samedi 18 janvier 2025

LA NOTION DE DECROISSANCE INTERROGE NOS VIES AU QUOTIDIEN

 C'est un mot clivant, rejeté, car on ne veut pas prendre en compte les constats que chacun-e peut faire et qui impacte notre quotidien et notre futur quasi immédiat, proche. L'accélération des choses est bien là, on se sent impuissant, alors on laisse faire car on ne veut pas remettre en cause un système dont on sent bien qu'il nous entraîne sur des voies qui détruisent, avec des conséquences que l'on peut imaginer quand on amalgame une vision globale.


Dans cette société, l'argent est fondamental : l'individu travaille pour un salaire et achète au moyen de ce salaire. Il y a une valeur sociale, dans les sociétés consuméristes, accordée au fait de travailler et d'acheter, de s'adapter au « marché ». Au lieu d'être vu comme une source de dépendance, de vulnérabilité, c'est ressenti comme socialement valorisant.

Mais on n'a pas les mêmes besoin en fonction de la période de l'histoire à laquelle on appartient, en fonction du lieu où l'on vit.

 


Dans une société où tout est fait pour que le téléphone soit l'outil d'accès à énormément de services, il devient indispensable... et on incite à le changer régulièrement (business is business). *

Le récit d'un « cloud », d'un numérique qui serait immatériel est un pur mensonge puisque cela détruit tout, tout autour.. Le besoin de calcul informatique pour l'IA a été multiplié par un million en six ans et décuple chaque année.

On dénombre plus de 5000 data centers, centres de données dans le monde : 2700 aux USA, près de 3000 en Europe appartenant aux géants du numérique, Google, Méta, Amazon, Microsoft, avec une consommation démesurée en eau, en électricité, en terrains. **

Ces Data Centers émanent aussi des gazs à effet de serre qui seraient 662% plus importants qu'annoncés. Une requête sur l'application ChatGPT consomme dix fois plus qu'une recherche sur Google (ou Qwant).

Pour pallier à cette immense demande d'énergie, les compagnies misent sur la fusion nucléaire et la construction de « mini-réacteurs » . Three Mile Island, centrale nucléaire américaine fermée depuis 2019 à la suite de l'accident de 1979, est relancée par Microsoft.

Quelle est l'utilité de ces données stockées ? 88% peuvent être considérées comme des « junk data ».

 



Avoir le choix entre un produit A et un produit B, ce n'est pas la même chose qu'avoir le choix entre acheter un produit et ne pas l'acheter. L'Etat a toujours soutenu le capitalisme, et donc le consumérisme. Cette idéologie du choix et de la liberté des consommateurs se heurte au mur des inégalités.

Plus les individus auront une communauté par laquelle ils pourront accéder à des ressources, plus ils seront capables de boycotter le marché.

La pollution mortifère liée à l'extraction des ressources naturelles (pétrole, gaz, lithium, terres rares, …), liée au consumérisme de produits éphémères (amenés par tankers, camions, avions, …) est une réalité qu'on ne peut qu'observer, mais plus contester. 

 



En 2024, 57% de la population mondiale, soit plus de 4,6 milliards de personnes, vit en ville. Le développement des villes repose sur un besoin gargantuesque de matériaux et de ressources qui les rend dépendantes, et donc vulnérables, mais repose également sur l'exploitation des territoires ruraux.

La municipalité est l'échelle privilégiée et stratégique. : habiter, coopérer, autogérer, c'est ce qu'on définit aujourd'hui comme la voie « ruraliste ».

Le tout-bio, tout-vélo, tout-écolo des politiques métropolitaines ne changera rien à la réalité.

85% des déplacements domicile-travail se font en « autosolisme » c'est à dire seul dans une voiture cinq places.




L'habitat est une condition première de la décroissance. Les Eco-Hameaux sont de fait réservés à un certain public qui a de l'argent. Pour accéder plus facilement à se loger, se libérer du poids du foncier, on peut louer sur le long terme des terrains, diminuer le coût de la construction en réduisant la taille et utiliser des matières comme le bois, mutualiser certains espaces (cuisine, buanderie, salle de réception, chambres supplémentaires).

 


Tous nos débats sont placés sous le signe de la contrainte financière avant d'être placés sous le signe de l'utilité sociale, des besoins. Le verrou du remboursement de la dette nous contraint à faire des choix de court terme qui nous orientent dans la direction inverse de celle que nous devrions prendre collectivement.

L'austérité ne fonctionne pas, c'est un mécanisme qui consiste à pratiquer des saignées sur un corps déjà malade, et revient donc à l'affaiblir encore plus.

Une Banque Centrale (BCE par exemple) ne peut pas faire faillite, elle peut théoriquement s'endetter à l'infini et a la capacité d'annuler certains titres de dette qu'elle détient. On peut mettre en place un système de création monétaire libre de dette, placé sous strict contrôle démocratique.

Le Conseil National de la Résistance avait bien envisagé la création d'un « Parlement du crédit et de la monnaie ».

La dette est un sujet éminemment politique, à la merci de toutes les manipulations. Elle permet de justifier toutes les réformes structurelles et d'autoriser tous les sacrifices.

 


L'avenir n'est pas écrit....





* Le Fairphone (ni américain, ni coréen, ni chinois, mais hollandais) est un téléphone durable, réparable, pièce par pièce.

** DIGITAL REALITY à Marseille est le plus grand centre de trafic de données en France et est combattu par le Collectif « le nuage est sous nos pieds » et « la quadrature du net ».



vendredi 17 janvier 2025

CE MONDE QUE JE VOIS S'AUTO-DETRUIRE

Enfant de l'après-guerre, j'ai vécu et pu mesurer l'évolution qui a changé nos quotidiens ainsi que l'accélération dans le sens d'un système qui s'est mondialisé avec tous les impacts négatifs sur notre planète-lieu de vie.

Dès les années 50, la « modernisation » de l'agriculture a encouragé les remembrements, regroupements des exploitations agricoles pour faciliter le travail mécanique. Cela a engendré l'arrachage des haies et l'aplanissement des terrains.

Le temps de paix et la mémoire des horreurs des armes font que beaucoup de jeunes aspirent à une autre vie, voyagent en auto-stop à travers les continents et se regroupent dans « des communautés » à la campagne.

 


Influencé par les beatnicks et le mouvement hippie, le soulèvement de Mai 68 remet en cause le modèle productiviste et consumériste : « A bas la société de consommation ». C'est dans son sillage que naît une écologie politique avec comme figure emblématique, André Gorz qui cite pour la première fois le principe de « décroissance ».

