jeudi 27 mars 2025

LE MONDE CONFISQUE

 Les "divergents", les "résilients", les.... l'ont bien compris depuis un moment. 

Il faut se relocaliser sur un territoire, devenir le plus autonome en diminuant ses besoins, échanger en réseaux, changer ses "habitudes" et façons de vivre, de consommer, de faire et ... agir-ensemble.

Le livre (ci-dessous) est un cours universitaire d'économie et il éclaire bien sur l'état de notre monde, les stratégies en cours, et il résonne par rapport aux actualités quotidiennes... 

On est passé de la mondialisation libérale, au néolibéralisme et aujourd'hui au capitalisme de la finitude.

J'ai essayé de résumer ces analyses denses et historiques en tirant l'essentiel pour pouvoir appréhender un savoir global.

Bonne lecture.

 

Le capitalisme : libéral (1815 à 1880) ; néolibéralisme ( à partie de 1980) ; de la finitude ( de 2010 à …. )


Le capitalisme de la finitude
est une vaste entreprise navale et territoriale de monopolisation d'actifs – terres, mines, zones maritimes, personnes esclavagisées, entrepôts, câbles sous-marins, satellites, données numériques – menée par des Etats-nations et des compagnies privées afin de générer un revenu rentier hors du principe concurrentiel.

Avec la constitution d'empires formels ou informels par la prise de contrôle de firmes publiques et privées sur de larges espaces (physiques ou cyber).

Un monde fini (borné, limité) qu'il faut s'accaparer dans la précipitation.

L'idée d'une croissance globale des richesses ne fait pas de sens, c'est une course à la saisie qui guide ceux qui pensent désormais la Terre comme un immense réservoir de « ressources appropriables ».

Une offre limitée, pour une demande illimitée.

Une nouvelle vague de mainmise sur le monde par les puissances industrielles, en compétition armée les unes avec les autres.

Cette construction théorique et pratique est venue se fracasser sur les limites écologiques de la planète.

La politique de « transition énergétique » nécessite une quantité de ces mêmes « ressources » à un niveau jamais atteint jusqu'alors.

Le capitalisme de la finitude est ouvertement prédateur, violent et rentier.

"Il n'y en aura pas pour tout le monde".

La rente n'est pas le profit, elle est un revenu qui provient de la détention ou du contrôle exclusif d'un actif rare : terre, mine, parc immobilier, brevet, plateforme digitale, personnes esclavagisées, …

La rente n'est pas entrepreneuriale, mais patrimoniale, elle est l'horizon du capitalisme de la finitude, … avec un impérialisme territorial et souverain.

Un « système des entrepôts », ...gestion de terres arables, les sous-sols et les océans, sans passer par des intermédiaires et des prix de marché.

S'en servir pour exploiter ou les vider de leurs habitants pour produire des surfaces touristiques (les « réserves naturelles » ).

 

Le capitalisme de la finitude invite au retour d'une approche économique qui confine à la physique ancienne des éléments :

l'eau (les océans), la terre (les sols et les sous-sols), l'air ( l'espace et le cyber), le feu (la guerre).


L' « entreprise géante » est le moteur le plus puissant du progrès économique par sa capacité d'innovation, son progrès technique et ses marges importantes.

C'est la théorie de l'inspirateur du capitalisme de la Silicon Valley, Peter Thiel, investisseur de Facebook, « faiseur » de J.D.Vance, le vice-président de Trump, mentor de Mark Zucherberg, financier d'Airbnb, LinkedIn, Space x, Spotify, ami et ennemi de Elon Musk. Il infuse son idéologie anti-démocratique et anti-concurrentielle....et unir le capitalisme américain contre la « menace » chinoise !

La mondialisation et le libre-échange sont morts.

On va vers une économie connectée entre « amis ».

La Chine contrôle 50% de la capacité minière mondiale et 85% de la capacité de raffinage.

Créer un réseau d'accords commerciaux plurilatéraux pour une part et de fournisseurs, de succursales, de mines et d'usines basés chez des « amis » pour une autre part.

