Ah, les sondages qui veulent diriger notre façon de réfléchir et de voter en influençant au quotidien...Mais on sait bien ce qu’ils valent à la lueur des événements de ces derniers mois où tous les résultats ont contredit les prévisions. Ce qu’il est probable de dire sans trop se tromper, c’est que les partisans de Marine Le Pen et de François Fillon sont définis et ne changeront que peu. Quoi qu’il arrive , ces convaincu-e-s n’entendent rien de ce que la presse d’investigation et les juges mettent en avant. Ils-elles sont aveuglé-e-s, quitte à nier les évidences. Cet électorat est donc figé et permet une indication. Il suffit de dépasser les 25 % au premier tour pour être parmi les deux « finalistes ».
Les sondages qui pensent faire l’opinion avec leurs publications quotidiennes ne sont que des remplissages des médias de propagande. Ils ne sont guère fiables et on peut les oublier sans problème. Depuis que la phase officielle de la campagne électorale Présidentielle a commencé, on sent bien une dynamique pour des candidats ignorés jusque là.
Les sondages qui pensent faire l’opinion avec leurs publications quotidiennes ne sont que des remplissages des médias de propagande. Ils ne sont guère fiables et on peut les oublier sans problème. Depuis que la phase officielle de la campagne électorale Présidentielle a commencé, on sent bien une dynamique pour des candidats ignorés jusque là.
Elle
est plutôt négative pour Macron l’ultralibéral, (poulain de
Jacques Attali, Jean-Pierre Jouyet et Alain Minc), l’initiateur du
CICE, de la vente d’Alstom et de l’aéroport de Toulouse, de la
loi travail, de l’envahissement des bus sur les routes et qui
reçoit des soutiens encombrants, mais révélateurs. Il se perd de
plus en plus dans ses déclarations alambiquées et procède par
annonces et démentis avec des visites qui ressemblent à du casting
pour des candidat-e-s éventuel-le-s aux Législatives pour son camp.
Des promesses sans accords fermes. Son programme dévoilé au fur et
à mesure montre ses limites et surtout son inspiration libérale et
financière : un jonglage à perdre les boules. C’est ce qu’il
veut depuis le début : rester vague avec un grand sourire
charmeur pour combler ses lacunes et errements. Il se vend comme un
produit nouveau, tête de gondole et bonimenteur à la fois. Les
sondages le concernant ne peuvent être aucunement fiables puisque
son électorat est volatile et peu décidé fermement à ce jour.
Une
dynamique plus positive celle-là est du côté de Mélenchon qui
remplit les salles de ses meetings, décline un programme élaboré
collectivement dans des réunions à travers la France depuis des
mois, assure le spectacle des table-rondes et interviews par son
bagoût de tribun hors pair qui maîtrise et connaît parfaitement
ses dossiers. Il est crédible dans sa démarche commencée il y a
plus d’un an, rassemble un très large public autour de son nom et
bénéficie d’un mouvement important mobilisé partout.
Les
sondages ne peuvent pas faire autrement que de le mettre à la
hausse, mais la réalité pourra créer la surprise s’il bénéficie
d’un vote massif : savoir mobiliser les indécis-e-s et les
abstentionnistes.
Hamon
et les autres ne seront plus très regardés ces prochains jours. La
dynamique du frondeur PS est vite retombée dans les limbes d’un
parti hégémonique qui coule définitivement. Il pourra rafistoler
les morceaux mais restera dans la mémoire comme celui qui aura fait
perdre la chance historique d’une victoire de la gauche
progressiste sociale et écologique. Il n’avait rien à perdre ,
aurait pu s’inscrire dans le temps en s’alliant à Mélenchon et
France Insoumise, mais il a tout râté à part sa victoire à la
primaire de la « Belle Alliance Populaire » qui n’avait
d’alliance que le nom générique pour masquer le grand vide creusé
par cinq ans d’une politique libérale à l’opposé des promesses
de campagne du candidat PS Hollande.
Si
Lasalle se veut le défenseur du monde rural, bien implanté dans sa
montagne et député Modem, Poutou (NPA) et Arthaud (LO) ne
représentent plus que quelques personnes qui resteront toujours en
marge de toute transformation non-violente. Dupont-Aignant marche sur
les traces du FN, sauce De Villiers, chevalier nationaliste plus
blanc que blanc, mais cumulant les mandats divers de député, maire
et communauté de communes. Les deux autres, Cheminade et Assilineau,
on découvrira leurs délires dans les professions de foi qu’on
recevra avant le jour du vote. Ils ont réussi à convaincre des
maires pour obtenir leur cinq cent parrainages, ce qui est, soit une
performance, soit une interrogation sur certain-e-s élu-e-s…
Pour
les écologistes, qui ont vu les cadres du parti se disséminer dans
tous les sens, il reste la question centrale de la prise en compte de
la transition vers un changement de civilisation. Pour savoir qui,
parmi les candidat-e-s, est le-la plus sensible et prêt-e à aller
dans ce sens, il suffit de se pencher sur le sujet du nucléaire.
Cette industrie civile et militaire est mortifère et engage les
générations futures avec des déchets radioactifs pour des
centaines d’années. Sans compter la dangerosité des installations
comme on a pu le voir avec les catastrophes multiples de Three Miles
Island, Tchernobyl et Fukushima. Cela implique aussi des
transformations importantes sinon essentielles sur notre façon de
nous chauffer, de consommer, de nous déplacer,... c’est changer
notre regard sur la vie, de penser l’avenir. C’est donc un bon
critère pour savoir comment et où ces prétendant-e-s à diriger
notre pays (et aussi l’Europe) veulent nous emmener et s’ils-elles
ont une réelle vision sur le monde qui nous entoure et en devenir.
Pour
le premier tour, cela se jouera probablement entre Mélenchon, Macron
et Le Pen du nord. Car au sein du FN, l’unanimité est loin d’être
le cas avec la concurrente Maréchal-Le Pen du sud.
Donc,
Macron, Mélenchon, Le Pen et si au final, les deux derniers
devaient être en tête, cela fera un deuxième tour idéologiquement
très intéressant avec deux visions très marquées ou le choix sera
au moins clair. Pour ce dernier cas de figure, il faudra une
mobilisation importante (qui peut être liée à
l’abandon/l’écroulement de Hamon) et une surprise aussi
importante que le retrait de Hollande et les résultats aux votes des
différentes primaires qui ont éliminé Sarkozy et Valls.
Les
Présidentielles ont toujours été un jeu de pronostics surtout
lorsqu’il n’y a plus de votes de conviction, d’adhésion pour
une large part de l’électorat potentiel. Mais le jeu est pervers
entre
vote
« utile », vote « contre » ou ne pas voter en
toute conscience.
Cette
campagne électorale de 2017 marque la fin d’un cycle face à une
classe politique qui s’est décrédibilisée cette dernière
décennie, par ses volte-faces, ses mensonges, pour garder le pouvoir
et des mandats, à n’importe quel ...prix.
À
suivre...
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