Emblème de la contre-culture post-68, la bande dessinée de Gébé du magazine Politique Hebdo (ancêtre de Hara-Kiri et Charlie Hebdo) « L'An 01 » marque toute une génération. Elle sera adaptée en film (avec Coluche, Miou-Miou, Depardieu) et sort en salle en 1973.

Emblématique aussi, les luttes sur le plateau du Larzac contre l'extension d'un terrain militaire qui dureront de 1971 jusqu'en 1981 et qu'annulera le président nouvellement élu, François Mitterrand.

En 1972 paraît aussi le rapport Meadows (des chercheurs du MIT-Massachusetts Institute of Technology) qui s'intitule « The limits of growth » (les limites de la croissance), ouvrage commandé par le Club de Rome qui réunit scientifiques, industriels et hauts fonctionnaires. Pour éviter un effondrement global, la seule solution est d'organiser une économie sans croissance. Traduit en 37 langues, l'alerte du rapport reste lettre morte.

Le développement de la voiture individuelle commence à polluer les espaces urbains que le choc pétrolier de 1973 a interrogé. A sa suite, le plan Messmer engage la France sur le terrain nucléaire avec le choix de la construction de 58 réacteurs (Bugey, Fessenheim, Golfech, Plogoff) qui rencontre une forte opposition et des manifestations importantes comme contre le projet du surgénérateur Superphénix de Creys-Malville. S'opposer au nucléaire, c'est rejeter le capitalisme et la société de consommation. En 1981, ces mobilisations ont abouti dans un premier temps à l'abandon du projet de la centrale nucléaire de Plogoff (Bretagne) et de la non-mise en service de Superphénix.

                                                                        dessin de TARDI
 

Le tourisme de masse fut tout autant dénoncé avec le parc de la Vanoise et de la bétonisation des stations balnéaires du Grau-du-Roi, du Cap d'Agde et de La Grande-Motte.

« Je bois devant vous un verre d'eau, précieuse, puisque avant la fin du siècle, elle manquera » avertit René Dumont à la télévision, cet ingénieur agronome qui marque l'élection Présidentielle de 1974., tout comme son livre « L'Utopie ou la Mort ».

Dans les années 80, la baisse des prix du pétrole met à distance le problème de la rareté des ressources qui ne sont pourtant pas illimitées. La pensée néo-libérale imprègne l'espace public.

En 2002 apparaît Pierre Rabhi, ancien ouvrier devenu spécialiste de l'agroécologie qui se présente à l'élection Présidentielle, mais il n'obtiendra pas les 500 signatures de maires pour aller jusqu'au scrutin. Ces années-là, on voit ici des mouvements qui s'attaquent au pilier du consumérisme : la publicité.

L'Institut Momentum de Yves Cochet et Pablo Servigné développent la collapsologie dans leur essai « Comment tout peut s'effondrer ». Développement durable, mot d'ordre, va voir la création de pas mal de publications comme Le Sauvage, Silence, l'Age de Faire.

« Ni ici, ni ailleurs » initie de nombreux combats contre des projets d'aménagement contraires à l'intérêt général (extension d'aéroports, centres commerciaux démesurés, sites d'extraction, ferme à mille vaches, Notre Dame des Landes, barrage de Sivens, montagne d'or en Guyane, Europa City, mégabassines, …) qui aboutissent parfois à mettre un coup d'arrêt à la logique d'expansion.

 


Il est bon parfois de se souvenir d'où on vient, ce qu'on a traversé et qui explique qu'on n'a pas désarmé et qu'on s'inspire de toutes ces mobilisations, luttes et alertes des gens de notre génération et suivantes...

L'avenir n'est pas écrit... 

___________________________________________________________________________________

                    Sources diverses dont Wikipedia, de nombreuses revues et magazines, livres, ….

mercredi 15 janvier 2025

LES YEUX DANS LES YEUX et sans baisser le regard !

 

Jeudi 16 janvier 2025

FAIS-MOI PEUR !!!!! Bien sûr, le gouvernement éphémère de Bayrou ne tombera pas aujourd'hui, puisque la motion de censure ne peut pas atteindre la majorité des voix, car de toute façon, le bloc central, les Renaissance-EPR, MODEM, Horizons et LR ne voteront pas et sûrement pas non plus le FN-RN qui attend la présentation du budget dans quelques semaines pour le faire. Ce n'est pas cohérent de la part du FN-RN puisque c'est le même gouvernement à l'identique de celui de Barnier et le même programme, mais bon !Ce qui sera scruté ce soir c'est le vote ou non des députés PS dont le clan Hollande qui veut reprendre les commandes du PS à leur congrès dans quelques semaines. Olivier Faure tiendra-t-il ses "troupes" dans la ligne de l'union du Nouveau Front Populaire ou actera-t-il la scission ? Si c'est le cas, le PS est mort car qui voterait encore pour ces candidats traîtres ? La force du NFP c'est l'union, le collectif et même si Mélenchon, qui n'est pas député, est un repoussoir aujourd'hui, le programme commun "l'avenir en commun" est celui qui nous rassemble et il sera temps de trouver une autre tête et équipe autour pour les élections à venir...Si le PS quitte donc le NFP, il aura ses propres candidats et subira le même sort qu'aux dernières élections, mais ne sera pas repêché cette fois-ci...Les promesses de Bayrou se déclinent ainsi : "peut-être, probablement, rien n'est exclu de la discussion..." Si quelqu'un trouve que cela ressemble à des engagements et promesses, il faudra qu'il révise le sens du vocabulaire français...Le panier est quasi vide, mais les carriéristes égotiques sont nombreux ! Le sursis de Bayrou et ses revenants est limité, la chute sera lors de la présentation du budget (à l'identique des précédents avec quelques vagues nuances sans grands changements. Qui est encore dupe après cette année de grand cirque pas très drôle !!! Macron voyage (au Liban cette fois-ci) pendant que Bayrou fait le guignol !!! C'est la France en janvier 2025. Il manque combien de milliards ? Voilà où on peut les trouver : cadeaux d'Etat aux big entreprises ex-CICE, , chez les dividendes des actionnaires, et dans les paradis fiscaux tout autant, dans la transmission des patrimoines, dans une nouvelle tranche supérieure d'impôts, dans les transactions boursières, dans ....Comment non, ça on n'y touche pas ! Ah bon ....


