On parle de résilience, d’autonomie énergétique, de circuits courts alimentaires, de santé alternative, de transports doux, de maisons passives, de biens communs, …
On utilise le numérique comme un outil quasi quotidien et là aussi, il faut tendre vers une certaine autonomie vis-à-vis de la dépendance des systèmes d’exploitation et des logiciels utilisés. Car ils impliquent aussi les objets connectés (tablettes numériques, téléphones intelligents, compteurs, domotique, …).
J’ai bien constaté lors de la mise en place de la gestion informatique des échanges pour le S.E.L. (Système d’Echange Local) de par ici, que l’outil informatique était loin d’être familier et qu’il restait un repoussoir encore pour certain-e-s.
La confusion reste grande dans la tête de pas mal de gens et cela n’aide en rien à apprivoiser un outil malgré tout très utile quand on sait s’en servir.
Alors, essayons d’éclaircir un peu les choses.
On utilise le numérique comme un outil quasi quotidien et là aussi, il faut tendre vers une certaine autonomie vis-à-vis de la dépendance des systèmes d’exploitation et des logiciels utilisés. Car ils impliquent aussi les objets connectés (tablettes numériques, téléphones intelligents, compteurs, domotique, …).
J’ai bien constaté lors de la mise en place de la gestion informatique des échanges pour le S.E.L. (Système d’Echange Local) de par ici, que l’outil informatique était loin d’être familier et qu’il restait un repoussoir encore pour certain-e-s.
La confusion reste grande dans la tête de pas mal de gens et cela n’aide en rien à apprivoiser un outil malgré tout très utile quand on sait s’en servir.
Alors, essayons d’éclaircir un peu les choses.
Vous
voulez acheter-changer d’ordinateur
Dès
le départ, et cela vous irrite, on vous pose la première question :
qu’est-ce que vous souhaitez ? Un Apple, un Windows ? (ou
autre chose) ?
C’est
quoi ça déjà ?
Un
ordinateur est un appareil vide équipé d’un certain nombre de
fonctions : mise en route, écran d’accueil, branchements
divers possibles…
Mais
tel quel, il ne fait pas grand-chose. Donc, on va l’enrichir avec
un système d’exploitation (commandes multiples) et des logiciels
(utilitaires).
C’est
ainsi que dès le départ, on vous propose généralement deux choix
de systèmes d’exploitation (encore appelé « environnement »),
tant le troisième est totalement ignoré. On y reviendra…
* Le
premier est généralement un ordinateur d’une marque quelconque,
mais déjà équipé/chargé avec Windows (version 10 aujourd’hui)
inclus et qui augmente le prix d’achat.
* Le
deuxième choix est un ordinateur Apple avec son système installé
spécifique, Mac OS X (IOS pour les tablettes et smartphones).
* Le
troisième choix, rarement ou jamais proposé, est un ordinateur
de marque quelconque vide... et sur lequel vous pouvez télécharger
un système d’exploitation gratuit, LINUX qui se décline sous
plusieurs noms selon les versions : Ubuntu, Fedora, …
Dès
le début donc, votre choix d’acquisition détermine votre
dépendance à certains constructeurs-marques : Apple,
Microsoft. Ces entreprises (américaines) ont envahi le marché de
l’informatique comme Coca-Cola pour les boissons. Elles vous
proposent aussi en complément du système d’exploitation toutes
une série de logiciels qui sont des outils de bureautique, de
dessin, de gestion, de ….Les possibilités sont de plus en plus
variées. Ces logiciels sont appelés applications pour les tablettes
et smartphones (téléphones intelligents).
Parmi
ceux-là, on connaît surtout Word, Excell, PowerPoint, Office,
Facebook, Chrome, Safari, Firefox, Thunderbird, VLC, ...etc...Les uns
fonctionnent avec Windows, d’autres avec Apple, d’autres avec
Linux.
De
plus en plus, les logiciels Windows ne sont même plus installés sur
l’ordinateur, mais ne sont utilisables que si on a un « abonnement
logiciel » et on va les chercher sur un site dédié installé
ailleurs et qu’on connecte par internet. La dépendance s’accentue
de plus en plus, tout est de plus en plus dématérialisé.
L’archivage aussi est proposé non plus sur l’ordinateur mais
dans un « cloud » (nuage) virtuel hébergé ailleurs.
Imaginez que vous perdez vos codes d’accès ou que vous changez
d’abonnement-d’opérateur internet, que vous n’avez plus accès
à votre « cloud ». Il vaut mieux continuer à stocker
textes-images-documents-photos, vidéos sur le disque dur de son
ordinateur (ou un disque dur personnel externe ou encore une clé
USB).
