jeudi 27 septembre 2012

Henri Meck, « héros de Molsheim » ? L'histoire se répète-elle ?


Henri Meck, député-maire de Molsheim,
réélu depuis 1928 sous la bannière de l'U.P.R., le puissant parti catholique alsacien
avait été dirigeant du Syndicat du Textile à la botte des propriétaires des usines textiles, avait également un rôle important au Syndicat Chrétien.
l'U.P.R. fait partie du bloc des partis de droite
qui s'étaient unis sous le nom de « Front National »
par opposition au « Front Populaire »

Autres candidats aux élections législatives de 1936 :
Georges Woehl – PS
Georges Wodli – PC  très actif avec ses militants ouvriers-communistes
Votent à gauche tout le Ban de la Roche (protestant et de culture plus française, de passé vosgien-parler français) où se trouvent les usines textiles
moins après Schirmeck 
et votent à droite, toutes les communes après Lutzelhouse vers Molsheim (catholique et de passé/culture plus germanique)
Meck est réélu grâce aux voix de la plaine.

Mais,
le 4 juin 1936, Léon Blum est chef du gouvernement du Front Populaire (gauche)
les 7 et 8 juin, les accords de Matignon imposent aux patrons
  • l'augmentation générale des salaires
  • la reconnaissance des droits syndicaux
le 11 juin, par 563 voix pour, 1 voix contre
  •  loi sur les congés payés
  •  loi sur les contrats collectifs
Les patrons ne jouent pas le jeu, invoquent (déjà) la mondialisation (concurrence mondiale) et dans les années 50, deux mille ouvrièr-e-s du textile sont au chômage....dans la Haute Bruche. C'est la fin de l'industrie textile dans la vallée.

(informations tirées du livre  "le fil de l'espoir" de Gabriel Schoettel-éditions Oberlin-2002)


En lisant ces quelques données, on se dit que l'histoire évolue très peu en Alsace, que la "tradition" de droite qu'on attribue à cette région est éronée, sauf dans le résultat des votes. En effet, il y a un grand et long passé ouvrier et de gauche, surtout communiste.
Se plonger dans ce passé récent permet de mieux comprendre et de ne pas accepter. Il n'y a pas de fatalité à ce qui est en cours actuellement. En retrouvant un fonctionnement dans la vie plus collectif, en recréant du lien social avec plus de tolérance et d'égalité-justice, les choses peuvent bouger. Ce n'est pas puisque l'Alsace est la seule région à droite qu'il faut croire que c'est la "norme".

Lorsque les minorités, les laissez pour compte, les "deshérités de la terre" retrouveront le sens de l'organisation collective avec des revendications de base sur le "mieux vivre ensemble" et une vision d'un monde différent de celui de la finance et de la consommation, alors la transition de civilisation sera en marche. 
Les signes sont multiples autour de nous, les initiatives commencent à foisonner, l'information circule en dehors des organes sous contrôle avec des réseaux très divers. Un autre monde est possible !

jeudi 13 septembre 2012

Lire, c'est s'ouvrir

‎"...il faut beaucoup donner pour beaucoup recevoir, on enseigne autant ce qu'on est que ce qu'on sait, aucune leçon n'est jamais tout à fait perdue, il faut reprendre chaque matin ce qu'on croyait acquis la veille, ceux qui forment ce qu'on appelle une classe sont des enfants ou des adolescents avec un adulte, avant d'être des élèves avec un maître, l'acte d'enseigner n'est totalement fécond que s'il s'effectue dans la joie...." 

On peut se demander d'où sont tirés ces préceptes....Ce sont les réflexions d'un jeune prof nouvellement nommé en 1972 au Collège Technique de Schirmeck sous la plume de Gabriel Schoettel dans son livre de 2002 "LE FIL DE L'ESPOIR" qui raconte les luttes ouvrières dans les filatures de la vallée de la haute Bruche et si .....douloureusement actuel !

Un livre à découvrir si vous ne connaissez pas Gabriel Schoettel, il a aussi écrit deux super bouquins à mettre dans les mains de tout le monde et qui portent un sacré regard sur la vie, la mentalité de la région, l'école et sa hiérarchie...."UN VILLAGE SI PAISIBLE " et "UN AIR DE VERITE" (tous ses livres sont édités par la librairie Oberlin)
Bonne lecture, mais ça va au-delà de la lecture....

vendredi 7 septembre 2012

Qu'est-ce qu'un parti de gauche qui font front sur tous les dossiers majeurs avec la Droite ?