BRI : Belt and Road Initiative est un projet d'un réseau sino-centré de pipelines, routes ferroviaires, maritimes, ports, bases navales, zones franches (concernant 150 pays au monde) avec à la manœuvre le Parti, les grandes banques et les conglomérats chinois. Le vassal russe participe à la BRI et l'Ukraine est de ce point de vue un pays stratégique.


Depuis 2008, dans le monde américain, on assiste à l'une des plus grandes opérations de concentration de l'histoire de ce pays. Google occupe plus de 90% du marché mondial des moteurs de recherche, Microsoft Windows c'est 73% de part de marché dans les systèmes d'exploitation des ordinateurs sur la planète.

Amazon c'est 40% de l'e-commerce et en augmentation avec son « système des entrepôts ».

Quatre firmes contrôlent 80% du marché américain de la viande, des sodas et aliments pour nourrissons, deux firmes contrôlent 92% du marché des dialyses ; ...

Les USA deviennent une « autocratie économique », celle des inégalités triomphantes et des ...monopoles.

L'économie russe est un capitalisme de monopoles d'Etat.

La Chine est dans l'ère des « mégafusions » d'entreprises publiques, une stratégie industrielle cohérente pour la conquête des marches mondiaux.


10 compagnies maritimes contrôlent 95% le transport de marchandises dans le monde et les 4 géants sont le danois MAERSK, l'italo-suisse MSC, le français CMA CGM et le chinois COSCO.

En France, la surface des entrepôts de stockage est de 90 millions de m2.

La digitalisation et les nouvelles technologies ont porté ces monopoles à de véritables compagnies-Etat.


Depuis les années 2010, les câbles sous-marins sont développés par Alphabet (Google), Meta (Facebook, WhatsApp) et Amazon.

Marseille est le premier hub européen de câbles sous-marins où passe la majeure partie du trafic internet.

Les milliers de satelittes STARLINK lancés par Elon Musk et ceux de BLUE ORIGIN de Jeff Bezos (Amazon) sont une autre infrastructure majeure de transport et de collecte des données. Les Etats et les firmes dépendent de manière vitale de ces infrastructures.

Elles sont devenues des acteurs de facto de la politique étrangère.

Ces nouvelles compagnies-Etat sont les acteurs d'un capitalisme dans lequel les Etats n'ont plus le monopole de la souveraineté.

Meta, X et Tik Tok décident eux-mêmes de la régulation de leurs contenus et par conséquent des limites de la liberté d'expression en fonction de leurs intérêts et des situations géopolitiques.

Les monopoles de la technologie déploient une souveraineté fonctionnelle.


La rente est un « revenu tiré de la propriété, de la possession ou du contrôle d'actifs rares dans des conditions de concurrence limitée ou inexistante.

Le succès dépend de ce que vous contrôlez, pas de ce que vous faites, l'important étant de posséder plutôt que d'accomplir quelque chose correctement. Il s'agit d'être plus souverain.

Marx : « là où le capital domine, il représente un système de pillage ».

L'économie de rente est de nouveau présente, ces puissances veulent modifier l'usage des terres des Autres.


Nous entendons un discours sur la rareté et la finitude, sur la légitimité à s'accaparer outre-mer des surfaces agricoles, minières, forestières ou touristiques. 

Une spoliation territoriale, avec la petite musique suivante : les Autres ne savent pas gérer les ressources qu'ils ont sous la main et cette mauvaise gestion de leurs richesses est un danger pour l'humanité entière avec la faim dans le monde, la lutte contre le réchauffement climatique, la « transition énergétique », les migrations, ... tout pourrait se résoudre si ces surfaces étaient mieux utilisées !

On s'orne de vertu humaniste pour "justifier" la confiscation des territoires à "ressources".

 

Depuis 2000, environ 1500 accords - de l'achat à la location – concernent 8 à 10 millions d'hectares en activité. Les investisseurs viennent des Etats-Unis, de Chine, des Emirats arabes unis, de Grande-Bretagne, des Pays-bas, du Brésil et de Malaisie.

