ralentissement de la hausse = diminution ?

Belle entourloupe sémantique que la communication gouvernementale : François Hollande avait lancé un défi qui consistait à s'engager à diminuer le chômage d'ici la fin de 2013 pour montrer des signes positifs de SA politique en vue des élections municipales de 2014.
Comme ce chômage continue à augmenter et que nous sommes en ....octobre déjà, alors on trouve une tournure de phrase pour positiver : il y a un ralentissement de la hausse du chômage. 
Je ne sais pas si on nous prend pour des cons, des ignares, mais en tout cas, l'envie y est, c'est sûr !

Il est très difficile de faire des cadeaux financiers et fiscaux importants aux patrons et aux banques sans conditions, sans contreparties, augmenter toutes les taxes et impôts qui touchent la classe moyenne, continuer et accentuer même la politique de son prédécesseur et essayer de présenter cela comme un changement, une amélioration. Même si on veut rester "optimiste" dans la durée (pour celles et ceux qui croyent encore en un changement puisque on a changé de président et donné une majorité avec cet objectif), il est difficile de trouver des exemples convaincants. La balance en un an est nettement du côté "déception et perte d'espérance".

Ce ne sera pas avec des efforts de son staff de com' que ce gouvernement PS-EELV arrivera à nous tromper, pas plus d'ailleurs que le FN qui veut rayer "extrême-droite" de son vocable.
En tout cas, la campagne municipale est démarrée et nous ne sommes plus des moutons suivistes.

                                          dessin de Pat Thiébaut      www.lagitedulocal.com

Quelles seront les choix d'ici le printemps et quelle sera l'attitude de la majorité des électrices et électeurs inscrits ?

Quand on écoute les bruits de la vie quotidienne, les brides de conversation et d'avis distillés autour de soi, quand on voit la bassesse, la nullité de la plupart de nos politiciens aujourd'hui, les affaires et les promesses, les mensonges et les leurres, alors on peut sérieusement s'inquiéter de l'état de la démocratie et de la République dans ce pays, jadis "des Lumières".
Lorsqu'on ne peut plus croire, alors on s'éteint et l'abstention va créer une vague de fond qui sera suivie d'une autre entourloupe du genre : "c'est inadmissible que les électeurs ne croient plus aux institutions démocratiques de leur pays (il faut comprendre : ne vont plus voter)". Alors qu'actuellement tous creusent leur trou. Quand à l'appel au "vote utile", on nous l'a tellement fait que ça ne passe plus.
Quel est aujourd'hui le parti plausible représentant un avenir et un changement de cap ?
Même en ayant été patient plus d'un an pour essayer de sentir un changement, je ne vois rien venir et, à mon avis, vous non plus. Ou alors, je suis aveuglé et vous allez m'éclairer, pas vrai ?