mercredi 25 septembre 2024

L'ECOLE DE LA VIE

 J'aimerais partager mon point de vue personnel sur ...l'école, à l'éclairage de mon grand âge !

« L'école, apprentissage de la vie », c'est ce qui était une sorte de slogan à un moment donné. Il est vrai qu'on est passé, dans les dénominations de notre école, de "Instruction Publique" à "Education Nationale" !

L'évolution de l'être humain, en exigences scolaires globales, c'est : parler, écrire, lire, calculer, connaissance de son environnement (naturel, géographique, historique, économique, social, politique, …).

Dans ces quelques mots, on voit toutes les possibilités « pédagogiques ». Les méthodes, les programmes, les évaluations, les examens, ...tout a été modélisé, uniformisé, valorisé, …

Quelle est encore la part de chaque être dans ces processus d'apprentissage ?

Le maître enseigne, partage ses savoirs, l'élève emmagasine et répète. 

Dis ainsi, c'est très dur à entendre et caricatural à plus d'un titre. Mais...

 



Partir des besoins, des envies des enfants, construire des stratégies hypothético-déductives, être hors des murs le plus souvent, provoquer la créativité, l'inventivité, les questionnements préalables aux apprentissages, interroger la mémoire de l'évolution, les règles essentielles du vivre ensemble, respecter les rythmes individuels et les temps de repos, d'isolement, ….

Le cadre scolaire, les effectifs chargés, sont des barrières à tout cheminement un peu différencié.


J'aimerais tellement me dire que je suis complètement décalé, que tout a changé, qu'aujourd'hui on est bien plus loin, on a tout compris et on laisse entière liberté aux enseignants de choisir leur façon de partager, d'élargir les cadres, d'accompagner les enfants qui leur sont confiés.

Mais, j'ai aussi l'impression qu'il n'y a plus cette confiance ; qu'aujourd'hui, les hauts fonctionnaires et ministres demandent aux enseignant-e-s d'être des exécutants, des outils de mise en œuvre de directives imaginées dans des lieux éloignés des réalités quotidiennes et d'une pensée globale. On change, on expérimente, on évalue selon des critères ciblés, et on s'éloigne de plus en plus de ce qu'ont besoin des jeunes enfants, de leurs questionnements, de leurs envies, de leur créativité, de …

 



Bien sûr, je ne suis plus du métier, éloigné des pratiques quotidiennes, et peut-être que je ne vois que contrôles, tri et classifications, obligations de services et de contenus, hiérarchisation...

J'ai l'impression que les « penseurs de l'école » sont plus dans un processus de formater les esprits, encadrer, classifier, que d'ouvrir, libérer les initiatives, établir la confiance dans la diversité des méthodes  « d'apprentissage de la vie ».


Et cet apprentissage passe bien par : parler, écrire, lire, calculer, connaissance de son environnement (naturel, géographique, historique, économique, social, politique, …).

Un-e enseignant-e sait comment organiser tout cela.

Faire confiance, laisser la liberté d'inventer, de faire, de mettre en oeuvre.

Foutez la paix aux enseignant-e-s ! 

C'est pas des conseils qu'il leur faut, mais des moyens ....





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