Les pays-cibles sont l'Indonésie, l'Ukraine, la Russie, le Brésil, la Papouasie, l'Argentine, les Philippines, l'Ethiopie, le Myanmar, le Sud-Soudan et le Ghana.

Les entreprises chinoises louent ou ont acquis 6,5 millions d'hectares dans le monde depuis 2011.

La faim dans le monde a peu de lien avec les quantités de nourriture disponibles, suffisantes, mais avec leur répartition et toujours agitée par les décideurs mondiaux.

Il y a stagnation voire baisse des rendements céréaliers mondiaux et une consommation protéinique en forte hausse. En 1950, la consommation mondiale de viande s'élevait à 67 millions de tonnes par an, en 2023, elle s'élève à 320 millions de tonnes ; (porc 37%), volaille (30%)

Il y a aussi le développement des agrocarburants produits à base de colza, de soja, d'huile de palme, de coprah, de jatropha.

La notion de « sécurité alimentaire » est la tentative toujours croissante de prise de contrôle directe de terres d'outre-mer par des firmes agro-industrielles publiques ou privées.

La ruée minière, grande utilisatrice de travail forcé, est axée sur les métaux. En 20 ans, les volumes de métaux extraits dans le monde ont doublé.

La « transition énergétique » (batteries électriques, panneaux solaires, éoliennes) est très gourmande en métaux (terres rares, cuivre, lithium, nickel, cobalt, …) tout comme le numérique, l'aérospatiale, l'armement.

Ces mines sont situées dans le Grand Nord canadien, en Colombie, en Argentine, au Kazakhstan, au Mexique, au Groenland. Il n'y aura jamais assez de ces métaux pour couvrir le parc automobile électrique mondial ; il faut donc s'accaparer ces territoires avant les autres..


L'évolution de la mondialisation d'aujourd'hui ressemble à l'époque des empires coloniaux des années 1930.

Le Parti républicain (américain, mais on pourrait dire les droites européennes) n'est pas le parti du néolibéralisme, mais celui du capital oligarchique qui travaille en tandem avec le nationalisme réactionnaire et xénophobe.

Il s'agit moins de réguler le monde à son profit que de se replier sur un système économique protecteur et même autarcique focalisé sur son "silo impérial" (captation des ressources).

L'extrême-droite européenne avec son obsession xénophobe occulte toute analyse économique conséquente.


Avec le retour du capitalisme de la finitude, l'Union Européenne risque fort de se trouver dans la position de ne pas être complètement pauvre, mais dépendante du bon vouloir de ses grands voisins et quantité négligeable sur la scène mondiale. Elle commence à peine à abandonner son logiciel néolibéral.

Il vaudra mieux pour les grandes firmes européennes produire aux Etats-Unis plutôt que de tenter d'y exporter.

La création de firmes privées géantes et un protectionnisme à l'échelle du continent sont les stratégies en action.

Le déni du changement climatique et la critique des énergies dites « vertes » sont une inconséquence majeure.

L' "écologie de guerre" est la façon dont on pourrait affaiblir un adversaire géostratégique non plus en projetant des forces armées pour obtenir avant lui ou contre lui des ressources énergétiques, mais en s'en passant.  Sobriété, économies, énergies vertes...


Pour cela, il faudrait multiplier les sources autochtones d'énergie et la production domestique des principaux éléments nécessaires à une économie autonome.

La crédibilité d'une telle politique dépendra de sa radicalité.

Si elle est forte, il y a une petite chance de sortir de ce capitalisme de la finitude.

Si elle est faible, elle ne se distinguera pas du chemin nationaliste et fossile.


Le problème est posé : l'écologie de guerre, la transition énergétique, le maintien du régime alimentaire mondial actuel, nécessitent des quantités gigantesques de « ressources ».

Or, le slogan du capitalisme de la finitude est « il n'y en aura pas pour tout le monde » !

