Souvent, cette pression "populaire" est exercée par des personnes venant de la "classe moyenne", rarement de la classe des opprimés qui se cherchent des solutions plus radicales et souvent violentes ou qui sont complètement inertes, soumis, désabusés.
Le changement réel ne viendra que lorsque les "opprimés" seront organisés, retrouveront leur fierté et dépasseront l'individualisation. Le "travail" de tout activiste politique passe donc par l'aide, l'incitation à l'organisation de la classe des opprimés. Il ne s'agit pas en cela de faire de l'assistanat, mais bien plus de donner des clés, des méthodes pour qu'ils puissent s'organiser et construire des mouvements collectifs de protestation et de proposition.
Dénoncer, proposer, agir et ensuite, il sera encore temps de s'immiscer dans les institutions pour les bousculer et créer des "petits Vietnams" c'est à dire mettre à jour des questions brûlantes et les attiser en permanence jusqu'à ce qu'elles deviennent incontournables.
Cela remet aussi en place les "politiciens" qui se croient porte-paroles alors qu'en fait ils ne veulent que faire perdurer le "statut-quo" qui leur permet de fortifier leur position de pouvoir.
La vraie révolution se fera lorsque les opprimés s'organiseront et se battront pour une transformation sociale radicale, pour une vie meilleure collective.Qui sera à leurs côtés alors...?
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