lundi 24 juin 2013

JE T'AIME , MOI NON PLUS !


Bien sûr, il faut avoir de l'humour (et un peu de culture) pour comprendre le titre avec ce qui suit...

DJAMILA Sonzogni (conseillère régionale EELV - habitante de Mulhouse) et PIERRE Freyburger (conseiller général PS de Mulhouse) ont déposé leurs bancs de mariage en mairie de Mulhouse pour les Municipales 2014. Pierre Freyburger n'avait rien voulu entendre la dernière fois et fort de l'hégémonie traditionnelle du PS pensait remporter la mairie à lui tout seul (disons avec Cléo Schweitzer). Résultat : il est passé à côté de très peu de voix. Cette fois-ci, il semble avoir retenu la leçon et, je l'espère pour eux, pas trop tard, car aujourd'hui l'alliance PS-EELV.....
Justement cette alliance se traduit aussi par des voyages bras dessus-bras dessous d'agrément, pardon de "représentativité". Ainsi JACQUES Fernique (secrétaire régional EELV et conseiller régional) et ANTOINE Homé (conseiller régional PS) accompagnent leur copain du référendum, Philippe Richert (président du Conseil Régional UMP) pour un beau voyage payé (par le land Bade-Wurtemberg ?) à Berlin à la Stallwächterparty !!! la techno-politique parade avec Merkel et 1500 "décideurs"...Ils s'y croient déjà ...à l'après-Richter ! Il faut bien rebondir après la claque du référendum (ou se faire un peu oublier en voyageant !).

Après ces mariages multisexes, un divorce de plus en plus marqué : celui de HENRI Stoll et de EELV. Ce pilier des Verts a sûrement mal vécu (comme moi et d'autres) le passage-glissement des Verts vers EELV pour rassembler des voix et obtenir de meilleurs gains électoraux ! Depuis janvier, Henri n'est plus membre EELV (ne cotise plus) et songe à ne plus se présenter aux élections territoriales. Il se consacrera UNIQUEMENT à sa commune : un exemple de non cumul de mandat ? Va-t-il laisser aussi la Com Com et autres présidences ?
Un autre divorce en cours, à Strasbourg, où ça bataille ferme pour la tête de liste EELV pour les municipales, entre ALAIN Jund et ERIC Schultz. Ayant vécu de près l'épisode précédent entre Alain Jund et à l'époque YANN Wehrling, je pense déjà en connaître l'issue.
Mais peu m'importe personnellement, puisque je ne suis plus membre, ni impliqué depuis plus d'un an. J'ai senti le vent tourner vers l'opportunisme électoral, la chasse aux postes et comme conséquence la muselière posée par le PS sur EELV avec comme contrepertie des ouvertures au Sénat, à l'Assemblée et dans deux ministères. Cela préfigurait ce que l'on voit aujourd'hui : des renoncements et l'abandon de notre projet Verts radical de transformation sociale, économique et environnemental de la société. Tout ce qu'on entend de la part de EELV après un an de gouvernance et où le PS a TOUS les pouvoirs, c'est "IL FAUT CHANGER DE CAP ! " Et que dit l'écho ???? 

Pour terminer, la célibataire solitaire ANDREE Buchmann toujours en quête pour rebondir se verrait bien candidate pour EELV aux Européennes. Pourquoi pas ? Au moins elle a une réelle légitimité en Alsace (bien plus que Sandrine Bélier) étant une militante historique depuis toujours et souvent écartée. Est-ce que ce sera enfin son heure ou l'électron libre, non-membre, Dany Cohn Bendit va-t-il encore une fois dicter SA loi, SES choix....?

A suivre.....

samedi 15 juin 2013

LIBERTE ? Quand on est sur la défensive, on a déjà presque perdu...