 


 

dimanche 23 mars 2025

NE PAS SE LAISSER AVEUGLER

POUR l'égalité des droits, contre le racisme et le fascisme : voilà des mots qui devraient résonner et entraîner une mobilisation. 

 
Il y a donc eu des milliers de personnes dans les rues de nos villes hier pour témoigner de cette volonté. Pas un mot ou à peine ce matin dans les merdias de la propagande. On en est là et ça veut dire beaucoup sur l'état de notre République qui glisse vers le totalitarisme et un nationalisme qui sent mauvais... 
 
Vous n'entendez pas cette petite musique qui enfle et qui ne préfigure rien de bien positif : diviser pour régner, nier et mentir pour durer, réduire les libertés et faire peur pour casser tout élan collectif, centraliser le pouvoir et détourner les débats, ...
 
Mais cela n'épargnera personne, car tout mouvement a des retours, c'est comme les vagues et autant en être conscient. 
 
On peut écraser, mais cela ne met pas à l'abri....
 
 
 

 et pour des personnes de ma génération, ce 22 mars, rappelle des souvenirs de luttes, mais ça date de 1968, le début d'une insurrection qu'on appela aussi le "mouvement du 22 mars".
 
 

 
 
Mais aujourd'hui, regardons aussi ce qui se passe dans des pays pas très loin et dont on ne veut surtout pas parler, car...  Je veux nommer la Serbie, la Grèce, la Turquie,.. et même la contestation du pouvoir en l'Israël. Il y a des points-limites où tout bascule !
 
                                                                      SERBIE  mars 2025
 
 

                                                                  TURQUIE  mars 2025
 
 
 
______________________________________________________________________________________
 
 
 
.... et un petit coucou de courage pour un fidèle lecteur depuis longtemps de ces  "Chroniques de la montagne" depuis Tahiti, tiens bon Hervé H. ! 

lundi 17 mars 2025

SALAIRES, TRAVAIL, POUVOIR D'ACHAT

Ce sont les choses qui nous préoccupent toutes, tous en priorité.

 Les médias de la propagande qui servent un système qui veut perdurer nous assènent tous les jours des écrans de fumée avec l'idéologie destinée à nous faire peur et diriger notre pensée vers des leurres qui s'appellent dette, racisme, compétitivité, ...et effort de guerre !!!

Sans développer dans le détail, juste quelques remarques concrètes.

La dette « la dette ne doit pas dépasser 90% du PIB ». Au Japon, elle est à 200%. Et le « quoi qu'il en coûte » de Macron va à nouveau s'appliquer pour « l'effort de guerre » ! Mais il y a aussi une autre réalité qu'il ne faut pas trop dévoiler, commenter : 200 milliards d'aides publiques sont déversés chaque année pour les grands groupes, sans aucune contrepartie. 98 milliards de dividendes sont redistribués aux actionnaires en 2024. Ce qui produit la dette, ce sont les échanges commerciaux avec les pays hors zone Euro, car si on restait dans une économie européenne, cela importerait peu de produire des euros. Prenez l'exemple des USA qui peuvent faire marcher la planche à billets de dollars sans conséquence réelle. Alors quand on entend re-industrialisation, on parle de quoi. Et qu'importe-t-on des pays hors zone Euro. ? Quand l'Etat distribue de l'argent public aux « grandes » entreprises sans contrepartie, c'est cadeau, au lieu d'exiger le maintien de l'emploi et l'attribution de ces aides aux PME localisées en France. Idem pour les retraites : c'est un choix politique (et social) que de prendre 2 ans de vie et de ne pas faire payer les riches (qui se gavent grâce au travail des « invisibles »).