 

Mercredi 15 janvier 2025

LES MOTS A AVALER COMME UN POISON LENT
Comme le matraquage quotidien de la propagande est déversé sur tous les écrans et journaux, on perd très vite la mémoire ce qui permet de faire croire à une avancée ou une nouveauté ce qui a déjà été fait et voué à l'échec : c'est le principe du flou et de l'enfumage. Je me souviens du rejet MASSIF de la réforme des retraites avec des manifestations gigantesques dans les rues pendant des mois, une population qui disait être contre à 70% et plus sur le fait de devoir travailler deux ans de plus et au final, la première ministre Mme Borne l'a fait valider par le processus du 49.3 sans vote, sans débat. Et aujourd'hui, le premier ministre veut faire croire que cette réforme peut être revue, discutée et en trois mois arriver à des "améliorations" alors que dans son gouvernement il y a Mme Borne et que travailler deux ans de plus c'est juste réduire encore plus les droits des travailleurs et surtout ne pas toucher aux dividendes des plus riches pour qu'ils participent à leur hauteur à la solidarité nationale par le "ruissellement" cher à M. Macron (dans les discours seulement !).
M. Bayrou enfume, installe le flou, pour gagner du temps et même menace en disant que si il y a refus de participer à ces bla-blas alors la réforme restera dans cette forme (qui a été imposée, forcée). Et bien sûr il y a le garde-fou "ne pas dégrader l'équilibre budgétaire". Voilà tout est dit : quoique vous proposiez ce sera refusé car cela met en cause "l'équilibre budgétaire" inexistant puisque pas de budget encore imposé !!!! Et dans ce budget, il n'y aura rien de neuf puisque c'est le même gouvernement que le même gouvernement que le même gouvernement qu'avant et que à la Cour des Comptes il y a Moscovici !!!!! Les 147 milliardaires français ne paient que 2% d'impôts. Et vous, vous êtes dans quelle tranche d'impôt ? Bon pas besoin d'en rajouter, on a compris et ça dégoûte, ça rend en colère, ça ...."Douce France, doux pays de mon enfance, " et pourtant on sortait d'une guerre mondiale destructrice où tout a été reconstruit et tous les droits sociaux qui allaient être mis en place pour le bien-être de la population après les souffrances mortifères. Mais on perd la mémoire ou on ne fait plus l'effort de se souvenir car ça mettrait en question pas mal de choses. Respirez, rêvez, gobez....
 
 
mardi 14 janvier 2025 

RETRAITES : suspension-abrogation-renégociation, que dira Bayrou tout à l'heure ? Il annoncera une "conférence sociale" où au terme des discussions-propositions, il y aura "peut-être des aménagements" !!! Vous vous souvenez du Débat National, de la conférence climat, ....? Et dont rien n'a été retenu. Enfumage. Et si le PS ne vote pas la censure, alors ils sont morts !!! Mais Bayrou va-t-il nous étonner avec une abrogation de la réforme des retraites ! Ne rêvez pas....Même si je peux me tromper, j'ai assez d'expérience et d'observation de la vie politique pour ne pas croire à une participation des dividendes gigantesques des actionnaires et entreprises du CAC 40 pour "ruisseler" et participer au financement des retraites à leur "hauteur" !!!!
 
 
Peut être une image de texte 
Lundi 13 janvier 2025
 
LA RETRAITE ET L'ARMEE
Faut choisir : suspendre la réforme des retraites ou voter l'augmentation du budget de l'armée ? Le choix est clair : les armes, la défense des intérêts des industriels, actionnaires et banques. Les travailleurs-travailleuses qui font la richesse du pays n'ont qu'à se taire et être contents d'avoir un boulot ....qui profite à ..... ! Stop, pas de digressions. L'armée française est la plus puissante d'Europe et c'est absolument nécessaire pour "défendre notre pays", "assurer sa sécurité" !!! grâce à l'arme nucléaire !!!! et surtout vendre des armes, vendre, vendre, ... Chercher du sens pour comprendre ce qui est le plus important : plus de 50 milliards dans le budget pour les armes ou deux ans de moins de travail pour les gens ?
 

SORTONS DE LA PEUR ET DU SILENCE
8 personnes sur 10 sont complètement insensibles aux déclarations et à la politique de Macron-Bayrou-Barnier-Attal-Borne-..... puisque leur "côte de popularité" est en dessous de 20% ! Les médias de propagande (journaux, magazines et TV) appartiennent quasi tous à l'oligarchie des riches que défend et encourage le président Macron et ses exécutants. Malgré cela, ces dirigeants sont reniés comme ils ont renié les votes des Français-es ! Demain, le first ministre revenant va faire un beau discours avec plein de promesses et des leurres de changements. Une nouvelle motion de censure sera déposée ; jeudi, on verra qui va la voter et on comprendra les complicités d'un système obsolète, destructeur et qui ne profite qu'à une petite caste. Les derniers soutiens sont Renaissance-EPR, MODEM, Horizons et LR...Si le PS plie et collabore, il est mort ! Ce gouvernement est une provocation puisque malgré la censure du gouvernement Barnier, Bayrou reprend plus que la moitié des mêmes et des ex-ministres complètement décrédibilisés. Il faut s'éloigner de cette vie politique qui n'est plus du tout démocratique et reprendre le pouvoir dans nos territoires de vie, même s'il faut agir dans la désobéissance civique, puisque au plus haut niveau, la démocratie constitutionnelle n'est pas respectée. Alors....plus de complexes à avoir et le collectif fait la force !
 
Peut être une image de talon de billet et texte 
 
LIBERER LA PENSEE, PENSER LA LIBERTE...
Nos parents ont vécu la deuxième guerre mondiale et nous sommes des enfants du chaos qui avons vécu la reconstruction, les transformations, la mondialisation financiarisée, les dérèglements...
Notre adolescence a été marquée par les voyages ailleurs (en stop) et les grands rassemblements libertaires (Mai 68, Woodstock, ...). Donc, on ne nous la fait pas, nous qui avons ces deux référents dans notre vécu...Et il faut nous empêcher de nous exprimer ou nous faire passer pour des ringards nostalgiques d'un temps éculé. Mais nous avons des savoir-faire à partager, une histoire évolutive à faire connaître avec nos récits, un espoir à partager que si nous agissons collectivement, la force est en nous et que les changements sont toujours venus de minorités agissantes. Faire ensemble pour construire un autre monde !
 
