Il ne faut pas oublier cet événement anti-constitutionnel, anti-démocratique qui s'est produit cet été avec la nomination du LR Barnier qui a mis en place un gouvernement très à droite et à l'écoute du RN.
Bien sûr, la caste, l'oligarchie des très riches étaient satisfaits, la politique de leur pion Macron pouvait se poursuivre. Et avec la complicité de la propagande quotidienne des merdias qui leur appartiennent, ils ont distillé la petite musique de l'austérité, de l'endettement, des efforts à faire pour que le pays ne s'écroule pas, mais sans toucher ou demander une participation solidaire aux grandes fortunes, aux entreprises qui ont palpé CICE et allègements divers sans contreparties et qui même, une fois encaissé les aides publiques, ont mis en place des plans de licenciements massifs.Sans compter toutes les mesures annexes qui précarisaient encore plus en diminuant tous les services publics. Mais tout cela était « indispensable », « un effort à faire pour réduire le taux d'endettement », etc ...etc...etc...Petit à petit, le NFP disparaissait des Unes des journaux et on n'entendait plus qu'un son de cloche , « la voix de son maître » servie par les perroquets des « éléments de langage » de ces députés du clan macronien, des arrivistes-carriéristes hypocrites, cyniques jusqu'à l'obscénité.
Leur temps était compté et ce gouvernement illégitime n'aura duré que 91 jours, destitué comme celui de Pompidou il y a 62 ans : il est temps de passer à une 6ème République pour changer les institutions de 1958 !
La censure du gouvernement LR Barnier a été votée par 331 députés soit 43 de plus que la majorité requise de 288 voix. Avec 325 voix pour les NFP-RN, cela veut dire que même quelques députés du clan Macron ont voté la censure.
Le respect des votes des français-es a enfin été remis à l'ordre du jour. Fin de l'acte 01 du deuxième quinquennat !
Après M. Barnier qui a utilisé les merdias la veille du vote de la censure, en parlant aux télévisions depuis Matignon, le lendemain de la censure votée et donc de la destitution du gouvernement , c'est au tour du roi-président de parler à la TV depuis l'Elysée. Va-t-il annoncer de suite le nom du nouveau premier ministre nommé par lui avant l'inauguration en grande pompe de la réfection de Notre Dame de Paris samedi où il va chercher l'inspiration divine pour une remontée de sa déchéance, de la chute vertigineuse de sa « côte de popularité » !
Depuis des semaines, ça piaffe d'impatience parmi les carriéristes, les Attal (EPR), Jadot (EELV), Vallaud (PS) qui rêvent de loger à Matignon, tout comme Lecornu, le fidèle de Macron, ou encore Retailleau, Cazeneuve et même Bayrou. On pense aussi au banquier-maire heureux, François Barroin, mais qui n'a probablement pas envie de s'emmêler dans ce tas de nœuds inextricables.
Bien sûr, la logique constitutionnelle devrait mettre Lucie Castets à la tête d'un nouveau gouvernement de gauche qui appliquerait le programme du NFP qui était chiffré et validé par pas mal d'économistes. Mais il taxait et faisait participer les grosses fortunes, les très riches, redonnait du pouvoir d'achat tout en renforçant les services publics et de proximité. Bref, tout à l'opposé des programmes libéraux-capitalistes-polluants du roi-président Macron. Pourra-t-il tenir encore 3 ans et même jusqu'à juillet 2025 où pourront avoir lieu de nouvelles élections législatives, à moins qu'il ne démissionne avant, ce qui est peu probable, vu le personnage égotique.
L'avenir n'est pas écrit...
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