FAIS-MOI PEUR
Si le budget Bayrou-Macron n'est pas voté, c'est une catastrophe....pour le marché des emprunts. Il faut rajouter la fin de la phrase. Le système financiarisé, mondialisé n'est basé que sur l'argent, pas sur le bien-être, la vie des gens, améliorer les conditions. Car si on veut réduire les dépenses, alors on peut parler du "train de vie" de l'Etat, de ses ministres, des "indemnités" des députés et surtout aussi des sénateurs, de ces sommes gigantesques que cela coûte, pour quels résultats ? Leur nombre est à interroger, ainsi que leurs avantages fiscaux et autres...
Un Premier ministre touche 14 910 € net/mois. Mais il ne paye ni logement, ni voitures, ni repas, ni...Bref, quasi de l'argent de poche !!! Démissionné ou remplacé, il touche une indemnité de 44 730 € et bénéficie d'un secrétariat, d'une voiture avec chauffeur, d'un agent de sécurité à vie, des avantages qui ont un coût de 101 000 €. Ainsi, par exemple, Bernard Cazeneuve coûte 201 387€/an, Dominique de Villepin 193 539€/an et Alain Juppé, cumulant ses différentes retraites touche 27 741 € par ...mois ! Vous voyez bien le cynisme obscène de cette caste quand ils nous demandent de ...faire un effort pour le bien du pays ! Et qui va prendre la place de Bayrou ? Le président pense déjà bien sûr la suite, histoire d'occuper les esprits et de pouvoir tenir encore deux ans : Sébastien Lecornu , Bernard Cazeneuve...? On voit bien qu'il n'en a rien à faire du Parlement ou de qui que ce soit. C'est lui le maître et tout passe par lui.
QUEL « SPECTACLE » AFFLIGEANT !
On regarde, on écoute le monde et c'est affligeant de désespoir. Ces guerres, ces génocides, ces dictateurs d'un autre temps, cette destruction de la planète par les activités industrielles humaines mortifères, … On entend celui qui se veut le maître du monde déclarer que « beaucoup d’Américains aimeraient avoir un dictateur ». Trump sent bien que une certaine résistance commence à s'élever dans son pays, que ses déclarations tonitruantes ne font plus effet tant elles se contredisent sans arrêt devant les réalités du terrain. Si « une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu'aucune loi ou institution ne les limitent » (Wikipedia), alors en France, on n'en est pas loin. Comment ? Et bien quand même, quand un président s'arrange avec les lois pour imposer son système politique par exemple par le 49.3 pour asséner deux ans de plus avant le droit à la retraite ou encore en nommant un premier ministre d'une formation ultra minoritaire en contradiction avec le résultat d'une élection législative, alors on sait bien que la démocratie est largement attaquée, voire ignorée. Le roi-président avait déclaré pour justifier sa décision de dissoudre l'Assemblée Nationale (les députés) qu'il fallait « clarifier les choses ». C'était le 9 juin 2024. Et voilà qu'un an plus tard, son actuel Premier Ministre déclare dans sa conférence de presse d'hier (25 août 2025) qu' « il faut que les choses soient clarifiées » !!! Tout ça pour ça. On mesure l'incompétence, l'impuissance, la futilité, voire la médiocrité, la vulnérabilité, ...Un an pour ânonner la même chose.
Et puis, à l'annonce qu'il va convoquer les députés pour une session de vote « de confiance » le 8 septembre prochain (soit-disant sur la dette et donc la validation de son projet de budget), alors là, on sent bien que Lou Bayrou cherche une sortie « honorable » tout en essayant de brider le mouvement de blocage du pays du 10 septembre, deux jours plus tard. La peur change de camp, le cynisme obscène vacille, la propagande de communication n'imprègne plus si facilement.
Le premier ministre -qui est le fusible de Macron- sait bien qu'il allait être censuré le 23 septembre lors de la rentrée parlementaire, alors il préfère partir comme si c'est lui qui l'avait décidé. Et « en même temps », selon l'expression favorite du roi-président, en choisissant la date, la stratégie est de casser le mouvement du 10 septembre, car démissionné, cette mobilisation n'aura plus raison d'être , selon lui et le président ! Cela montre bien combien ce pouvoir autoritaire et à la limite des institutions démocratiques se sent vulnérable face à la force citoyenne. Les grands manifestations contre la réforme des retraites ne leur a rien appris : ils se croient au-dessus de cela, dans la vérité alors que le peuple est ignare. Aucun « ruissellement », aucune justice fiscale, sociale, les ultra-riches sont en dehors de toute participation à la « solidarité nationale » demandée par ce gouvernement. Et Lou Bayrou d'oser en plus faire du verbiage lyrique : « La France, ... c'est ceux qui veulent la construire par le courage et la générosité ». Même pas honte ! La richesse de la France est crée par ceux qui travaillent, mais ne voit rien s'améliorer et même bien au contraire.
Quand la goutte fait déborder, cela provoque des mouvements ...incontrôlables, même si Retailleau et son armada policière réprime à tout-va. Oui, quel spectacle affligeant.
Mais l'avenir n'est pas écrit.
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