Quand on entend nos "leaders politiques", ils-elles chantent combien ils-elles ont réussi à défendre (à sauver !) "l'exception culturelle" par exemple, mais ça peut être un autre sujet/dossier. Moi, je me pose la question (et je ne suis sans aucun doute pas le seul) de savoir pourquoi on doit se battre pour DEFENDRE une exception culturelle ou un choix de politique. 
Se défendre contre qui ? La commission européenne dirigée par Goldman Sachs ? La banque centrale européenne dirigée par Merkel-Goldman Sachs ? les USA dirigé par GS ? Bref, est-ce que un pays, un Etat ne peut pas juste mettre en oeuvre une politique qui, si elle se traduit par des effets bénéfiques, peut servir d'exemples ou d'expérience positive pour d'autres. 
Bien sûr, je ne suis pas naïf et dupe et je sais bien que le capitalisme-libéralisme a fait de tout une marchandise, (nous l'avons assez dénoncé il y a déjà pas mal d'années), mais cela veut dire et nous le montre que droite ou gauche, quel est encore le courage de nos élu-e-s s'ils ne font que défendre au lieu d'imposer, de décider et de faire ?
C'est comme au jeu d'échec, quand on est dans la défense, on a déjà un coup de retard et on est pratiquement en ...échec !

mercredi 12 juin 2013

AUTONOMIE et AUTONOMISME

L'assassinat à Paris il y a quelques jours de Clément Méric, militant de gauche, par des groupes de la droite "dure" du genre JNR (jeunesse nationaliste révolutionnaire) qui apparaissaient dans les manifs "Mariage pour tous" et le service d'ordre de Marine LE PEN, pose la question des liens entre groupes et partis qui se réclament du nationalisme, de l'autonomisme et souvent du régionalisme localement. Sont-ils tous identiques et " identitaires" ? Qu'en est-il en Alsace ?
 
AUTONOMIE et AUTONOMISME

Autonomie vient du grec autos, soi-même et nomos, loi, règle. On pourrait donc définir l'autonomie comme la faculté d'agir par soi-même en se donnant ses propres règles, sa propre loi.
Autonomisme est une doctrine politique qui soutient ou préserve l'autonomie politique d'une région (ou d'une nation).
Les mouvements autonomes apparaissent dans les années 70 en Italie. En France, nous aurons un groupe qui s'appelle Action Directe qui utilisa la violence armée.

LOUPS NOIRS
A la même époque (1980), en Alsace, on trouve un groupe autonomiste, les Loups Noirs, formé de 3 personnes d'une cinquantaine d'années : Pierre Rieffel, distillateur du Val de Villé dont le père avait été maire de Breitenbach de 1938 à 1943, puis accusé d'être un collabo et interné au Struthof ; Ewald Jaschek, allemand de Silésie, qui avait été engagé dans la marine de guerre et marié à une alsacienne, infirmière dans un hopital allemand ; René Woerly qui fut enrôlé dans les Jeunesses Hitlériennes. Ceux-ci firent 3 actions à l'explosif contre des symboles de la « colonisation française » en Alsace : le monument du Général Turenne à Turckheim (9.12.1980), la Croix de Lorraine du Staufen à Thann deux fois (16.3.1981 et 20.9.1981).


ALSACE D'ABORD
est un parti politique crée en 1989 par Robert Spieler. Celui-ci faisait parti de Ordre Nouveau, puis du Parti des Forces Nouvelles (PFN) avant de crée Alsace Renouveau en 1984. Il rejoint le Front National (FN) en 1985 jusqu'en 1989. En 2008, il rejoint le MNR de Bruno Mégret, fait parti de la Nouvelle droite Populaire et apparaît régulièrement dans le magazine Rivarol. Le président actuel d'Alsace d'Abord (depuis 2008) est Jacques Cordonnier qui fut conseiller municipal de Strasbourg de 1989 à 1995 (avec Robert Spieler) et conseiller régional de 1992 à 2004. Actuellement, 9 personnes (2 femmes) forment l'équipe dirigeante. Son score électoral régional était de 9,5 % en 2004, puis chuta à 4,98 % en 2010. Aucun élu, si ce n'est un conseiller municipal, Michel Haennig à Wuenheim (68). Dans son programme, on peut lire que l'identité alsacienne est menacée par l'immigration non-européenne, que les membres du parti sont fidèles à la tradition, à l'héritage gréco-latin et judéo-chrétien. Ils sont pour une culture enracinée, populaire et contre la dictature du "tout-contemporain" ; ils sont pour l'expulsion de tous les « sans-papiers », opposés au vote des résidents non-européens, contre l'Islam, contre l'entrée de la Turquie dans la Communauté Européenne, pour le bilinguisme dès le plus jeune âge et l'apprentissage dès 14 ans, pour un protectionnisme économique européen et défenseurs de « chasse, pêche, nature, tradition ».

