, des envies des enfants, construire des stratégies hypothético-déductives, être hors des murs le plus souvent, provoquer la créativité, l'inventivité, les questionnements préalables aux apprentissages, interroger la mémoire de l'évolution, les règles essentielles du vivre ensemble, respecter les rythmes individuels et les temps de repos, d'isolement, ….

Le cadre scolaire, les effectifs chargés, sont des barrières à tout cheminement un peu différencié.


J'aimerais tellement me dire que je suis complètement décalé, que tout a changé, qu'aujourd'hui on est bien plus loin, on a tout compris et on laisse entière liberté aux enseignants de choisir leur façon de partager, d'élargir les cadres, d'accompagner les enfants qui leur sont confiés.

Mais, j'ai aussi l'impression qu'il n'y a plus cette confiance ; qu'aujourd'hui, les hauts fonctionnaires et ministres demandent aux enseignant-e-s d'être des exécutants, des outils de mise en œuvre de directives imaginées dans des lieux éloignés des réalités quotidiennes et d'une pensée globale. On change, on expérimente, on évalue selon des critères ciblés, et on s'éloigne de plus en plus de ce qu'ont besoin des jeunes enfants, de leurs questionnements, de leurs envies, de leur créativité, de …

 



Bien sûr, je ne suis plus du métier, éloigné des pratiques quotidiennes, et peut-être que je ne vois que contrôles, tri et classifications, obligations de services et de contenus, hiérarchisation...

J'ai l'impression que les « penseurs de l'école » sont plus dans un processus de formater les esprits, encadrer, classifier, que d'ouvrir, libérer les initiatives, établir la confiance dans la diversité des méthodes  « d'apprentissage de la vie ».


Et cet apprentissage passe bien par : parler, écrire, lire, calculer, connaissance de son environnement (naturel, géographique, historique, économique, social, politique, …).

Un-e enseignant-e sait comment organiser tout cela.

Faire confiance, laisser la liberté d'inventer, de faire, de mettre en oeuvre.

Foutez la paix aux enseignant-e-s ! 

C'est pas des conseils qu'il leur faut, mais des moyens ....