Ben oui, il faut être devant les faits pour y réfléchir. On observe bien quand même des dérèglements climatiques importants. On sait bien aussi que les causes sont connues : industrie, transport, agriculture, ...entre autres. On connaît tout autant les noms des responsables des entreprises et sociétés les plus polluantes et émettrices de CO2.
On n'est pas dupe et on devine que l'argent pour les faire prospérer est injecté par les banques spéculatives qui demandent en cas de problème que les Etats couvrent les déficits. Nous sommes donc bien dans un système complètement pervers où en plus les salaires sont un scandale puisque entre ceux qui travaillent et ceux qui dirigent (actionnaires, rentiers) l'écart peut être de un pour mille : celui qui travaille dur et le plus est payé mille fois moins que le "dirigeant" !
Le tableau du fonctionnement de ce système est connu, les conséquences sur le climat et nos vies sont catastrophiques et pourtant, on ne bouge pas, on subit, on nous demande de "s'adapter". Mais ça "tiendra" jusqu'à quand ?
On peut tout autant imaginer que si les banques privées se plantent, alors les banques centrales d'Etat n'injectent plus d'argent. Alors, elles font faillite et on revient à la nationalisation des banques. On peut aussi limiter les différences de salaires entre un et dix (au lieu de mille). On peut aussi se débarrasser de ces banquiers-rentiers-chefs des entreprises polluantes qui ne représentent que peu de personnes. Ils se concentrent chaque année dans les rassemblements de Davos et autres cercles bien fermés. De même, les attaques des tankers en mer rendent le commerce maritime plus difficile et il y a bien trop d'avions en vol pour des loisirs de week-end. Sans compter la pollution des terres par une agriculture productiviste concentrationnaire. Et les extractions minières qui n'arrêtent pas.
Oui, on subit, on sait et on se tait, on se plie, on "s'adapte" et on porte nos colères sur nos alter-égos au lieu de bien pointer le doigt sur les vrais responsables. On en est là et on en voit l'illustration tous les jours. Mais jusqu'à quand accepterons-nous de subir, de s'adapter ?
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