Par
rapport aux logiciels-applications, ce sera en fonction de vos
besoins et vous arriverez petit à petit à les utiliser puisque cela
sera comme une machine à écrire par exemple pour les logiciels de
traitement de texte. Et puis pour vous mettre à l’aise, n’hésitez
pas à fréquenter un club ou atelier informatique au début.
LINUX
et les logiciels libres
Il y
a déjà un certain nombre d’années, j’ai vidé mon ordinateur
de tout Microsoft-Windows pour y installer un système
d’exploitation libre Linux du nom de UBUNTU avec des logiciels de
bureautique LIBRE OFFICE, de dessin GIMP, de navigation internet
FIREFOX, de messagerie THUNDERBIRD, de lecture de musiques et vidéos
VLC, de mixage son AUDACITY, ...etc...On trouve de tout dans la
logithèque Ubuntu. Si, au début , les utilisateurs de Windows et
Apple sont un peu déstabilisés, très vite les habitudes de
manipulation reviennent avec quelques adaptations faciles. Et puis
les aides et conseils en ligne sur le site « Ubuntu » sont
précieux et précis, puisque les utilisateurs de logiciels libres
forment une sorte de communauté qui s’entraide beaucoup.
On
devrait n’utiliser que ces logiciels libres afin de ne pas
perpétuer la dépendance aux grandes entreprises du numérique
citées plus haut qui imposent pour ainsi dire la vente forcée de
leurs systèmes et logiciels. Ils essayent de pénétrer les écoles,
les lycées-universités, les administrations, les entreprises
nationales et donc de tisser leur toile mondiale dont ils sont les
seuls bénéficiaires et détendeurs des outils. Il est donc plus que
nécessaire de se défaire de cette dépendance et d’envisager de
changer de façon de penser et donc d’agir en conséquence. Il est
très facile de trouver Linux (Ubuntu, Fedora, …) sur internet et
de télécharger le système et logiciels.
Et
cela va plus loin encore que la dépendance : la sécurité. Qui
dit main mise dit contrôle. Or avec le recul nous avons bien pu
mesurer la fragilité de certains systèmes. Ainsi Windows a des
failles que les bandits de l’informatique (les hackers) utilisent
pour lancer des brouillages énormes et demander des rançons pour
rétablir la situation. Dans les objets connectés (montres,
tablettes, téléphones, compteurs, appareils divers, …) il est
très facile d’y mettre des mouchards interconnectés qui
collectent des données personnelles, revendues à d’autres
compagnies (ou organisations) : c’est le business du Big
Data !
Ainsi,
certaines administrations, comme la gendarmerie, ont opté pour Linux et les Open Source
(logiciels libres). Des pays en voie de
développement n’utilisent que les logiciels libres pour réduire
leurs factures d’équipement et ne pas être dépendants. Cela
permet aussi à tous les développeurs bénévoles de Linux qui
améliorent en permanence les outils de trouver des débouchés
professionnels pour la mise en place, l’entretien des appareils
dédiés aux logiciels libres avec leurs améliorations et adaptations
permanentes.
C’est
donc au-delà du choix technique, un choix philosophique, éthique,
politique que de privilégier GNU-Linux et les logiciels libres.
J’espère que cette chronique vous en a convaincu-e-s.
ENCORE
UN CONSEIL :
Vous
êtes sollicités, vous utilisez internet pour des achats « en
ligne » avec un paiement « en ligne » soit-disant
sécurisé où on vous demande vos coordonnées bancaires de votre
carte de crédit.
Vous
avez déjà entendu parler de différentes arnaques qui ont ainsi
vidé des comptes (sans rien recevoir). Pour éviter ce genre de
déboire, les banques (ou la plupart) proposent un service qui
s’appelle PAYWEB card (ou équivalent) et qui permet de créer une
carte de paiement virtuelle (même nombre de chiffres et codes) en
plafonnant la somme retirable sur cette carte et pour un seul achat.
Ainsi vous ne risquez pas qu’on vous prenne plus que la somme que
vous avez indiquée et on ne peut pas utiliser les données de la
carte une deuxième fois.
Dans
le même ordre d’idée, ne transmettez jamais vos numéros de code
de votre carte bancaire lorsque des administrations (banque, télécom,
edf, etc.) vous demandent par internet de mettre à jour vos
coordonnées bancaires ou autres abonnements-comptes, etc… Les
administrations par sécurité communiquent toujours par voie postale
pour ce genre de changements. Ne vous fiez donc pas aux imitations de
pages officielles souvent bien faites pour vous induire en erreur.
Voilà
donc quelques éclaircissements qui sont des répétitions pour
celles et ceux qui s’y connaissent, mais peuvent être utiles et
éclairants pour d’autres.
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