Si les "cadres" dirigeants de ce parti pensent qu'on perd la mémoire, c'est raté. Et en plus, on s'en souviendra à chaque échéance électorale... Le mot "union" n'a pas la même déclinaison éthique, stratégique chez ces apparatchicks-carriéristes. Toujours près du pouvoir, peu importe lequel ! Jusqu'où iront-ils ? Et qu'ils n'utilisent surtout pas les mots d'exemplarité ou de cohérence. Car là ça friserait le cynisme obscène, la décrédibilisation définitive...
Avec M. Bayrou, premier ministre, les "socialistes" ont passé ce marché : " on ne vous censure pas, si vous vous engagez à ne pas utiliser le 49.3" ! Mais, apparemment, c'est déjà passé aux oubliettes : quelques semaines ont passé, la "trêve" de Noël !
Puis ça a été, première glissade : "on a obtenu le gel des 4000 suspensions de postes à l'Education Nationale". Waouh !!! Seuls 10% des établissements ont un effectif d'encadrement complet actuellement. Il y a donc plus à exiger des moyens, pas se contenter de ça ! Bref, déjà que l'ex-président Hollande au bilan déplorable se retrouve sur les bancs des députés, c'est interrogatif. Donc, voilà que le Parti Socialiste ne votera pas la censure du gouvernement qui présente le même budget austéritaire de Barnier, avec une équipe des quasi mêmes ministres de Barnier. On vote la censure quand c'est Barnier qui présente le budget, mais quand c'est Bayrou, on ne la vote plus, pourtant c'est quasi le même budget. Logique, cohérent, exemplaire !!!!! L'excuse suivante est tout aussi ....convaincante : " Mais la France ne peut pas être SANS budget." On croit entendre les pires des éditorialistes politiques de la propagande. Il y avait "sans budget suivi" lors du Covid et le pays tournait grâce aux "invisibles" à qui (avec tous nous autres) on va asséner le budget Barnier-Bayrou. Merci qui ? Bon, on a compris que les Faure-Vallaud-Kanner et autres Guedj sont retournés à la niche qui est restée à la même place. L'union des gauches avec un réel programme de changement institutionnel, politique, économique, social, environnemental et défense des services publics auquel ils se raccordés n'existe plus pour le PS. Comment les députés socialistes vont-ils expliquer cela à leurs militant-es ? En tout cas, après cette scission et leur aide à ce gouvernement pour qu'il dure, on sait à qui on a à faire, on saura mesurer leur responsabilité et on n'oubliera pas car c'est une accumulation de trahisons depuis 2002 au moins ...
PS : adieu !
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