jeudi 19 septembre 2024

CE N'EST PAS LE TEMPS QUI COMPTE, MAIS CE QU'ON EN FAIT

 "Quand tu ne sais plus où tu vas, souviens-toi d'où tu viens." dit un proverbe africain.

J'ai aussi une chanson dans la tête qui disait : « on est bien peu de chose... »

Dans toutes les situations, il est important de ne pas oublier l'évolution de l'espèce « humaine » -d'où nous venons- et que notre temps sur cette planète Terre est très court, qu'il faut être humble si on est réaliste. Cela relativise beaucoup de questions qu'on peut se poser.

 



Je regarde le ciel bleu, pas un nuage et cette immensité.

Je sens la chaleur du soleil et je me dis qu'il est très, très loin et pourtant il me chauffe et m'éblouit.

Je regarde le ciel dégagé, rempli d'étoiles et elles sont innombrables. Et cet étrange impression de voler dans l'espace tout en me tenant debout ancré dans le sol.

Oui, il y a ce cosmos dans lequel dérivent des magmas divers dont des planètes comme la nôtre, la Terre.

Face à cet espace infini, on se sent très « petit », quasi insignifiant et ça interpelle, ça nous questionne quand même un peu, non ?

 



Sur notre Terre, on a une richesse incommensurable, de l'air respirable, de l'eau potable qui nous permettent de « vivre », d'exister ! Et des multitudes de plantes, d'animaux, d'espèces très variées.

Nous sommes des êtres vivants comme les animaux dont nous faisons partie. Nous sommes fragiles et dépendants. Pour arriver à une certaine autonomie première, marcher sur deux pieds, parler, se nourrir, il nous faut un certain temps, bien plus que pas mal d'autres animaux qui se mettent sur leurs pattes de suite.

L'évolution de l'espèce humaine a été très lente, très longue...

La connaissance progressive de plantes, de baies, de fruits, de racines a permis la survie de l'espèce. La mise en œuvre de stratégies a permis de se défendre un peu contre les autres animaux prédateurs. La découverte du feu a été primordial dans un premier temps. De cueilleur, l'être humain est devenu chasseur, a pu cuire des aliments et être moins atteint par des maladies. De nomade, petit à petit, il s'est sédentarisé en petits groupes qui se sont organisés en solidarité, se sont « socialisés » en inventant des règles de vie commune. Leurs ressources venaient de la nature et de l'apprentissage de l'élevage.

Les petits groupes, ces communautés primitives d'une cinquantaine de personnes, ont commencé à échanger entre eux. En augmentant en nombre, certains sont allés sur de nouveaux territoires pour s'établir ailleurs où les ressources de survie étaient suffisantes pour la communauté.


Dans les cycles « naturels », toutes les espèces ne sont pas égales. Il y en a qui ont une existence de quelques jours, d'autres quelques années, mais aucune n'est « immortelle » ! Il y a aussi des arbres centenaires, des montagnes millénaires et quelques rares êtres humains qui dépassent un peu les cent ans.

 



Je ne vais pas développer ici toute l'histoire des civilisations humaines qui se sont succédé. Les inventions diverses, les voyages plus lointains en bateaux, les constructions, l'exploitation des ressources ont changé progressivement et en accélération constante, cela a impacté profondément notre façon de vivre, de se comporter, de penser.

La densification de l'habitat, la concentration dans des villes, dans des régions, l'industrialisation, l'électricité, le pétrole, le gaz, les armes, la numérisation, la centralisation des contrôles, le monopole de productions, les monocultures, … La liste est longue des transformations profondes qui ont bouleversé l'être humain et qui a peu à peu perdu toute ...son humanité !


Ne jamais oublier d'où l'on vient, ne pas ignorer que notre temps d'existence est très court, cela permet de mieux se situer, de beaucoup relativiser et de pouvoir apprécier les choses « simples ». Et puis, et puis, et puis surtout, avoir une conscience aiguë que nous sommes dépendants de notre environnement naturel, des plantes, des animaux, des ressources naturelles, de la qualité de l'air et de l'eau.


La question est toujours : de quoi avons-nous besoin ? 

Les réponses vont être très diversifiées, elles sont révélatrices de l'évolution de la conscience humaine. Elles nous permettent de nous situer, dessinent des pistes sur « les rêves de l'humanité ». 

Mais ces rêves qu'on nous « vend » (puisque aujourd'hui tout se rapporte à la valeur argent-profits) sont-ils l'avenir commun de l'espèce humaine ?

Parfois, et de plus en plus, j'ai l'impression que nous sommes dans un temps où les activités humaines, l'organisation sociale, le système économique dominant, créent un chaos, des dérèglements qui hypothèquent la survie même de l'espèce humaine.

 

Nous sommes poussières d'étoiles, l'avenir n'est pas écrit...


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