mardi 11 juillet 2023

LA PROPAGANDE COMME NOURRITURE

« On » produit, « on » vend, on « présente » ce que « les gens veulent » ! Moi, je rajouterai que les gens veulent ce que la propagande leur met dans la tête toute la journée et qui au final (c'est le but) nourrit la « bête » (la financiarisation de tout). L'abêtissement général est en cours depuis un moment. On a plusieurs canaux d'information, mais quasiment qu'une voix unique...

Ceci dit, la question demeure : comment vous vous nourrissez ?

En sachant que c'est vital pour la survie de l'espèce... L'eau, première ressource essentielle : on en a déjà parlé avec la captation privatisée (par Nestlé essentiellement) de ce « bien commun » . Un scandale dangereux qui va gonfler. Et puis les aliments, leur production, leur qualité, leur distribution, ...Comment 7% de la population, qui est encore aujourd'hui paysanne, pourront-ils nourrir tout le monde ? Impossible...

 


 

Bien sûr, acheter des produits industriels, nutritionnellement morts, au supermarché avec des prix « concurrentiels » donne l'illusion que tout va bien, viande produite dans les usines alimentaires hors sol, légumes et fruits bourrés de conservateurs et accélérateurs de croissance importés du monde entier par containers sur des barges-tankers géants ou avions-cargos.... De la nourriture, ça ?

En principe, on se rassure en se disant que « l'homme »-l'espèce humaine, arrivera toujours à se nourrir. Redite-le encore une fois pour vous persuader d'y croire.

Mais un examen sérieux entre le nombre d'humains sur la planète et la production industrielle d'aliments inciterait plutôt à avoir de sérieux doute si ce ne sont de réelles interrogations de survie de l'espèce humaine.

Il fut un temps pas si lointain où quasiment la moitié de la population était ...paysanne. Un toit, avoir de quoi manger, se vêtir, se chauffer, se déplacer, se soigner, ...Le rapport à la terre était très important. L'on se nourrissait de ce que la surface de la terre produisait sur quelques centimètres. Les ressources cosmiques enterrées profondément sous terre n'étant aucunement destinées à être remontées à la surface pour les brûler, produire de l'»énergie fossile ». Le déséquilibre premier est déjà là.

 



 

Les techniques industrielles, mécaniques, informatisées ont remplacé le savoir-faire respectueux, humain et on détruit le vivant, la biodiversité par des intrants chimiques qui bannissent toute interaction naturelle des sols et de leur environnement. Et on ingurgite des ingrédients sans aucune valeur nutritive réelle.

Pour se nourrir demain, il faudra un changement radical de comportements, de structures politiques, de choix stratégiques : 45% de la population devra (re)devenir ...paysanne ! 

Au sens où chacun-e devrait faire sa part. On ne lève pas les yeux au ciel !!! Ou alors pour réfléchir.

En disant, affirmant cela, vous voyez ce que cela engendre. 

Qui est prêt et décidé à ….changer ?

 


 

La période Covid a produit pas mal de questions qu'on essaye vite d'oublier, d'occulter, de mettre de côté. Prenons une autre hypothèse : admettons une coupure électrique de ….disons trois jours ou plus problématiquement plus longue. Imaginez à présent ce que cela changerait dans votre quotidien et vous sentirez de façon assez angoissante ce que cela voudrait dire comme changements à venir...vite ! Car il y a urgence, pas vrai ? Désertification, températures qui deviennent inquiétantes, tempêtes, cyclones, destructions massives par des phénomènes climatiques divers, pénuries d'eau et alimentaire dans pas mal de régions du monde déjà.

Et pourtant, « on » continue la marche en avant, comme si de rien n'était, la « bête » veut encore se nourrir de bénéfices financiers pendant le plus longtemps possible, avant ….

Mais il y des limites, du non-renouvelable qui s'amenuise, s'épuise, des tensions violentes qui s'étendent, des questions qui se posent et desquelles on détourne le regard et on ferme les écoutilles, les oreilles....Le déni pour en profiter encore un peu. Réaction égoïste courante, mais qui ne produira rien de positif, n'aidera en rien, …


Le bilan est lourd, les perspectives quasi inexistantes, le changement radical indispensable n'est pas pour demain et sera peut-être ensuite, trop tardif...

L'avenir n'est pas écrit, mais ....

 


 


1 commentaire:

  1. Salut Christian ,
    Avec 80% de la population qui vit en ville , çà va poser quelques autres problèmes !

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