 
  
 
 
"Baby it's a wild world" est la chanson de Cat Stevens, c'était il y a longtemps. Et tout a empiré depuis : le langage est un habillement, plus du tout un outil de communication avec du sens...Mme Macron Brigitte vante les pièces jaunes pour sauver un hôpital que son mari détruit depuis des années. M Macron Emmanuel déclare concernant le Venezuela que "la volonté du peuple doit être respectée" alors que lui en France n'en tient aucun compte. Oui, la parole est dévoyée et c'est un signe de dégénérescence. C'est comme le choc climatique, crée par les industries des énergies fossiles et de la chimie entre autres, des tankers de transport de produits éphémères, des banques qui financent ces activités, et qui se traduit par des sécheresses, incendies, pluies, inondations, tempêtes. Mais au lieu d'en attaquer les racines, la parole publique-politique est qu'il faut "s'adapter" ! "Oh yeah, baby it's a wild world"
 
 Peut être une image de 2 personnes, moissonneuse et texte 
 
Mardi 7 janvier 2025

RETAILLEAU en "couple" avec Darmanin, c'est le changement à la Macron-Bayrou, on prend les mêmes et on ....continue ! Ces deux "porte-paroles" de la droite et extrême-droite tiennent des paroles qui se veulent "hors des partis et avec la hauteur de ministres d'Etat". Quand "la jeunesse emmerde le Front National" (comme dit une chanson) et se retrouve dans la rue hier soir, le ministre Retailleau se fâche en s'exprimant : "....la mort de Jean-Marie Le Pen ne devrait inspirer que de la RETENUE et de la DIGNITE" ! Difficile d'utiliser ces mots en parlant d'un tortionnaire, négationniste, raciste. Il est décédé, ses idées restent au sein d'un parti dont les cadres ont été nommés sous sa présidence du FN. Le député FN-RN Odoul n'a pas hésité à traîter ces jeunes de ...."charognards". C'est la retenue et la dignité exemplaires....C'est tout juste si Macron ne va pas déclarer un jour de deuil ...national ! Mieux vaut sourire et espérer en l'avenir, et les jeunes sont l'avenir d'un pays !
 
Vendredi 3 janvier 2025

APRES X-GOUVERNEMENTS, 4 premiers ministres en UN AN, on a bien compris ....
qu'un pays fonctionne grâce à ses travailleurs, ses paysans, ses artisans, ses fonctionnaires de l'éducation, de la santé, de la petite enfance, des transports, ...et que les opportunistes-carriéristes de ces différents gouvernements (illégitimes) ne sont que des profiteurs d'un système et qu'en plus, ils ne font que installer des interdictions, des lois restrictives, des avantages pour les plus riches et les nantis dont ils font partie... On a bien vu et vécu pendant le Covid ce fonctionnement grâce aux "invisibles" pendant 2 ans, alors ce n'est plus la peine de nous faire peur d'un clash politique. Demain, ce gouvernement Bayrou peut être censuré , destitué comme le roi-président, cela ne nous effraye pas un instant !!! Quand on n'a plus peur, on est libre. Quand on a peur, on accepte tout. Voilà un choix à faire pour 2025 : libérez-vous de la peur, collectivement on peut (presque) tout, le pouvoir n'est pas où on le croit !
 
 Peut être une image de texte  
 
Jeudi 2 janvier 2025

REFERENDUMS-CONVENTIONS CITOYENNES Il fallait bien proposer à nouveau quelque chose pour faire causer les merdias comme si de rien n'était. On sait bien qu'un référendum est bien encadré (par la Constitution) et sur une question dans un cadre précis. Ce ne sera jamais : "Etes-vous favorable à la retraite à 64 ans afin de réguler la dette de la France ?" pour ne prendre qu'un exemple !!! Et question "convention citoyenne" entre celle sur le climat et le Grand Débat National, on a bien vu ce que ça donnait et a changé : rien ! Quand aux consultations par les élections, pareil, le roi n'en tient aucun compte et agit-décide comme si elles n'avaient pas eu lieu. En tout cas, l'expression collective du pays ne compte pas : alors ses promesses sont des mensonges, l'expérience l'a bien démontré et il pense qu'on a perdu la mémoire ! Non, il se moque de nous, c'est bien pire. Il est temps d'en changer et de changer de système, de modèle, d'institutions....
 
 
 
 
Mercredi 1er janvier 2025
 
POSSIBLE / PAS POSSIBLE petit sondage sur des "désirs" exprimés :
1. 2025, l'année sera celle du ressaisissement collectif
2. 2025, on se détachera des polémiques du quotidien
3. 2025, nous serons un peuple uni et fraternel
4. 2025, nous pourrons trancher sur des sujets déterminants (par référendum et conventions citoyennes)
Quelques-unes/uns ont entendu cela dans la bouche d'un personnage connu, à la TV hier soir à 20h. On ne rigole pas .....
 
