dimanche 26 octobre 2025

ON A TOUT COMPRIS ….ON A TOUT BIEN EXPLIQUE....ON A TOUT PAS D'ACCORD...

Oui, car quand même, tout le monde n'est pas aussi niaiseux que les socialistes...Nous, on n'a pas 6 à 9 000 € par mois à protéger et perpétuer. Alors forcément on voit les choses autrement. On voit bien que la retraite à 60 ans, 62 ans et 64 ans , ce n'est pas la même chose. On voit bien que payer des impôts chaque mois, et qu'en même temps on réduit les postes dans les hôpitaux, dans les aides aux personnes, dans l'éducation nationale, dans les transports en commun, dans …, que cela c'est une réalité. 

On voit bien que nos enfants, petits-enfants galèrent pour trouver un emploi fixe et rémunéré correctement , même après avoir fait des efforts et nous de les aider pour qu'ils puissent faire des études ! 

On voit bien que même si on va encore voter, nos voix ne comptent pas puisque les résultats ne sont pas pris en compte.

En plus, on nous fait peur avec une dette qu'il nous faudrait rembourser sous peine de déclin (encore plus drastique ! ). 

Mais de fait, nous ne sommes pas si aveugles que ça. Nous ne sommes pas non plus complètement idiots. Et peut-être ne serons-nous plus aussi longtemps léthargiques, abusés par la propagande servie chaque jour abondamment. Et puis aussi , nous savons regarder autour de nous, au-delà des montagnes, ce qui se passe ailleurs et...comparer !


Tiens, à côté de nous, prenons l' ESPAGNE. 

Elle a un régime du genre royauté parlementaire où c'est le premier ministre et le Parlement qui ont le pouvoir. Le Premier Ministre est Pedro Sanchez et il est …. du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), il gouverne avec des membres de Podemos et Sumar, des partis radicaux de gauche et on voit la différence de suite. Il a une ministre du travail et de l'économie ...sociale qui vient de l'extrême gauche, Yolanda Diaz. Et les premières mesures visibles ont été l'augmentation du SMI(c) Salaire Minimum Interprofessionnel qui a augmenté de 60% depuis 2018 ce qui fait une différence par an de plus de 6 200 €. La différence de salaire entre Hommes et Femmes est passé de 14,8% en 2016 à 8,7% en 2025 et les salaires des femmes augmentent de 6,6 points plus rapidement. La réforme du travail a permis de passer de 2 millions de CDI/an à aujourd'hui plus de 6 millions. Sur 18,5 millions de salariés, 15,7 millions sont en CDI. Et la législation avance vers une réduction du temps du travail. Un emploi sur 4 crée en Europe, l'est en Espagne. L'économie espagnole est celle qui a la plus forte croissance en Europe.

Il y a aussi une allocation universelle pour l'éducation de 200 €/mois pour tous les enfants jusqu'à 18 ans. 

La justice fiscale commence par le haut et sans tabou. 


Il faut arrêter de nous dire que plein de choses ne sont pas possibles comme augmenter le SMIC de façon importante, de ne pas pouvoir appliquer à minima la taxe Zucmann, etc...Ces verbiages qu'on entend en France depuis des décennies ne sont plus recevables, il suffit de regarder autour de nous...


Alors les discussions sur le budget de la France sont biaisées puisque au gouvernement depuis très longtemps, on a les mêmes qui naviguent d'un ministère à l'autre et qui sont totalement hors sol et même au-dessus des lois. Basta...

Il est temps de changer de République (passer à une sixième avec un fonctionnement actualisé), de changer de système, de mettre l'oligarchie à contribution égale de tout-e citoyen-ne français-e. Justice fiscale, justice sociale, à minima....
Qu'on arrête avec ces rengaines TINA (There Is No Alternative) dont on nous rabat les oreilles depuis Reagan et Thatcher ! 

Nous ne sommes pas sur terre pour vivre en esclaves, il est temps de retrouver du sens, de vivre avec de l'espoir...

L'avenir n'est pas écrit....

 


                                     Pedro Sanchez                       et                    Yolanda Diaz

 

mardi 14 octobre 2025

REGARDONS ECOUTONS REFLECHISSONS

 Regardons autour de nous, écoutons ce qui se dit dans les lieux publics, autour d'une table, réfléchissons pas avec les titres et communications des médias de propagande, mais avec ce qui est en nous par rapport à nos vies quotidiennes et le spectacle et destructions de notre monde, de notre espèce humaine.

La majorité des gens ont bien compris que ce système économique et social ne leur laisse que peu de perspectives, d'espoir. Il y a bien plus de colères que de rêves. La précarisation, l'enfermement sur soi ont détruit toute envie de se mettre en action collectivement pour une meilleure, une autre vie, un quotidien plus léger. Même on a vu des mobilisations, des manifestations massives, on a même encore voté et les résultats n'ont pas été respectés.