JEUNE ALSACE
est un mouvement de jeunes proche des « Identitaires » et de « Alsace D'Abord » avec des valeurs communes et une référence, 1911, où l'Alsace avait son Parlement et sa Constitution. Chaque année, ses membres organisent une retraite aux flambeaux vers un château au mois de juin pour célébrer l'anniversaire de 1911.
Ils sont contre l'immigration et le métissage, se disent fédéralistes au sens d'un Etat Régional.

UNSER LAND
est un parti politique crée en 2010 de la fusion de l'Union du Peuple Alsacien et de l'association Fer's Elsass dont la présidente est Andrée Muchenbach (qui a déjà navigué dans pas mal de partis) entourée d'une équipe de 9 hommes. Fédéralistes européens, proches de François Alfonsi du parti national corse et eurodéputé EELV.
 

lundi 3 juin 2013

SECURITE SOCIALE

Le gouvernement veut trouver 1 milliard € pour équilibrer les comptes de la Sécu. Bien ! Mais on sait que 1 000 milliards € (au moins) sont dans des paradis fiscaux connus et dûs aux Etats ! De quoi équilibrer des budgets et éviter précarité, récession, coupes budgétaires dans les services....Mais ça c'est un autre problème que la COMMISSION EUROPEENNE fait semblant de vouloir combattre (les évasions fiscales) mais en même temps elle reporte toutes discussions et décisions à des dates ultérieures (puisque le Luxembourg et l'Autriche font partie de ces "paradis fiscaux").

En plus, quand on entend que le seuil pour une réduction des allocations familiales serait de 5000 à 7000 € de revenus mensuels pour un couple avec enfants et que cette diminution serait de l'ordre de 68 à 80 € par mois, on se dit que il n'y a pas là de quoi se révolter. Et pourtant, dès l'annonce de ce projet, on a entendu des interviews de "familles à bons revenus" qui se plaignaient que cela va imputer leur budget de façon problématique !!!! On voudrait aider la droite "populaire-populiste" à continuer à occuper la rue avec un nouveau combat qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Avec aussi peut-être une autre idée derrière la tête : si la droite occupe la rue, cela obligerait la "gauche" à se resserrer, alors qu'actuellement la politique gouvernementale est bien critiquée et par la gauche aussi (et avec raison !).
En politique, il faut savoir qu'aujourd'hui, il n'y a plus beaucoup d'information par les journalistes (à part peut-être le "canard enchainé" et "médiapart" - et Hebdi ), car c'est plutôt de la "communication" qu'ils font, donc de la propagande ! Alors, il faut toujours chercher ce qu'il y a "derrière" et quel est le contenu réel pour mettre les choses à leur juste place. Entre une mère ou père seul avec un ou plusieurs enfants et une famille qui rentre entre 5000 et 7000 € par mois, il y a une sacré différence ! Ou alors, j'ai complètement perdu le sens des "réalités" !!!!!
 Au final, le gouvernement a choisi de ne pas toucher aux barêmes de l'allocation familiale, mais de changer ceux du quotient familial (impôts). A suivre donc...pour juger de son efficacité !
On sait bien que le "déficit" de la Sécu est quasi provoqué ou encouragé et que les assurances, les mutuelles complémentaires et autres organismes privés des retraites complémentaires n'attendent qu'un "feu vert" pour s'engouffrer dans la brèche créee...et depuis des années !
Le système de santé français par mutualisation, le meilleur du monde, est largement visé par le libéralisme économique. il faut donc le protéger à tout prix !
 

dimanche 2 juin 2013

ET LA TENDRESSE, bordel !


J'ai entendu plusieurs personnes qui lisent mon blog-note régulièrement me dire que je suis « trop radical, trop critique, trop dur »....
Moi, je revendique bien sûr cet esprit critique et radical car je me souviens des temps passés. 