26 décembre 2024
 
MEDIAPART a compilé les archives (récentes) des MINISTRES EXEMPLAIRES de la REPUBLIQUE française
"C’est le charme des gouvernements de revenants et de vieux routiers de la vie politique : Mediapart les connaît bien journalistiquement.
FRANCOIS BAYROU
Il a longtemps été le chantre de la lutte contre les abus de pouvoir et les atteintes à la probité. Mais avant d’être le chef du gouvernement, François Bayrou a été le premier ministre de la justice d’Emmanuel Macron en 2017, avant de devoir démissionner au bout d’un mois, en raison des soupçons judiciaires le visant dans l’affaire des détournements de fonds publics de son parti, le MoDem.
Mis en examen puis renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris, il a été relaxé en février 2024, faute de preuve. En revanche, le parti centriste, ses trésoriers et d’anciens députés européens ont été condamnés. Dans la foulée, le parquet de Paris a fait appel du jugement en faveur de François Bayrou et de deux anciens cadres de son parti. Le premier ministre a donc accédé à Matignon alors qu’il est toujours sous la menace d’un nouveau procès, dont la date n’est pas connue à ce jour.
Depuis ses propres démêlés avec la justice, François Bayrou a récemment pris des positions en rupture avec l’image qu’il avait entretenue jusqu’alors. En novembre, après les réquisitions du parquet de Paris contre Marine Le Pen dans l’affaire des détournements du RN au Parlement européen, il a estimé qu’une exécution provisoire de la peine d’inéligibilité réclamée par les procureurs – une mesure pourtant prévue par la loi et votée par le Parlement – « serait un problème ».
« Dans une démocratie, on doit pouvoir faire appel de toutes les décisions », avait-il indiqué, alors qu’un tel jugement (qui sera connu le 31 mars) n’empêcherait nullement Marine Le Pen de faire appel. Mais le maire de Pau a estimé qu’un empêchement de Marine Le Pen d’ici à la présidentielle amènerait certain·es citoyen·nes à « considérer qu’il y a quelque chose qui biaise la vie démocratique », alors que l’interdiction d’exercer est une mesure pénale qui s’applique chaque année pour toutes sortes de métiers.
L’an dernier, au lendemain de la condamnation du maire de Toulon, Hubert Falco, dans une affaire de détournements de fonds publics, le nouveau premier ministre avait déjà défendu l’élu sanctionné, qui a dû démissionner de ses mandats du fait de l’exécution provisoire de sa peine d’inéligibilité infligée par les juges. « Ce n’est pas un crime contre l’humanité ! », s’était ému François Bayrou, estimant que le jugement contre Hubert Falco revenait à sa « mort civile », ce qui est « terrible ».
MANUEL VALLS , ministre d’État, ministre des outre-mer
En novembre, Mediapart a révélé que Manuel Valls a été recruté comme consultant pour le Bahreïn, à l’été 2024. L’ex-premier ministre s’est rendu dans le royaume du 22 au 24 juillet, au sein d’une délégation de consultants engagés dans la défense des intérêts du Bahreïn dans le cadre d’un « contrat de mission », grâce auquel il a empoché 30 000 euros en trois jours.
Le contrat avec la société de conseil de Manuel Valls (Binidali Conseil MV) a été signé par Philippe Feitussi, ancien avocat officiel de la famille royale, qui continue de diriger en France une opération judiciaire en faveur du Bahreïn. Les fonds qui ont permis de financer l’initiative – hors frais de déplacement (avions, hôtel…), directement pris en charge par le royaume – ont été versés par une entreprise offshore enregistrée à Hong Kong. Sous un prête-nom, pour masquer ses propriétaires, dont Me Feitussi refuse de donner l’identité.
Bien qu’il ne dispose d’aucune compétence spécifique en la matière, Manuel Valls avait été officiellement mandaté pour expliquer aux autorités locales les enjeux de l’ouverture en France, par le parquet national financier, d’une enquête préliminaire dans le cadre d’un vieux contentieux entre le Bahreïn et son adversaire régional, le Qatar.
En 2018 et 2019, Mediapart a aussi raconté comment l’ex-premier ministre français, qui possède également la nationalité espagnole, s’était lancé dans la campagne des municipales de Barcelone de mai 2019. Face aux indépendantistes, il voulait être le « candidat de l’ordre », mais il avait essuyé un échec cinglant, décrochant la quatrième place. Dans l’intervalle, il avait défilé à Madrid avec certaines figures du parti d’extrême droite Vox en défense de la constitution espagnole.
En novembre 2022, Manuel Valls a été condamné par la Cour des comptes espagnole à payer plus de 270 000 euros pour des infractions lors cette campagne municipale. L’institution lui reprochait d’avoir dépassé de 126 000 euros le plafond de dépenses autorisées pour sa campagne, mais aussi d’avoir reçu près de 200 000 euros de dons de grands patrons barcelonais sans les avoir déclarés. Il n’a pas fait appel de cette amende.
JEAN-NOEL BARROT, ministre de l’Europe et des affaires étrangères
Maintenu à son poste, le locataire du Quai-d’Orsay va-t-il continuer à faire obstruction aux services de sécurité de l’État ? Ceux-ci souhaitent examiner le téléphone personnel du ministre, récemment hacké à la suite de l’erreur que le chef de la diplomatie française a commise le 25 novembre dernier, en cliquant nonchalamment sur un lien corrompu envoyé sur son Samsung personnel.
Ce jour-là, alors qu’il se trouvait en réunion des ministres des affaires étrangères du G7, Jean-Noël Barrot a reçu un message piégé sur Signal, une des applications chiffrées que les membres du gouvernement pensent utiliser en toute sécurité.
RACHIDA DATI, ministre de la culture
D’un remaniement à l’autre, la maire du VIIe arrondissement de Paris est reconduite à son poste au ministère de la culture. Pourtant, après cinq ans d’enquête, le parquet national financier (PNF) vient de requérir un procès contre Rachida Dati pour « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance » et « corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale ».
Le ministère public PNF dénonce le « pacte corruptif patent » existant entre la responsable politique et l’ex-patron de Renault Carlos Ghosn. Le PNF estime que si le patron du groupe automobile a fait rémunérer la femme politique entre 2010 et 2012, pour un total 900 000 euros, c’était dans le but de défendre les intérêts de Renault au Parlement européen. Et ce, alors que le mandat de la députée européenne lui interdisait d’exercer toute activité de conseil.
Mediapart a aussi raconté courant décembre comment la ministre de la culture, qui défend publiquement l’indépendance de la presse, ne cesse en coulisses de faire pression sur les rédactions qui enquêtent sur elle. Elle a aussi insulté certains patrons de médias.
On retrouve enfin le nom de la ministre de la culture dans le dossier des « barbouzes du PSG » en lien avec le Qatar et Tayeb Benabderrahmane. Mediapart révélait la grande proximité entre la ministre et ce lobbyiste, sur fond de sollicitations et de services rendus.
GERALD DARMANIN, ministre d’État, garde des sceaux, ministre de la justice
La justice a définitivement tranché depuis l’an dernier : Gérald Darmanin a bénéficié d’un non-lieu après la plainte pour viol déposée contre lui. Une autre plainte, cette fois pour abus de faiblesse, avait été classée sans suite en 2018.
Mais comme l’écrivait Mediapart en 2022, le problème politique posé par cette affaire, qui repose sur des éléments tangibles, ne s’est pas dissous automatiquement. En l’occurrence : les récits des deux femmes accusant le ministre sont constants et étayés par des documents, notamment des échanges de SMS avec l’élu.
Ces témoignages racontent tous deux le comportement d’un homme, en position de pouvoir, ayant eu des relations sexuelles avec deux femmes en détresse qui étaient spécifiquement venues lui demander de l’aide. À chacune d’entre elles, Gérald Darmanin avait promis des interventions dans leur dossier personnel, alors même qu’il savait que ses démarches avaient bien peu de chance d’aboutir.
Interrogé au moment de nos différentes enquêtes, Gérald Darmanin nous a toujours fait savoir qu’il n’avait « jamais abusé de la faiblesse ou de l’intégrité de quiconque ». Mais, les deux femmes, qui ne se connaissent pas, ont toutes les deux signifié au ministre, par SMS, qu’elles se sentaient victimes d’un « abus » de pouvoir sa part.
Le nouveau ministre de la justice sera, entre autres, amené à défendre la proposition transpartisane en cours de discussion à l’Assemblée sur l’introduction du consentement dans la loi sur le viol. Une notion à laquelle Emmanuel Macron a fini par se rallier, et que le procès des viols de Mazan a placée à la Une de l’actualité.
Le prédécesseur de Darmanin, Didier Migaud, resté trois mois à peine, a profité de son discours de passation pour le rappeler : « Je le redis car j’y crois : les temps ont changé et le XXIe siècle ne peut plus, ne doit plus, être celui de la domination des hommes sur les femmes. »
ÉRIC LOMBARD, ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
Le nouveau ministre de l’économie et des finances dirigeait depuis décembre 2017 la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Cette très puissante institution financière publique gère l’argent déposé sur les Livrets A et finance le logement social, les entreprises et les collectivités locales.