 


 

Les salaires ? Il n'y a aucune limite à l'accumulation infinie de richesses. Qu'est-ce qui justifie de gagner plus de vingt fois un salaire moyen ? On pourrait très bien établir une grille de salaire de 1 600€ à 30 000€ sans que ce soit obscène ou injuste. Et établir tout autant une grille d'impôts progressive où il n'y a pas une tranche supérieure limitée, mais proportionnelle aux salaires jusque tout en haut de l'échelle. Lorsqu'on parle de justice sociale, de justice fiscale, on doit prendre en compte toute la sociologie d'un pays et non pas culpabiliser une partie de la population alors qu'une autre est dégagée de tout contrôle et participation au bien commun. Pour leurrer alors et maintenir ce système, il faut pointer du doigt un « ennemi » alors que le problème de fond et l'ennemi, ce sont bien les millionnaires profiteurs, hypocrites obscènes, tout là-haut. Les milliardaires ne sont pas compatibles avec la démocratie, ils s'imposent avec la complicité de leur caste d'élus qui assènent des 49.3 à répétition en contradiction de toutes leurs déclarations.  

 

 



Les immigrés ont bon dos, cela permet de pointer le doigt (des "responsables") vers le bas. Les immigrés ne créent pas le chômage, ils occupent très souvent des postes que les salariés locaux ne peuvent ou ne veulent pas occuper dans des domaines en pénurie. On le sait bien, on le voit bien. Et l'intégration se fait par le travail (italiens, espagnols, …). Alors, dire que les électeurs du RN sont tous des racistes, c'est un manque de réflexion. Ce sont des personnes comme beaucoup qui souffrent de ne pas être écoutés, entendus, considérés, qui ont les mêmes problèmes de salaires, d'emploi, de pouvoir d'achat.

Tiens, le pouvoir d'achat. Les grandes centrales de distribution importent des produits de pays où le coût de la production est moindre, les réglementations sanitaires moindres, ce qui permet de dégager des bénéfices importants au détriment de la production nationale et de la qualité des produits. Les aliments les plus sains voient ainsi leurs prix exploser : 41% d'augmentation sur les carottes, 21% sur l'huile d'olive par exemple. Et pour ingurgiter à côté des aliments hyper-sucrés, hyper-pesticidés avec les conséquences sur la santé qu'on déplore ensuite.

 



On est face à un système qui depuis 40 ans ne fait que trahir, mentir. On a une gauche « socialiste ! » qui a elle-aussi trahi depuis 1983 et jusqu'en 2012 avec Hollande et sa clique. Il y a une autre gauche radicale qui pose les bonnes questions, qui propose un programme de rupture opérant, mais qui est moquée, caricaturée afin de réduire ses propositions au silence, mais qui devrait aussi mettre en sourdine un représentant-candidat qui a fait son temps et n'a pu rassembler suffisamment électoralement.On est dans un temps de ras-le-bol politique et il faut reprendre en main ensemble, localement, les pouvoirs d'une vie ensemble, d'un agir-ensemble. Faire peur pour pouvoir tout asséner, diviser pour régner, est leur méthode, mais on a le nombre, et notre force collective est bien plus puissante. Cela ne fait rien avancer de pointer le doigt entre nous. Si on veut désigner les responsables, alors il faut lever le doigt bien plus haut. Augmenter les salaires, bloquer les prix des biens de consommation essentiels serait-ce impossible, tabou, scandaleux ? Non, ce sont des choix qui font perdurer un système dont on ne veut plus, car injuste, inégalitaire, et aussi dramatique.

Réfléchir, c'est commencer à désobéir. Mais c'est aussi ouvrir tout un autre espace de pensée, d'entrevoir qu'on se fait fourvoyer, que bien d'autres façons sont possibles et que ce qu'on nous propose en disant qu'il n'y a pas d'autres alternatives est complètement faussé, biaisé, mensonger, et ne repose que sur une stratégie : celle des riches qui ne veulent rien partager. Le "ruissellement" de Macron est un beau leurre qui n'a aucune réalité. Il est temps de changer d'ère, de changer d'air, ne plus s'affronter entre nous, mais bien différencier les complices d'un système et ceux qui ont un avenir en commun possible. De ceux dont on dit qu' « on ne les a pas encore essayé », ils servent en fait les mêmes intérêts que ceux qui nous « dirigent » actuellement, sans aucune légitimité démocratique, et on le voit bien, non ? 

