"QUITTER LE MONDE"... ***

Le "monde politique" est à terre...
Il faut bien le reconnaître, pas grand monde n'échappera à cette condamnation générale et beaucoup y auront largement contribué.

Le FN, avec un plan communication soft, est très présent mais il est aussi égal à lui-même une fois aux affaires, lamentable. Il n' a pas d'avenir même si on nous fait croire qu'il y a un danger. Si la situation sociale, économique était différente, il serait à son niveau et non à celui d'aujourd'hui. L'UMP est mort, étranglé par ses affaires politico-financières de grande envergure et qui touchera, éclaboussera beaucoup de monde. Sarko, le chef d'orchestre, suffisant et humiliant, essaye de nous faire le coup Le Pen du complot contre lui !!!! Exécrable...

Le PS n'est plus un parti de gauche et n'a plus d'idées puisqu'il est devenu un parti de notables (de l'ENA) qui a arrêté de réfléchir il y a longtemps déjà.  Il est totalement soumis, profite des avantages des fonctions électives. Ils ont tous les pouvoirs, mais plus d'idées sociales et renient ce pour quoi ils ont été élus. Minable...

EELV suit la même voie car entre être dedans et dehors , les élu-e-s tiennent des discours contradictoires, votent une chose et son contraire sans plus d'homogénéité, et ont renié pas mal de choses, en ont avalé pas mal pour continuer à exister et EELV perd de plus en plus ses membres historiques, hier Noël Mamère, aujourd'hui Marie-Christine Blandin. C'est révélateur... et désespérant.

Le Front de Gauche subit les mêmes dérives que tous les partis et a du mal à trouver un deuxième souffle. Un chef, même brillant intellectuellement et beau parleur, ne permet pas l'émulation démocratique de ses membres. Désolant...

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Cumul de mandats, juge et partie dans les possibles évolutions (donc forcément vouées à l'échec dans le changement par un vote parlementaire), proportionnalité, parité, pouvoir parlementaire, il y a beaucoup à faire avant de retrouver une réelle démocratie dans ce pays soumis aux lobbys industriels et financiers. Et donc beaucoup à changer en institutions et en personnes avant que la société ne retrouve du sens dans la politique. C'est donc un réel danger démocratique et une responsabilité des élu-e-s actuels.

Le chemin risque d'être long. Mais il y a une chose positive dans tout cela : se détourner de la politique ou du monde politique a permis de généraliser, de diffuser, de démultiplier de plus en plus des initiatives citoyennes , une reprise en main de la vie quotidienne et citoyenne par les citoyen-ne-s, un espoir réel pour un changement de civilisation en cours...

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*** " Quitter le monde " est le titre d'un roman de Douglas Kennedy (que je vous recommande fortement, car malgré un titre très....très... le contenu est bien différent)