Fin 2022, Éric Lombard a bénéficié d’un curieux arrangement pour lui permettre de rester en poste à la fin de son premier mandat. Emmanuel Macron avait pris très tardivement la décision de le maintenir en poste. Le temps d’organiser les auditions parlementaires obligatoires, le directeur général avait été chargé d’assurer son propre intérim par Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie de l’époque.
Dirigeant de la CDC, Éric Lombard, a tenu à prendre en 2020 la présidence du théâtre parisien des Champs-Élysées, dont l’institution est l’unique actionnaire et qu’elle subventionne massivement, pour plusieurs millions d’euros par an. Comme Mediapart l’a raconté en mars dernier, « la gouvernance et les relations du quotidien avec le théâtre » sont même depuis 2022 « sous l’entière responsabilité du cabinet » du directeur général. Un conflit d’intérêts patent, où certains voyaient poindre le parfum d’une prise illégale d’intérêts.
En interne, le risque légal a été pris au sérieux et la situation a déclenché un audit. Au printemps 2023, Éric Lombard a dû se déporter et renoncer à participer aux décisions concernant le financement du théâtre.
En arrivant à Bercy, Éric Lombard laisse la place à son numéro deux, Olivier Sichel. Le 31 décembre 2023, ce dernier a démissionné de la fonction publique… et a aussitôt été réembauché à son poste de directeur général délégué de la CDC. Mais avec un contrat de travail de droit privé, cette fois.
Ce contrat prévoit notamment que s’il était licencié, le désormais ex-haut fonctionnaire aurait droit, en plus des indemnités légales, au versement de l’équivalent d’un an de salaire.
AGNES PANNIER-RUNNACHER, ministre de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche
En novembre 2022, l’ONG d’investigation Disclose révèle qu’en 2016 le père de la ministre, Jean-Michel Runacher, un ex-dirigeant du géant pétrolier Perenco, a consenti un héritage par anticipation à ses petits-enfants.
Il leur a légué, dans une société française créée pour l’occasion et baptisée Arjunem, la nue-propriété de 1,2 million d’euros d’épargne personnelle : en l’occurrence des parts de fonds d’investissement domiciliés ou gérés dans des paradis fiscaux, que la société Arjunem détient via un compte ouvert dans une banque luxembourgeoise. Une situation qui n’est pas apparue dans les déclarations de patrimoine et d’intérêts déposées en décembre 2018 par Agnès Pannier-Runacher quand elle a été nommée secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances.
Des faits qui ne semblent pas relever d’un problème fiscal mais sur lesquels porte tout de même un risque de conflit d’intérêts. Outre le fait que son père soit un ancien dirigeant de Perenco jusqu’en 2020, la ministre, elle-même est ancienne directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes (immobilier, gestion des domaines skiables) ou administratrice du fonds d’investissement Macquarie (autoroutes), a été contrainte de signer un arrêté de déport, après son entrée au gouvernement en 2018.
Dans une enquête sur ses activités dans le secteur privé, Mediapart avait souligné son rôle au conseil d’administration de l’armateur Bourbon, groupe para-pétrolier mis en cause pour des faits présumés de corruption en Afrique. Le problème politique, quant à lui, demeure : était-il judicieux de nommer à la tête du ministère de la transition énergétique une personnalité ayant autant partie liée avec l’industrie pétrolière (son père chez Perenco et elle chez Bourbon) ?
Le compagnon de la ministre est par ailleurs connu des lecteurs de Mediapart. Dans une enquête publiée en novembre 2022, nous révélions que Nicolas Bays, ancien député socialiste (2012-2017), réputé proche d’Emmanuel Macron, a plusieurs fois interféré dans les affaires internes du ministère de sa compagne, où il n’occupait aucun titre officiel.
AURORE BERGE, ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations
Aurore Bergé fait l’objet d’une très officielle saisine de la justice pour parjure. En octobre dernier, après un vote très serré le bureau de l’Assemblée nationale a en effet décidé de transmettre à l’autorité judicaire le cas de l’actuelle ministre des solidarités, soupçonnée d’avoir menti sous serment, en avril, devant une commission d’enquête sur les crèches.
La commission d’enquête avait été lancée par les député·es en 2023 pour enquêter sur de graves dysfonctionnements dans les structures privées.
Ministre des familles de l’été 2023 à janvier 2024, Aurore Bergé avait été questionnée sur ses liens avec l’une des principales lobbyistes du secteur privé, Elsa Hervy, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèche (FFEC), un temps conseillère d’élus de droite et à l’UMP, où elle l’avait rencontrée. Mediapart venait en effet de révéler que la ministre avait assuré à sa directrice de cabinet, en août 2023, qu’Elsa Hervy était « une copine », qui serait donc « très aidante », suggérant une entente, voire des arrangements de coulisses.
Sous serment, Aurore Bergé avait déclaré qu’elle n’avait aucun lien « personnel, intime ou amical » avec la lobbyiste. Or, dans son livre Les Ogres, paru en septembre, le journaliste Victor Castanet est revenu dans le détail sur les liens de proximité entre les deux femmes, courriels et enregistrements à l’appui.
En avril, Mediapart a aussi raconté comment la ministre, à l’époque déjà chargée de la lutte contre les discriminations, avait annulé brutalement, quelques semaines plus tôt le recrutement d’une fonctionnaire. Toute son administration avait pourtant validé cette embauche au poste de directrice régionale déléguée aux droits des femmes pour la région Centre-Val de Loire.
Ce veto, qui révélait une pratique très personnelle du pouvoir, visait une candidate ayant notamment revendiqué des engagements auprès de l’ancien candidat socialiste à l’élection socialiste Benoît Hamon.
MARC FERRACCI, ministre chargé de l’industrie et de l’énergie
Des dénégations, puis un renoncement. En juillet 2023, Marc Ferracci, ministre chargé de l’industrie depuis septembre dernier, avait abandonné, alors qu’il était député (Renaissance) des Français de l’étranger, sa mission de corapporteur du projet de loi « pour le plein-emploi ». Huit jours plus tôt, le site Blast avait publié une enquête accusant l’élu de conflit d’intérêts, ainsi que son père Pierre Ferracci, autour du marché des prestataires privés de Pôle emploi.
Marc Ferracci possède des parts dans le puissant groupe Alpha, l’entreprise de son père qui assure depuis des décennies des missions de conseil et d’expertise auprès des syndicats et des entreprises. L’entreprise et les deux hommes ont fermement dénoncé des accusations mensongères, et une plainte en diffamation a été déposée. Mais le député avait renoncé afin de « défendre [sa] probité et [son] honneur sereinement et sans que les oppositions en profitent pour perturber l’examen du texte » de loi.
PATRICIA MIALLEE, ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants
Épinglée en 2022 par Mediapart pour des dépenses personnelles aux frais de l’Assemblée nationale lorsqu’elle était députée, Patricia Mirallès avait dénoncé sur tous les tons des « accusations calomnieuses », allant jusqu’à parler de « chasse aux sorcières ». Elle avait été mise en cause pour diverses dépenses familiales n’ayant rien à voir avec son mandat : le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille, un séjour à l’hôtel avec son conjoint. Au terme d’un contrôle des services de l’Assemblée nationale, l’actuelle secrétaire d’État chargée des anciens combattants a finalement dû procéder au remboursement des dépenses personnelles.
THANI MOHAMED SOILIHI, ministre délégué chargé de la francophonie et des partenariats internationaux
Dès sa nomination dans le gouvernement de Michel Barnier, Mediapart avait révélé que Thani Mohamed Soilihi, auparavant élu depuis 2011 au Sénat, dont il a même occupé la vice-présidence pendant trois ans, s’est retrouvé au cœur d’un curieux échange de collaborateurs au palais du Luxembourg, avec son collègue Joël Guerriau, aujourd’hui mis en examen pour administration d’une substance afin de commettre un viol.
Thani Mohamed Soilihi n’a pas été cité dans cette affaire. Mais son nom est apparu à la marge, à la faveur d’investigations sur le système mis en place par Joël Guerriau tout au long de sa carrière politique. Le sénateur de Loire-Atlantique a longtemps travaillé en famille, notamment avec son épouse Christine Guerriau, qu’il a embauchée en tant que collaboratrice parlementaire sous son nom de jeune fille, « Christine Gestin ». Et ce, dès sa première élection au Sénat en 2011.
À l’époque, cet emploi familial n’était pas de notoriété publique. Mais quatre ans plus tard, les conséquences de l’affaire Cahuzac et la création de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) ont contraint tous les parlementaires à faire preuve de transparence quant à l’identité de leurs assistant·es.
C’est alors que l’épouse de Joël Guerriau a soudainement quitté son poste. Le 30 mai 2015, à la veille de la publication des premières déclarations d’intérêts, elle a adressé un courrier à son mari pour démissionner sans préavis, expliquant qu’« une proposition [lui avait] été faite pour reprendre une activité », dès le lendemain.
Ce miraculeux contrat lui avait été proposé par un autre élu, sénateur socialiste de Mayotte : Thani Mohamed Soilihi. Exactement dans le même temps, mais dans le sens inverse, un proche du parlementaire mahorais, Moussa T., rejoignait l’équipe de Joël Guerriau. "
article rédigé par la rédaction de Mediapart -décembre 2024
 