1981, encore jeune, nous avons vécu l'accès au pouvoir de François Mitterrand, représentant de la gauche avec un programme « commun ». Après n'avoir connu que la droite morale et conservatrice toute notre enfance et adolescence, nous espérions un souffle nouveau de liberté après l'éclatement libérateur de 68....Aussi quand il a été élu, nous nous disions : « bon, à présent, on peut se « reposer » un peu de toutes nos actions militantes et manifs dans la rue, la gauche va appliquer « notre » programme » ! Cela avait bien commencé les premières années, mais très vite le tournant libéral a été pris et nous ne nous reconnaissions plus dans la politique menée. Pourtant, on a continué à faire confiance, croire que la « gauche » allait arranger nos vies avec plus de solidarité, de partage, d'égalité...On a vite déchanté !
Alors, en 2012, nous avons bien vu que les leçons de 2002 et d'autres échéances n'ont pas vraiment servi: le PS reste ce parti de notables (on l'appelait la « gauche caviar »), d'élu-e-s qui ne sont pas vraiment ancrés dans la vie publique puisqu'ils ne sortent de chez eux que quelques semaines avant les élections pour récolter le travail de terrain des militants associatifs, alternatifs, humanistes, etc...En France, tant que le cumul continuera et sans proportionnelle, sans parité, nous restons dans le bipartisme : UMP-PS ! En 2012, donc, la gauche revient au pouvoir et a TOUS les pouvoirs. Il fallait donc s'attendre à ce que le nouveau François mette en œuvre ses promesses électorales !
Mais nous, les « anciens » qui avions déjà vécu un tel épisode, nous n'étions pas dupes et savions bien qu'il ne faut « rien lâcher », qu'il ne faut pas se taire et laisser faire , avec confiance ! Que nenni ! Il faut harceler, critiquer, proposer des choses radicales pour éviter l'endormissement, la déception, l'abandon...Continuer à occuper la rue, dire: "non, tu n'as pas été élu pour ça", rappeler leurs engagements à celles et ceux qui gouvernent, qui sont nos représentant-e-s élu-e-s.

Donc, non, je ne suis pas dur, pas trop critique, pas trop radical, mais je rappelle sans arrêt que les engagements ne sont pas tenus, que les renoncements s'accumulent, que cette première année a montré que le « changement n'est pas là », que la direction prise est la continuité de ce qu'il y avait avant, que les arrangements positifs sont très réduits, à la marge et sociétaux plus que sociaux avec un changement de cap économique radical.
Désabusé ? Non ! Toujours combatif avec les mots et les idées ? Oui...
Je ne changerai pas, pour ne pas regretter d'ici peu d'avoir été complice par le silence....

Alors, acceptez ces points de vue, qu'ils vous ouvrent des voies de réflexion, ne me demandez pas de devenir « gentil », plus « doux », plus « calme » quand il s'agit de politique, de débat d'idées, de propositions.... Cela, je le réserve à mes proches, celles et ceux que je fréquente, cotoie, physiquement en « live »...

jeudi 23 mai 2013

LA FIN DE LA POLITIQUE : le changement démocratique n'est pas pour demain !!



A droite UMP, il y a Woerth, Guéant, Sarko, Villepinte, Balladur... etc...aujourd'hui Lagarde sans compter les anciens, Tiberi, Pasqua...etc...
A gauche PS, on a Cahuzac, Guérini, Kucheida, Dalongeville, Andrieux.

Détournements de fonds, abus de biens sociaux, arrangements entre amis, abus sur les marchés publics;...ça ne s'arrête jamais ! UMPS, c'est du même niveau là-dessus aussi !
Alors, il faudrait continuer à faire confiance, continuer à poser notre obole dans l'urne tous les deux ans et se taire ensuite...Au bout d'un moment, ça devient si évident que ça craque ! BASTA !!! Fini...On n'y croit plus...Dépités, écoeurés, trahis, salis...
Mais ce n'est pas suffisant, car il faut agir pour ne pas se réfugier dans l'individualisme et le mépris. Alors, on se tourne vers les associations militantes qui agissent chacune dans un secteur et au final, on y trouve des solutions alternatives à la vie quotidienne : AMAP, SEL, auto-construction, colocation générationnelle, bourses d'échanges, vide-grenier, semences, plantes, marchés, produits locaux, covoiturage, vélo,......
Et finalement, on se pose la question à quoi sert encore aujourd'hui la politique pratiquée telle qu'elle est, c'est à dire avec le cumul des mandats et des pouvoirs qui capte l'argent public avec distribution aux copains et dans des projets fumants, pas de proportionnalité qui donnerait au moins un semblant d'image de la démocratie, la parité qui reste un souhait vain...