Alors ?

Depuis plus d'un an, c'est le « cirque » politique qui joue aux chaises musicales en cercles de clowns décadents qui s'entre-battent pour une récompense d'argent, de pouvoir. Lamentable. Quand on en est là, il faut revoir les règles communes, changer.

Alors ? 

Quand on nous présente le changement (pour la « stabilité », c'est à dire pour que rien ne change!) de Lecornu-bis, avec une vingtaine de ministres qui ont tous déjà navigué dans les ministères de la caste des politiciens professionnels (!!!) et hauts-fonctionnaires, et du même bloc politique, alors on imagine bien facilement qu'il n'y a aucun changement à en attendre (à la marge un peu pour l'habillage). Il n'y aura ni abrogation de la loi retraite (il va dire suspension ou report pour enfumer encore), ni augmentation du Smic, ni loi Zucman (à minima), même pas la peine d'espérer. Sans élection présidentielle, il n'y a rien à attendre de ce côté-là.

Alors ? 

Il y a là où on vit, on habite, on travaille. Il y a ce territoire autour, tout proche, ce qu'on y trouve et ce qui manque ou a été « enlevé ». A plusieurs, on peut faire évoluer les choses sur un territoire, construire des dynamiques concrètes, faire vivre une économie locale en consommant sur place par nos paysans, nos artisans, recréer du lien et de l'émancipation par la culture. 

La démocratie y retrouvera peut-être aussi sa place.

 



 

lundi 13 octobre 2025

"UN DERNIER POUR LA ROUTE"

 

BISCORNU : la stratégie de la dernière chance pour le roi-président.
 
- Sébastien, tu veux devenir président, prendre ma suite. Bon, je te nomme Premier Ministre, il était temps que Lou Bayrou retourne à Pau. Tu écoutes comment fonctionnent les partis, tu nommes les mêmes ministres et tu démissionnes. Ensuite, je convoque les chefs des partis, je les menace d'une nouvelle dissolution s'ils ne se mettent pas dans mes clous. Je te renomme Premier Ministre et tu as un délai supplémentaire pour voir comment ils réagissent, s'ils s'alignent. A toi de faire tes preuves, tu as carte blanche, lundi je pars en Egypte.
 
Alors, Sébastien Lecornu - bis, le « moine-soldat », le plus proche de Macron depuis le tout début, annonce le « renouvellement », des « ruptures », des « surprises ». On allait voir ce que l'on allait voir.
 
Dimanche soir (12 octobre), Emmanuel convoque Sébastien à l'Elysée à 18h30. Ils composent longuement la « nouvelle » équipe, mais c'est Macron qui valide, « carte blanche » c'était pour les merdias, et à 22 heures sort la publication du communiqué présidentiel.
 
Lecornu-bis reconduit les plus fidèles, la garde rapprochée du roi-président : Gérald Darmanin (Justice), Jean-Noël Barrot (affaires étrangères), Amélie de Montchalin (comptes publics), Rachida Dati (culture), Aurore Bergé (égalité H-F), Benjamin Haddad (Europe), Philippe Tabarot (transports), Annie Génévard (agriculture), Catherine Vautrin (armées). Et aussi le retour au gouvernement de Françoise Gatel (aménagement du territoire), Laurent Nuñez (Intérieur), Philippe Baptiste (enseignement supérieur), Maud Bregeon (porte-parole) et Charlotte Parmentier-Lecoq (handicap). De l'éphémère gouvernement du 5 octobre, il a conservé Roland Lescure (économie et finances), Mathieu Lefèvre ( transition écologique), Naïma Moutchou (outre-mer) et Marina Ferrari (sports et jeunesse). Une vingtaine d'ancien-nes, sacré renouvellement. 
 
Et tous de Renaissance-Modem, plus 6 LR (dont Vincent Jeanbrun, Sébastien Martin et Nicolas Forissier) et 3 Horizons, sacré rupture !
 
Pour le reste, ministres délégués, des hauts fonctionnaires et dirigeants d'entreprises pour médiatiser la nouveauté !!!! Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF ( ministère du travail et des solidarités) ; Monique Barbut, ancienne présidente de WWF France (transition écologique) ; Serge Papin, ancien patron des magasins U (commerce, PME et ...pouvoir d’achat), Édouard Geffray (Education Nationale) ENA et ex-directeur de cabinet de Bayrou.
Et pour terminer, gage au PS, la nomination de Laurent Panifous (LIOT et ex-PS) aux Relations entre le gouvernement et le Parlement.
 