 
 Peut être une image en noir et blanc de 1 personne et texte
 
19 décembre 2024
 
SUPER MENTEUR : BAYROU mieux que CHIRAC !
Et oui pour celles et ceux qui se souviennent de Chirac, il était aussi surnommé "supermenteur" et il en jouait, ce qui faisait même sourire avec sa marionnette chez " Les Guignols de l'Info" ! Hier soir, Yann Barthès dans son émission "Le Quotidien" a bien aligné Bayrou, sauf que celui-ci ne fait pas rire quand il dit 6 fois " jamais, jamais, ...je n'étais contre le cumul des mandats " et qu'ensuite, Yann déroule six séquences filmées d'il y a quelques années où il dit TOUT le contraire. Et pareil sur d'autres sujets. Bref, Bayrou, super menteur et on voit de suite à qui on a à faire : quelqu'un qui est complètement à la masse, à qui on ne peut faire aucune confiance, un arriviste de la pire espèce que certain-e-s vont découvrir très, très bientôt. Bien sûr, il va "promettre" la proportionnalité, une adaptation sur les retraites et hop les carriéristes, les opportunistes, les ressortis de la naphtaline, des ex-Ps et autres ex-UMP vont être exhibés pour dire qu'il a un gouvernement d'ouverture de la gauche à la droite !!!!!!! Des Breton, des Moscovici, des Cazeneuve, des Migaud, des Bertrand, des ....bref, vous avez compris ! De toute façon, quand on voit-écoute les interviews-trottoirs censés représenter la France, on ne voit que des plus de soixante ans !!! C'est l'avenir, bien sûr et des "sages" !!!! Après le jeunisme, voilà les derniers bastions qui votent au "centre" pour les macronistes EPR-Renaissance-MODEM-Horizons et LR !!! Franchement, vous faites la liste de ce qu'on a subi ces dernières années et on ne peut qu'avoir une image lamentable de la France : Sarkozy -le condamné à 3 ans de prison (qui n'en fera pas car sous bracelet et ensuite + de 70 ans, donc...), Hollande (aïe aïe aïe "mon ennemi, la finance !!!!), Macron, le théâtreux "en même temps", le serviteur des riches et le déferlement des premiers ministres (4 en 1 an) et pas un qui sauve l'autre, de pire en pire et là, le pompon. Car qui peut accepter d'être dans un gouvernement Bayrou à part les vieux opportunistes ? On le saura d'ici dimanche et pour combien de temps ? Ne parlons même pas de politique, de programme, car ce sera dans la même veine sans surprise et avec toujours le déni démocratique du résultat des dernières élections législatives : ne jamais oublier cela...

Aucune description de photo disponible.
 
 
15 décembre 2024
 
La succession des trois B : Borne, Barnier, Bayrou et alors ? C'est juste copie conforme...Depuis le déni du résultat de l'élection législative, la France est la risée des autres pays et on le mérite bien avec un théâtreux bi-polaire à la tête qui a des crises d'individualisme égotique aigues et des vassaux Iznogoud qui sont ressortis de la naphtaline pour nous asséner des discours puisés dans des ouvrages d'un autre temps. C'est la start up nation à l'obsolescence programmée. Et c'est le dernier stock des pièces de rechange. Il va falloir changer de modèle pour avoir l'espoir d'avancer vers de nouveaux chemins. Et quand on pose son regard ailleurs, on voit des millions de personnes devant un Parlement qui chantent, en majorité très forte des femmes, jeunes et qui ont réussi à destituer le roi martial d'un pays asiatique (Corée du Sud) ! Respect ....

lundi 6 janvier 2025

AGIR LOCALEMENT SUR UN TERRITOIRE : un exemple, la TEOM et la REOM !