Nous avons déjà eu un débat de fond sur une certaine idée de l'Europe en 2005 avec une scission des mouvements et partis de gauche. Certains y voyaient une main-mise du monde financier et marchand plus important encore sur la politique, d'autres une avancée vers plus de pouvoir politique démocratique avec plus de pouvoir au parlement (membres élus) par rapport à la Commission (membres nommés). La rupture a été profonde et a duré de nombreux mois et il reste encore des "traces" aujourd'hui. Cependant, débat il y a eu et aujourd'hui, la France (laquelle) va adopter ce nouveau traité (TSCG : Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l'Union économique et monétaire) sans discussion, sans référendum uniquement par la voie parlementaire. Celui-ci va encore accentuer la précarité, l'austérité etc...avec un discours  carrément hallucinant de la part du président Hollande et du gouvernement.
Après 2005, les discours ne marcheront plus, car on a effectivement vu ce qui a été utilisé et ce qui n'a pas aboutit et donc on ne nous y reprendra pas. Aujourd'hui c'est clair, il n'y a que la finance qui est présente et la soumission au "marché" ! Alors, nous ne pouvons que compter les points et surveiller les votes : le PS a la majorité absolue et peut décider seul. Mais que feront les élus EELV et Front de Gauche / PC lors du vote. Et même y aura-t-il des élus PS qui voteront contre ? Ne rêvons pas...PS et UMP voteront le texte Merkozy, EELV s'abstiendra (discipline gouvernementale ?) et seul Front de Gauche/PC votera contre...à suivre car ce sera révélateur de la suite de la gouvernance et du style, des décisions, lors de cette mandature.



mercredi 29 août 2012

Août 2012- 4 mois après les élections présidentielles....



Roms, nucléaire, traité budgétaire européen,
cumul des mandats,....


En prenant ces quatre sujets (et quelques autres), on peut y voir déjà toute la révélation des renoncements de ce gouvernement de « gauche » par rapport aux promesses de campagne d'un « changement, c'est maintenant » et aussi comprendre un début d'amertume de celles et ceux qui y croyaient.

L'accord PS-EELV sur le nucléaire s'est soldé par la seule « promesse » de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim dans cette mandature tout en continuant la construction de l'EPR avec une déclaration provocatrice du ministre Montebourg qui affirme que « le nucléaire est une filière d'avenir ».

L'autre ministre Valls expulse des Roms sans solution de rechange avec comme compensation une ouverture aux Roms à un plus large panel de métiers et la suppression de taxes payées par les éventuels employeurs en sachant que le chômage continue sa courbe ascendante.

Concernant le traité budgétaire européen qui va inscrire « dans le marbre » l'austérité et la casse des services publics, institutionnaliser le libéralisme généralisé, le premier ministre Ayrault demande à la ministre EELV, Cécile Duflot d'expliquer à ses élus députés et sénateurs « la signification de la participation gouvernementale » à savoir que s'ils ont la liberté de parole, ils n'ont pas la liberté de vote. L'abstention est la seule limite acceptable (le PS a la majorité absolue à l'Assemblée Nationale). Le vote contre serait donc un choix qui marquerait la fin du « partenariat » ?

Au Sénat déjà des voix socialistes s'élèvent (Rebsamen) pour contourner l'engagement de cesser le cumul des mandats. Par un argumentaire qui dit que les sénateurs sont élus par les « grands électeurs » et non au suffrage universel, il faudrait que les sénateurs échappent au dispositif « un élu, un mandat ». Une autre reculade en vue ?

On peut continuer la liste : la diminution du prix de l'essence (3 à 6 centimes d'€) serait censée apporter un mieux au pouvoir d'achat des Français ! C'est encore favoriser le déplacement individuel en voiture personnelle, loin des engagements de développer les transports en commun.
Une aide aux abonnements sur les transports collectifs, une compensation pour celles et ceux qui n'ont pas accès à ces transports inexistants sur leur territoire seraient des mesures plus justes, plus cohérentes, plus durables...

Avec les dernières élections présidentielles, un espoir était perceptible : sortir du libéralisme, redonner des priorités aux services publics et à la personne, reconstruire le tissu social et les solidarités, ...mais force est de constater que le seul objectif est d'augmenter la production à tout prix pour recréer de l'emploi en faisant fi de la réflexion sur quels sont les secteurs d'avenir, sur les contrats et conditions de travail, sur les formations, sur la qualité de vie.