 
Quand au budget, il n'y aura pas d'annulation de la réforme de la retraite, pas d'augmentation du Smic, pas de taxe Zucman. Mais, 2,2 milliards de hausses d'impôts, l'abattement de 10% remplacé par un forfait de 2000€, les auto-entrepreneurs seront touchés aussi, et pour faire croire à un semblant de « justice fiscale », une « contribution différentielle sur les hauts revenus » et une taxe sur les holdings (optimisation fiscale) !!!
Quelles nouveautés ? Quelles ruptures ? Quelles surprises ?
Les merdias vont avoir du mal à présenter les choses sous ces angles.
 
Mardi matin , conseil des ministres avec Macron de retour d'Egypte ; mardi après-midi, discours de politique générale de BisCornu devant les députés, dépôts de motions de censure qui seront votés jeudi 16 octobre. 
 
Pas besoin de défaire les cartons d'installation...
 

 

dimanche 12 octobre 2025

JUPITER A TERRE !

Son sourire, son verbiage théâtreux à la mise en scène pourtant très classique, son « intelligence supérieure qu'on ne peut comprendre », sa compétence de banquier, sa liberté hors du sérail des partis, sa promesse d'un monde moderne 2.0 French Tech, le timing après un quinquennat misérable de François Hollande-PS ( « mon ennemi c'est la finance » ) où il était ministre de l'économie, le jeune Emmanuel Macron (En Marche) avait bien mis en place sa stratégie de prise de pouvoir (avec l'appui de sa caste des financiers-rentiers) en se positionnant contre l'obscurantisme du FN-RN La Pen ! 


 

En un mandat (2017-2022), on avait compris le personnage, dans sa tour d'ivoire, à développer sa politique libérale où l'argent public migrait des services publics vers les investissements privés (sans conditions) et les gains stockés dans les paradis fiscaux. En jouant sur la peur (stratégie de Reagan-Thatcher), il fut réélu (pour la période 2022-2027) avec moins de 25% des voix des électeurs en appelant à un « front républicain » contre La Pen – rebelotte.

Il continue à enfoncer la tête du peuple travailleur en passant en force par le 49.3 la réforme des retraites avec ses ministres à sa botte puisque il était le maître, celui qui décide de tout, on l'a très vite compris clairement cette fois-ci. Plus on voyait une précarisation de la population et plus l'enrichissement des plus riches (qui profitaient de la manne publique) devenait criante et proprement scandaleuse, provoquant une rupture forte qui se traduisait aussi dans la radicalisation des partis politiques. Un glissement, une porosité vers l'idéologie d'extrême droite (en phase de « dédiabolisation ») et de l'autre côté, un attachement fort à un programme de rupture de système et de contenus pour une gauche plus radicale. A partir de 2022, son seul soutien tenait à quelques élu-es députés de Renaissance (G.Attal), de Horizons (E.Philippe), du Modem (F. Bayrou) et LR Les Républicains restants (Wauquiez-Retailleau) puisque Ciotti s'est rapproché du RN La Pen. Les Premiers Ministres successifs n'étaient que « la voix de son maître » et la surdité-aveuglement du Jupiter de l'Elysée se faisait évidente face aux manifestations-mobilisations monstres de mécontentement des foules dans les rues.

 

 

La dissolution n'a fait qu'entériner la chute à venir, puisque malgré le résultat de l'élection législative qui a suivi, donnant à la gauche rassemblée (NFP-Front Populaire) le groupe le plus important, il choisit un Premier Ministre et gouvernement au sein des groupes minoritaires de l'Assemblée Nationale : un déni de démocratie ! Et depuis la succession des Premiers Ministres désavoués les uns après les autres n'a fait qu'accentuer son entêtement idéologique au service de sa caste. Les derniers mois ont mis en lumière ce spectacle lamentable et sa chute irrémédiable.

Il a sorti son dernier pion, Lecornu avec un dernier sursaut stratégique : si ça ne passe pas, tu démissionnes, ainsi je peux te renommer en menaçant par des ultimatums ceux que j'ai mis en place. Mais voilà les Attal et Philippe ne sont plus en attente, mais souhaitent passer à l'offensive de prise de pouvoir ; les Retailleau-Ciotti sont déjà dans un rassemblement des droites à côté de La Pen et le PS aimerait retrouver son hégémonie, nostalgie des années 80 !

Nous en sommes au dernier épisode (qui sera encore plus court) avant le chaos total ou l'espoir d'un autre monde possible avec le passage à une 6ème République puisque il ne reste que très peu d'options : la dissolution à nouveau, la destitution-démission présidentielle ou l'article 16 des pleins pouvoirs en cas de « crise de régime ».

 


BisCornu -Lecornu II : épisode éphémère 02 revendique « sa liberté retrouvée «  (alors qu'il est le plus proche collaborateur de Macron), annonce qu'il « n'hésitera pas à démissionner une seconde fois » (!!!!) et va passer le week-end à composer un gouvernement bis avec des membres « pas prisonniers de la politique partisane », « déconnectés des ambitions présidentielles », « représentatifs de la composition de l'Assemblée Nationale ». Il est quand même en place depuis le 9 septembre, il a eu le temps !!!! Et bien sûr, il a « carte blanche » de Jupiter, le roi-président ! Il va peaufiner le vocabulaire biaisé et creux de mesures concrètes pour sa déclaration de politique générale de mardi prochain qui sera probablement suivi de la censure et ...sa destitution.