La crise de confiance est là, trahisons et accointances sont devenus si visibles. Ce n'est pas demain la veille du changement, mais ce sera la défection des urnes avec le vote protestataire amplifié. Faut-il attendre 2014 pour en faire le constat ????? et dire qu'"on a rien vu venir"....Ben oui, c'est sûr quand on passe son temps dans les bureaux, réunions, avions, on perd le sens des réalités et on ne capte plus les bruits de la vie !

mercredi 22 mai 2013

DEMOCRATIE ou verticalité légitimée du pouvoir !


L'instauration de la Vème République avec l'élection au suffrage universel (1962) donne un pouvoir absolu à une seule personne : le président. Il faut se souvenir qu'à l'époque et jusqu'à récemment, tous les pouvoirs étaient concentrés puisque l'Etat avait les médias sous ses ordres, les banques, l'économie par le biais des grosses entreprises, tous les services. Le président dirigeait tout le pays : l'économie, les finances, la communication-propagande....Bien sûr, on élisait aussi les députés au suffrage universel. Mais quel est le pouvoir de 577 députés avec des voix discordantes par rapport à un seul président à la voix prépondérante ?
On s'est contenté de ce pouvoir absolu depuis cinquante ans avec tous les excès que cela a engendré et aucun président n'a remis en cause ce système qui l'arrangeait bien. 


Aujourd'hui, Hollande parle de président ordinaire, mais il n'a pas pour autant fait un seul geste, pris une seule initiative pour redonner vie à la démocratie alors que sa « popularité » est au plus bas un an à peine après sa prise de fonction, et qu'aux élections, l'abstention augmente à chaque fois un peu plus. Pourtant des promesses il en a fait pendant sa campagne, comme tous ses prédécesseurs avant. Mais une fois en place, on n'entend plus parler de proportionnalité, d'arrêt des cumuls de mandats, de vote des résidents étrangers, de parité ...Il serait plus que temps d'aller vers un régime parlementaire comme la plupart des pays européens qui nous entourent, de passer à une 6ème République.
Mais ce n'est pas demain la veille et l'abstention va se poursuivre, la désaffection de la politique aussi, la confiance s'évanouir...Bien sûr, les milieux économiques et bancaires ne peuvent que s'en réjouir puisque aujourd'hui la privatisation et le libéralisme leur ont donné carte blanche pour tout gérer à leur seul profit. Et pourtant, avec les réseaux sociaux, la multiplication de l'information, la généralisation éducative, le monde a bien évolué, mais les institutions n'ont pas bougé.

On reproche même de plus en plus les débats critiques, qui pourtant sont le bouillonnement démocratique au point de s'interroger (car cela est de plus en plus évident que les deux partis dominants poursuivent le même objectif), si un jour on pourra sortir de la pensée unique institutionnalisée, de cette monarchie avec une cour de ministres exécutants, une assemblée aux ordres, juge et partie.
La politique n'est plus que de la communication et on veut faire taire les voix divergentes qui sont les révélateurs de la diversité nécessaire pour faire VIVRE UNE VERITABLE DEMOCRATIE. Laisser dans l'état les institutions, c'est se tromper de siècle et empêcher toute évolution, c'est brider l'intelligence d'un pays et son inventivité, c'est soumettre le peuple en le maintenant sous le joug de la crainte et de la bêtise.

Mais nous avons changé de civilisation, même si la plupart n'en sont pas encore conscients, le vieux monde est arrivé à ses limites, une autre vie se met en place, un autre système de pensée commence à se diffuser...mais en dehors de ce qui est visible ou en tout cas scruté par les médias-propagande. Ce mouvement échappe à celles et ceux qui ont encore l'illusion que leur vie passe par l'accumulation de biens et d'argent avec le pouvoir absolu qu'ils croient détenir par ce biais.
Il passe par d'autres circuits, il est répandu et vécu par une nouvelle génération qui ne se laissent plus conter des histoires d'un passé révolu et qui promettait la liberté, l'égalité, la fraternité...