Pour l'immigration, la politique d'expulsion se poursuit au même rythme ; sur le vote des étrangers aux élections locales, rien de neuf non plus.

On peut s'interroger sur le changement promis. Les premières décisions, les premières déclarations ne sont guère à la hauteur de l'espoir suscité. Le PS est majoritaire (Président, gouvernement, Assemblée Nationale, Sénat – avec l'apport des « partenaires EELV »-, régions, départements) et n'a donc rien à craindre d'une opposition politique. Les conditions sont bien réelles pour un changement de cap en profondeur et de façon très large. Si cela ne se réalise pas maintenant, je ne vois pas quand ce sera possible.

Alors ? Alors, l'espoir suscité retombera-t-il très vite, le PS reprendra-t-il le même argumentaire de la mondialisation, de la difficulté de convaincre les partenaires européens, d'un contexte économique difficile qui a été crée selon une politique bien connue. Le candidat Hollande se faisait fort de combattre l'ennemi identifié -le monde de la finance (et de la spéculation)- mais il suit les choix des Merkel-Sarkozy.

Alors ? EELV a fait le choix de se mettre au service du PS pour que le changement puisse se faire, pour que ses options soient prises en compte. Mais le compte n'y est pas et les options sont écartées.
Les déclarations offusquées, les grincements de dents ne suffisent pas pour masquer l'inefficacité de plus en plus évidente sur des points forts du programme EELV.

Alors ? Le changement ne viendra que de la base, celle qui est utilisée pour arriver au pouvoir, mais ignorée dès que les élu-e-s sont installé-e-s. L'organisation des « opprimés » sera la seule voie d'un changement, mais pour cela il faut s'impliquer sur le terrain, ce terrain d'où la majorité des élu-e-s sont éloigné-e-s. Le changement ne viendra que de la pression populaire qui doit se faire entendre, enfler et devenir « brûlante » au point que les politiques ne pourront plus l'ignorer ou alors la réprimer comme avant.
Il ne s'agit donc pas de s'endormir dans la déception mais bien d'amplifier la critique, activer en permanence la mémoire, rappeler les promesses, communiquer sur les propositions, occuper tous les terrains possibles (médias, associations, vie citoyenne).
Les partis de gauche sont observés de très près pour savoir de quel côté ils vont se situer. A l'intérieur pour préserver ce « statu quo » institutionnel connu (« faites-moi confiance pour changer les choses de l'intérieur » avec les non-résultats déjà visibles) ou du côté d'un changement radical, à l'écoute et en se battant sur « le terrain » pour exercer une pression continue, pour ne pas dévier de l'espoir suscité.

La gauche a de l'avenir, mais pas cette gauche « traditionnelle » molle et centriste, plutôt celle qui arrivera à rassembler et construire collectivement un projet de transformation radicale, économique et écologique, porté en son temps par Les Verts.

Malheureusement, aujourd'hui EELV n'est plus qu'un vassal du PS et n'est plus un parti de combat dans la tête des gens.

Alors ?
                                                                                       Christian Weiss-29/08/2012


Pour illustrer ce propos :
Hégémonique le PS ? EELV est le vassal du PS...Quand quitteront-il/elle le gouvernement ? Le suspense est terrible !!!!!
Aujourd'hui dans Le Carnard enchaîné -Mercredi 29 août 2012-
Carton jaune pour les Verts 

Cécile Duflot et ses camarades écolos ont, eux aussi, fait les frais de la mauvaise humeur du Premier ministre. Aux yeux d'Ayraut, la ministre du logement a commis trois fautes consécutives.
1) Elle a pris le contre-pied de la position du gouvernement dans l'affaire des Roms.
2) Elle n'a pas contredit ses amis quand ils ont menacé de ne pas voter le traité budgétaire européen.
3) Elle a aggravé son cas en affirmant qu'elle ne pouvait s'exprimer librement car elle portait désormais "une muselière".
Coup de sang du locataire de Matignon:
"Si un ministre de droite avait fait ce type de déclaration, on aurait parlé de cacophonie(...). Les ministres ne sont pas muselés. Ils sont tenus à la solidarité gouvernementale."
Le premier ministre s'est entretenu également avec François de Rugy, coprésident du groupe Vert à l'Assemblée. Pour le mettre en garde solennellement:
"On ne peut pas voter non au traité européen sans mettre en cause la participation des Verts au gouvernement."
Et Ayrault de mettre les points sur les "i" :
"Je serai exigeant sur ce sujet. Quand on est dans un gouvernement, il y a un minimum de choses que les parlementaires de son parti doivent accepter de voter, le budget et tout ce qui s'y rattache. Le traité européen en fait partie. Il ne faut pas prendre le problème à la légère."
Bref, un Verts, avec ou sans "muselière", ça vote bien ou c'est démissionné. Le suspense est terrible.

samedi 25 août 2012

"Aucun politicien ne peut rester longtemps assis sur une question brûlante si vous la rendez suffisamment brûlante."