Alors que le POUVOIR est totalement capté par le seul président, on voit bien ce que cela engendre au niveau social, environnemental et économique. On ne parle que de dettes, de budget restrictif pour les services publics, d'inflation, de … L'argent comme « vertu » politique !!!

Les Collectivités Régionales, les Communautés de Communes voient leurs possibilités d'actions locales limitées par le diminition de leurs reversements financiers nationaux pour assurer leurs compétences sur leurs territoires administratifs à gérer.

En même temps, le président a une anomalie récurrente de ne respecter aucune expression démocratique du vote des françaises-français et de la représentation des députés au sein de l'Assemblée Nationale.

Ces situations créent des sentiments d'impuissance, de peur, de colères avec toutes les tensions sociales que cela engendre. Quand on n'est plus écouté, quand on a une impression de ne plus exister, on peut cependant agir...localement. Et collectivement, les rapports de force peuvent changer pour imposer ou aller concrètement vers une autre forme d'organisation territoriale où nous pouvons reprendre du pouvoir sur les évolutions espérées.





Prenons un exemple parmi d'autres et qui concerne tout le monde : la TEOM ou la REOM.

Derrière ces sigles il y a la Taxe Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) et la Redevance Enlèvement des Ordures Ménagères (REOM). Non, je ne vais pas faire un déroulement technique, restons relativement simple.

Les taxes sont des dépenses incontournables pour tous les foyers et les améliorer, les réduire a forcément un impact sur les bourses des ménages.

Depuis 1975, la gestion des déchets a été transmis aux Intercommunalités, les Communautés de Communes. Ceux-ci ont délégué cette « compétence » à des sociétés privées et le paiement est géré par ….l'Etat , qui prélève la TEOM incluse dans la Taxe Foncière payée par les propriétaires. Ceux qui louent imputent une part de cette TEOM dans les charges des loyers selon leurs propres « critères » ! Toujours est-il que cette TEOM est totalement injuste, le montant imposé par l'Etat est basé sur la valeur locative du bien immobilier. Elle n'est pas du tout juste et en rapport avec la réalité des faits. Pour comprendre facilement (sans caricaturer), prenons le cas d'une personne (âgée) qui se retrouve seule dans une maison familiale (plus ou moins grande avec un peu de terrain autour). Elle va payer selon la « valeur locative » de la maison alors qu'elle ne va produire que peu de ...déchets ! On peut bien sûr prendre un autre cas de figure où le nombre de personnes dans un habitat réduit loué, produit beaucoup de déchets et ne paiera pas à la hauteur de ce volume à enlever et traiter.

Dans tous les cas, c'est une taxe injuste au sens où elle ne tient aucun compte des situations réelles et surtout n'incite aucunément à réduire les déchets domestiques ce qui engendre les pollutions des incinérateurs, des zones d'enfouissement, et un coût toujours plus élevé.…


Pour réduire la facture et répartir le coût du service de façon plus juste, il y a la REOM.

C'est quoi la différence entre taxe et redevance ? Précisons un minimum pour comprendre la suite.

Taxe : sert au financement d'un service public, le paiement est obligatoire par tous, usager ou non, car c'est la contrepartie d'un service proposé, pas forcément rendu.

Redevance : est versée à l'administration gestionnaire contre une prestation dont il est bénéficiaire, le montant est proportionnel au coût du service rendu. Elle relève du pouvoir éxécutif de l'administrateur (donc de la Communauté de Communes) et ne dépend ni de l'Etat (Président), ni du Parlement (Assemblée Nationale-Sénat).


Ce qui veut dire que une Communauté de Communes - au lieu de déléguer à une société privée et paiement de la taxe à l'Etat – peut gérer elle-même le service d'enlèvement et de traitement des déchets et encaisser directement le coût du service qu'elle pourra adapter à la réalité des situations diverses. Afin d'en réduire encore les coûts (liés aux volumes), il existe déjà presque partout des lieux de tri sélectif, les conteneurs installés dans les communes, et des centres de tri plus large intercommunaux. En plus, ces tris permettent la revente des produits réutilisables, valorisables dans le recyclage, l'industrie. Il y a donc la possibilité d'une réelle maîtrise des coûts, du budget de ce service et cela devrait se traduire (si l'effort collectif réduit les déchets non-recyclables) par une diminution du montant que nous payons pour cette compétence intercommunale «enlèvement et traitement des déchets ménagers ». C'est ainsi qu'on peut agir localement, faire évoluer les choses et que cela se traduise aussi par un impact sur le portefeuille des ménages.



Pourquoi cela n'est mis en place que par très peu de Communautés de Communes ? 

Moins de 200 dans toute la France. Bien sûr, cela demande une mise en place difficile par la création d'une régie qui doit s'équiper pour la collecte, puis sous-traiter le traitement, gérer les coûts et émettre les factures en établissant avec les communes les situations réelles de chaque foyer. S'occuper aussi d'une campagne d'information intense.


Mais ces investissements premiers s'atténueront lorsque le service sera en place et les exemples existent pour le prouver. Aller voir par exemple du côté de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller qui a mis en place ce service depuis plus de 10 ans. Le montant de la REOM est composé de deux parties : une part fixe qui comprend la gestion administrative, le coût du matériel roulant et des points de tri-déchets ; et une part variable calculée sur le nombre de levée de la poubelle de déchets non-recyclés ou du pesage par un système de puce intégrée à la poubelle. Il y a aussi un accès gratuit selon un volume donné aux centres de tri intercommunaux et l'installation de conteneurs de tri dans toutes les communes. Les points sensibles de l'habitat collectif et de la verbalisation des déchets sauvages ont également été traités. L'affinement des situations diverses se fait au fur et à mesure pour correspondre au plus juste au concret.


AGIR ENSEMBLE, LOCALEMENT, POUR FAIRE EVOLUER LES CHOSES

Pour pas mal d'autres situations, s'alimenter, se déplacer, construire, en agissant collectivement, on peut faire évoluer notre environnement. Il faut préserver nos lieux de vie, les faire vivre en achetant local, mobiliser les artisans du territoire, créer du lien social par des évènements festifs, culturels, des rencontres, mettre de la joie pour franchir les différences en agissant ensemble sur des projets communs, améliorer et inciter les richesses locales, créatives, individuelles et associatives.

Chacun-e de nous a du pouvoir, de l'imagination, faire ensemble donne la force et la confiance, dépasse la peur et la solitude, l'individualisme. Cela fait sens dans une vie.

 

L'avenir n'est pas écrit....