Alors,ne baissons pas les bras, il y a toujours de l'espoir, l'avenir n'est pas écrit, mais arrêtons de nous taire et faisons bloc, peuple souverain au-delà de nos différences, car nos préoccupations sont communes. 

Il faut y croire, agir, sinon à quoi bon ?


« Macron, c'est l'homme de la start-up nation qui dissoudrait bien le peuple pour ne garder que ceux qui sont au top niveau et le suivent dans son délire de numérisation de la vie. » 

Bernard Lavilliers


______________________________________________________________________________________________________

Lire aussi FAKIR, BASTA, REPORTERRE, CONTRE-COURANT, RUE89, MEDIAPART, POLITIS, ...regarder LE MEDIA, BLAST...et tant d'autres,pour sortir de cette pensée unique de la propagande quotidienne et des journaux et TV aux mains des quelques oligarques qui veulent que rien ne change.


dimanche 16 mars 2025

PROTEGER LES ENFANTS

 Le message qu'elle nous a laissé au travers du drame douloureux de cette amie proche est clair et répété : il faut protéger vos enfants, protéger les enfants.

Il y a des « sujets » qu'on ne peut pas traiter à la légère surtout quand cela entraîne des drames qui marquent des vies. Il ne s'agit pas d'instrumentaliser politiquement, mais de considérer des faits avec sa conscience et de ne pas se taire, mais agir pour éviter que cela mortifie des êtres pour toujours. 

Les enfants sont des personnes en construction et ne sont pas toujours écoutés, considérés, fragiles et souvent impuissants. Et quand cela concerne des faits et qu'on essaye de les occulter, les mettre sous le tapis, alors on est dans une situation qu'on ne peut considérer que comme totalement inacceptable, injuste, et le silence est complice. Une sanction ne remplacera jamais une vie humaine. 

Les exemples sont divers, nombreux, dans les milieux familiaux, mais aussi au plus haut niveau des responsables qui nous gouvernent qui se devraient exemplaires et mettre tout en œuvre immédiatement quand ils sont alertés, sans penser à leurs carrières, mais avec humanité et conscience. 

NON-ASSISTANCE A ENFANTS EN DANGER

Le plus scandaleux, le plus infâme est bien actuellement ce qu'on entend du premier ministre de notre pays. Largement mis en cause, avec des preuves irréfutables, des documents dévoilés par des journalistes d'investigation indépendants, des témoignages nombreux, des paroles qui se délient, des plaintes déposées, celui-ci est dans un déni complet, « ne se souvient pas », se défausse pour se soustraire à ses responsabilités. Honteux, et bien plus que ça ! Comment ses députés, les membres de son parti du Modem - MOuvement DEMocrate - peuvent-ils accepter cette situation dans un silence assourdissant ? Comment peut-on rejeter toutes les voix du Parlement et des citoyennes et citoyens qui n'acceptent pas de passer outre ce qui est ressenti comme de l'hypocrisie obscène ? Cela décrédibilise ces représentants à qui on délègue notre pouvoir. Ce qui est inacceptable, dramatique dans la société, l'est tout autant sinon plus quand il s'agit de personnages publics, politiques qui sont l'image de notre pays ...civilisé ! 

Monsieur Bayrou est un exemple exécrable et son entourage silencieux en sont les complices avérés. Où est leur conscience humaine, peuvent-ils regarder, écouter tous ces drames sans rien dire, sans rien faire, sans demander des comptes à celui qui les représente ? Se regarder en face, se taire, comment font-ils ? Comment peut-on encore respecter de telles attitudes, de telles positions ? 

 


 

Oui, je suis profondément dévasté par le drame qui a touché une amie proche qui n'a plus pu vivre avec toutes ces souffrances, ces violences physiques et sexuelles qu'elle a subie dans son enfance et qui l'ont amenée à cette issue fatale. Elle a laissé un message profond, désespéré, de nous battre pour que les enfants soient protégés, entourés, écoutés.