On nous fait croire que pour changer les choses, il faut rentrer dans les institutions et changer les choses de l'intérieur. Certes, c'est un point de vue et j'y ai cru pendant longtemps. J'ai même eu suffisamment de patience pour suivre des dossiers pendant sept ans avant de voir aboutir un certain nombre de choses : assainissement non-collectif, incinérateur et politique des déchets...Mais pour y arriver et être persévérant sans laisser tomber, il faut être fort, avoir le dos large, être prêt à subir sarcasmes, dédains,agressivités verbales, et j'en passe, bref faire preuve de courage et je ne le dis pas pour me lancer des fleurs mais bien pour rendre attentif combien le chemin est long et ....solitaire ! J'y ai cru jusqu'à un certain point car pour vraiment faire avancer les choses, il faut une voix à l'intérieur des institutions, mais aussi une pression populaire extérieure. C'est cette pression extérieure qui est la plus importante et pour y arriver, il y a un long cheminement à faire, une longue construction à entamer.
Souvent, cette pression "populaire" est exercée par des personnes venant de la "classe moyenne", rarement de la classe des opprimés qui se cherchent des solutions plus radicales et souvent violentes ou qui sont complètement inertes, soumis, désabusés.
Le changement réel ne viendra que lorsque les "opprimés" seront organisés, retrouveront leur fierté et dépasseront l'individualisation. Le "travail" de tout activiste politique passe donc par l'aide, l'incitation à l'organisation de la classe des opprimés. Il ne s'agit pas en cela de faire de l'assistanat, mais bien plus de donner des clés, des méthodes pour qu'ils puissent s'organiser et construire des mouvements collectifs de protestation et de proposition.
Dénoncer, proposer, agir et ensuite, il sera encore temps de s'immiscer dans les institutions pour les bousculer et créer des "petits Vietnams" c'est à dire mettre à jour des questions brûlantes et les attiser en permanence jusqu'à ce qu'elles deviennent incontournables.

Cela remet aussi en place les "politiciens" qui se croient porte-paroles alors qu'en fait ils ne veulent que faire perdurer le "statut-quo" qui leur permet de fortifier leur position de pouvoir.
La vraie révolution se fera lorsque les opprimés s'organiseront et se battront pour une transformation sociale radicale, pour une vie meilleure collective.Qui sera à leurs côtés alors...?

samedi 18 août 2012

Bioscope : les élus lancent un appel à projets pour la reconversion du site, mais c'est un leurre pour masquer leurs responsabilités et leurs incompétences.