Et pendant ce temps, comme d'habitude, quand il y a crise de régime, Macron part à l'étranger jouer son rôle de ministre des Affaires Etrangères (et chef de guerre) en se rendant en Egypte lundi pour assister à la signature de l'accord de cessez-le-feu à Gaza entre Trump et Al Sissi (le Hamas étant représenté par le Qatar et l'Egypte, mais pas présent). Jupiter y va « pour soutenir la mise en oeuvre » alors que tout est déjà décidé, mais il pense que ça lui donne encore de la hauteur, de l'envergure, lui qui est est isolé, seul (avec le seul soutien encore du ….Modem), à terre et dégonflé comme une baudruche et la risée des autres pays !

On est le 12 octobre 2025, 

l'avenir n'est pas écrit ….

mardi 7 octobre 2025

ON NOUS PREND POUR DES C... !

 BAYROU bis ! Et son avatar Lecornu démissionne.


Des "consultations" pour faire croire que M. Lecornu est un "négociateur hors pair, fin et ouvert ! "... La tête du futur gouvernement a changé le 9 septembre dernier avec le plus proche du roi-président, qui a nommé un mois plus tard les mêmes ministres de Lou Bayrou. Ces "reconduits dans leur fonction" à 19h40 un dimanche soir, sont "out" le lendemain dans la matinée. 
 
La "rupture" annoncée, consistait au remplacement au ministère de l'économie par Lescure, un autre très proche de Macron et "cerises" sur le gâteau, (on appréciera" à sa juste mesure"), Lemaire à l'armée (!!!) et pire encore, Aurore Bergé, porte-parole de ce "new" gouvernement. Voilà, voilà...Quel suspense !!! 
 
 
 
On nous prend pour des c... et mardi, cela n'aurait pu être que la censure, après le verbiage des promesses de politique générale que Lecornu aurait asséné au Parlement. Mais il a préféré démissionner que de subir comme les autres le camouflet d'une démocratie bafouée, d'une Assemblée Nationale qui n'a plus aucun pouvoir quand les urnes sont ignorées. 
Un Premier ministre sans gouvernement depuis un mois et un gouvernement bis qui n'aura duré que ...une nuit !!! 
Quelle marge restera -t-il à ce président, à part une nouvelle dissolution un an après "pour éclaircir les choses" ou sa démission, ce qu'il ne fera jamais...
Basta, ça suffit : ce système est profondément injuste et destructeur, cette Vème République est obsolète. 
Regardez les dirigeants des pays pour remarquer cette épidémie qui se diffuse partout. MAIS, on ne cite jamais l'Espagne par exemple. Et pourquoi ?
 
                                                                                       
Pedro Sanchez (PS), premier ministre espagnol et 
sa ministre du travail (Podemos),Yolanda Diaz    
                                                 
 
IL FAUT SE SOUVENIR et cela date d'à peine 1 an. 
Après la dissolution de l'Assemblée Nationale, les élections législatives qui ont suivi ont donné le résultat suivant :
NFP Front Populaire : 182 députés
ENSEMBLE Macron clan, renaissance, MODEM : 168 députés ; 
RN +Cioffi : 143 députés ; 
LR Wauquiez/Retailleau : 46 députés ; 
divers droite UDI-DVD : 14
HORIZONS Edouard Philippe : 6
divers gauche-régionalistes-divers : 18
 
Le NFP a donc le groupe le plus important et le-la premièr-e ministre aurait du "sortir" de ce groupe. Mais le roi-président a choisi l'option 49.3 passage en force et a nommé successivement des premiers ministres issus des groupes minoritaires d'où le bordel continue depuis un an jusqu'à la mascarade Lecornu !!! 
 
En 1 an qu'est-ce qui a changé ? Condamnation de Marine Le Pen , égotisme du PS qui se hollandise en ayant perdu toute mémoire de son passage au gouvernement et de son score minable à l'élection présidentielle suivante où le parti était mort (avec plus aucun financement public). 
Le NFP les a sauvés (candidat commun aux Législatives 2024), mais quelques mois plus tard, leurs démons sont revenus pour la jouer perso et prêts à toutes les compromissions !!! Allez comprendre. 
Avec le PS, on ne peut jamais compter sur du collectif, leur nostalgie hégémonique les habite en permanence : c'est minable. Que vont-ils faire dans les prochains jours, les prochaines semaines ? Pour les connaisseurs de la politique "politicienne", il n'y aura pas de surprises.