samedi 21 janvier 2012


DES COMBATS ECOLOS ....on sait d'où l'on vient !


Des combats écolos, on en a menés pas mal et certains avec succès (assainissement non-collectif, tri des déchets et pas d'incinérateur, Bioscope qui sera bientôt vendu!!!??....). 
Il a fallu informer, convaincre, parfois seul contre tous avec un esprit visionnaire. Souvenez-vous quand le baril de pétrole était à 25$ et que nous disions qu'il fallait penser au train et non plus privilégier les routes et l'auto, car le baril serait bientôt à 100$ et peut-être même 200$ ! On nous traitait de fous, d'ignorants etc...alors que nous avions lu le pic de Hubert et d'autres traités sur les matières premières qui allaient se raréfier, comme l'uranium aussi. C'est sûr avec notre look pas toujours dans la normalité et nos discours radicaux, la plupart des gens en restaient à l'apparence et n'écoutaient même pas. 
Il a fallu être persévérant, patient, continuer toujours avec de nouveaux arguments, se battre pour plus de justice jusqu'aux tribunaux parfois. 
Il a fallu être courageux aussi pour tenir tête, ne pas se laisser trop blesser par toutes ces attaques qui venaient de partout pour nous décrédibiliser.
Et pourtant, nous pouvons nous regarder en face sans baisser les yeux. Et regarder bien d'autres personnes bien droit dans les yeux aussi sans les baisser, mais en redressant bien la tête.
Mais avoir raison trop tôt ne sert pas forcément pour avancer plus vite. On sait simplement où on va et cela fait déjà une sacré différence souvent.
Ce que je veux dire aussi, c'est que dans notre propre camp, parfois nous ne sommes pas toujours reconnus et cela fait mal souvent.
Si aujourd'hui, nous nous accrochons tant à nos valeurs fondamentales, à ces valeurs profondément de gauche, c'est que nous voyons que la lutte des classes est loin d'être obsolète : elle est bien vivante et une analyse en profondeur met clairement à la lumière que l'écologie politique ne peut qu'être résolument de gauche et même très à gauche. 
Aujourd'hui, je ne retrouve plus cela (valeurs et ancrage) dans cette gauche institutionnelle-le PS- et cette gauche-là ne me fait pas rêver et ne laisse entrevoir que des petits changements à la marge. Or là où nous en sommes, il ne peut y avoir que des changements radicaux, un choc de civilisation, de culture, un autre projet de société qui va à l'encontre de la productivité créatrice de richesses pour un mieux vivre dans la consommation au niveau actuel et le gâchis d'énergies fossiles. On ne peut pas continuer à privatiser l'eau, à privatiser les services, à tuer les services publics, à vouloir rentabiliser n'importe quoi au profit d'actionnaires frileux qui ne voient que les chiffres fictifs de leur cyber compte en banque...On ne peut pas accepter le spectacle de la misère, de la précarité, du manque d'espoir et de l'autre côté, celui obscène de l'excès démesuré de richesses aux mains de quelques seuls nantis qui fonctionnent en clans. Je sais bien que tout n'est pas noir et tout n'est pas blanc, mais les limites, les frontières sont bien marquées, il faut être sourd et aveugle pour ne pas le voir, l'entendre tous les jours.
Quand on ne sait plus où on va, il faut essayer de se souvenir d'où on vient. 
ça aide à bien appréhender et comprendre....


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