Faut-il en rire ou en pleurer ? En tout cas, il faut faire parler la mémoire récente du lieu et du projet.
Si aujourd'hui, les élus lancent un appel pour sa reconversion, ils étaient bien sourds de nombreuses années lorsque l'opposition à ce projet était largement mis en avant avec force arguments par Christian Weiss (Les Verts), la Confédération Paysanne, François Tacquard....
A ce moment-là, les Haehnnel, Siffert, Waechter, Grosskost, Habig étaient les plus forts soutiens à ce projet et défendaient les 60 millions d'argent public à investir, les terrains agricoles captés, la concurrence à l'EcoMusée d'Alsace, faisant la sourde oreille à cette opposition qui dénonçait les mensonges et les promesses de ces élus qui s'étaient complètement mis à plat ventre devant le groupe Accor/Compagnie des Alpes et ses projets fumeux. Nous avions vu dès le départ le leurre d'un tel projet qui ne cachait que la main-mise du privé sur des terrains et sur une entreprise intéressante, l'Ecomusée dont le privé prit vite le contrôle de la part lucrative (entrées, boutique, restaurants, hotellerie,...). En plus, ces élus complices justifiaient le projet en le présentant comme un outil de formation et d'éducation à l'environnement alors que ce n'était qu'un parc de loisirs de plus. Ses promoteurs faisaient miroiter plus de 100 emplois pérennes, un chiffre d'affaire important avec une fréquentation de 300 à 400 000 visiteurs par an, un retour sur investissement pour les collectivités au bout de 3 ans. Ces élus régionaux ont balayé les contre-arguments développés par les opposants à l'investissement de l'argent public dans ce projet, à la main mise des terrains agricoles à côté de l'Ecomusée d'Alsace et sa fragilisation de fait.
Ces élus ont été réélus et se font aujourd'hui les promoteurs d'un appel à projets pour dissimuler leur incompétence et faire oublier le passé et leurs dépenses inconsidérées, leur manque d'écoute et de démocratie d'il y a quelques années. D'autres élus se sont déjà exprimés dans la presse locale pour dire qu'ils étaient opposés au Bioscope dès le départ : mensonges. Il suffit d'ouvrir les archives (récentes) pour connaître exactement celles et ceux qui ont voté les crédits d'argent public alloués et qui s'étaient réellement opposés à ce projet sur le terrain et dans les instances., Mais les gens, les électeurs perdent vite la mémoire. Cette verrue dans le paysage comme je le disais déjà avant la construction est aujourd'hui une évidente faillite financière et ses responsables font comme si de rien n'était. La morale n'existe pas en politique, ni la responsabilité, sinon les promoteurs élus au sein du Symbio devraient tous démissionner pour incompétence et utilisation inconsidérée des deniers publics.
Alors que restera-t-il du Bioscope ? Waechter veut en faire une maison de l'écologie ! Des bâtiments en métal, chauffés à l'électrique, habillés en bois pour cacher le tout et donner un air écolo à l'ensemble : il a tout accepté et servi de caution écolo au départ. Aujourd'hui, il vient nous faire une offre « écolo bobo » ! D'autres élus tout aussi responsables et compromis, toujours à la botte du capitalisme et de l'opportunisme, parlent de centre de congrès, d'hébergement touristique (ils nous avaient déjà fait le coup du projet « Pierre et Vacances »), bref, une leçon ne leur a pas suffi.
En principe, il y avait un protocole de sortie et le privé devait reverser un retour sur investissement, une sortie du contrat...Qu'en est-il ?
Le Bioscope est une verrue sans intérêt, il n'y a plus qu'à tout faire sauter et remettre le terrain à nu. Les projets qui ont déjà été proposés il y a plus de deux ans n'ont de toute façon jamais été entendus par ces élus. Alors...Cet appel à projets est un leurre destiné à masquer les responsabilités et les incompétences de ces élus et des élus actuels.

vendredi 17 août 2012

Aout...été qui someille ?

Au mois d'aout, c'est comme si plus grand chose ne se passait en écoutant les news , en lisant les journaux....C'est simplement que les journalistes sont en vacances et que les seul-e-s accrédité-e-s sont celles-ceux qui sont aux Jeux Olymp
iques à Londres....Un peu de Syrie quand même où les bombes s'abattent sur les villes et où des millions de réfugié-e-s fuient vers le Liban, la Turquie, la Jordanie...Bref, c'est le temps de "reprendre son souffle" !!! Et aussi le temps de prendre du recul, de la distance par rapport aux évènements de ces derniers mois, de se demander ce qui a réellement changé....et ce qui peut changer dans les mois qui viennent. A part un certain "style" de gouvernance, on n'a pas entendu de perspectives nouvelles...On ne peut s'attendre qu'à continuer à se serrer la ceinture, à serrer les fesses, à crisper ses lèvres pour ne rien dire qui "pourrait nuire...", bref, on s'attend à une certaine déception pour celles et ceux qui se faisaient des illusions...Ce qui a changé, c'est le locataire de l'Elysée, certes, mais pour le reste ....Il n'y aura pas les transformations radicales nécessaires à un changement de civilisation attendu !


Les ROMs sont expulsés, la ministre du logement Cécile Duflot ne s'en indigne même pas puisque "à la rentrée" le premier ministre tiendra une réunion sur ce point et ça va s'arranger !!!! 


Le Parlement PS-EELV écolos bobos va signer le Pacte de Stabilité en continuant la politique libérale Merkozy. Alors, on s'adapte....comme sur la photo qui illustre ce propos....Continuons au moins à sourire et surtout ....ne lâchons rien car c'est à la rue, à la mobilisation citoyenne de rappeler à ce gouvernement qu'il n' a pas eu un "chèque en blanc" ce printemps mais une obligation de résultat basé sur "le changement, c'est maintenant !"...et tout de suite...