mardi 12 novembre 2024

ABDIQUER ?

C'est un peu la stratégie actuelle (nous faire abdiquer) qui va mener je ne sais où quand on pense globalement.

      *  Elections et ignorance des résultats, une atteinte au fonctionnement des institutions.

  • Un gouvernement - à droite toute – à l'opposé de ce qui est exprimé dans le vote populaire (une voix = un vote) des urnes, donc illégitime, légal au sens d'une procédure qui date de 1958 et jamais utilisée précédemment.

  • Un pourrissement du débat parlementaire : on laisse discuter, voter des textes du budget 2025 par une Assemblée Nationale désertée par les partisans de ce gouvernement qui savent que lors du vote du texte de fin des débats budgétaires, ils seront là pour voter CONTRE (les députés EPR, HORIZONS, MODEM, LR et RN) et le texte ira ensuite au Sénat (majoritaire à droite) qui reprendra la mouture initiale de Barnier-Wauquiez-Le Pen, en oubliant le long travail des députés présents à l'Assemblée Nationale. Et pour finir, le texte reviendra en deuxième « lecture » à l'Assemblée Nationale pour un vote de validation qui sera probablement appliqué à ce moment-là par le processus 49.3 (sans vote, sans débat) ou par un vote POUR (le texte initial) par les mêmes EPR, HORIZONS, MODEM, LR et RN...

Pas étonnant qu'au bout d'un moment, devant cette mascarade cynique, on abdique.

Et cela d'autant plus que ce qu'on entend autour de soi est la répétition de la propagande journalière des merdias, les fournisseurs (commanditaires) du gouvernement et « amis » du roi-président qui voyage beaucoup depuis qu'il a crée le chaos institutionnel.

Quand en plus, on y adjoint génocide et dictateurs, amplification des phénomènes climatiques sans aucune action sur les causes du réchauffement climatique et ses catastrophes mortifères, alors on a de quoi se poser de multiples questions, de s'interroger sur quel avenir, de …...ou de se retrouver fourmi, insecte éphémère, valeur d'ajustement, inutile, déconsidéré, impuissant, …

 



« Que reste-il de nos amours, que reste-il de nos beaux jours, …. ».

« Les Jours Heureux » sont bien loin et inconnus pour la plupart des gens en ce XXIème siècle.

Et celles et ceux qui en sont issus, encore vivants, n'ont plus droit à l'expression, leur temps est révolu !




Alors, on regarde la « jeune génération » et on est dubitatif car les voies empruntées sont multiples et si certains cheminements sont jouissifs et résilients, d'autres sont à la mesure de cette civilisation occidentale qui avance vers un mur de ressources finies !

« L'imagination au pouvoir ». Mais pour être imaginatif, il faut être LIBRE et ça, ça veut dire quoi pour vous : ETRE LIBRE ?

 


 

J'aime beaucoup le slogan qui me fait toujours sourire quand je l'entends sur ma webradio préférée, sing-sing bis : « règle numéro un : jamais mollir ! »


L'avenir n'est pas écrit...

samedi 2 novembre 2024

USA : une image déplorable d'un pays divisé

 

DEPORTATION MASSIVE DANS L'AMERIQUE "OCCUPEE" !
 
"Le premier jour de ma re- élection, j'organiserai une déportation massive de tous ceux qui sont venus occuper les USA " et d'ajouter clairement qu'il n'y aura ainsi" plus de musulmans, plus de mexicains, plus de latinos, plus de palestiniens, plus de juifs, plus de porto-ricains" dans ce pays : l'Amérique aux américains ! Porto Rico est une île d'ordures, dit-il encore et d'enchaîner blasphèmes et racisme. 
Choquer pour faire parler quotidiennement de lui, car une mauvaise pub reste une pub. Mais inciter à la guerre civile, la sécession, on l'a vu en oeuvre il n'y a pas longtemps lors de l'assaut du Capitole, un coup d'état dans la "plus grande démocratie du monde". Voilà Trump, le sécessionniste ! Oui, on en est là...
 
L'Amérique aux Américains :
 

 
 

 
 
 ELECTION PRESIDENTIELLE  : mardi 5 novembre 2024

Bien comprendre le système électoral américain
 
USA : AU PAYS DE L'INFORMATIQUE, UN SYSTEME DES GRANDS ELECTEURS
 
Bien sûr, les merdias français sont remplis d'articles, de visuels de la campagne présidentielle américaine, et surtout de Trump ! Ses meetings ne sont pas une déclinaison de son programme politique, mais un ramassis de mots orduriers, une suite d'insultes, de mensonges grossiers, de contenus qui choqueraient même en France. 
Mais voilà, ce millionnaire inculte a plongé son pays dans une scission qui laissera des traces entre deux amériques....Dans le pays de Google, Meta, Microsoft, Facebook, Apple, Amazon et autres, il n'y a pas de suffrage universel direct, mais un système de « grands électeurs » au final. 
Une élection à deux niveaux qui fait qu'on peut avoir un maximum de voix des électrices-électeurs sur l'ensemble du pays en nombre et ne pas être élu-e.
 
Ce sont donc en quelque sorte 51 élections présidentielles en même temps. 
Le nombre de voix dans un Etat donne un-e vainqueur-e, et ce sera le nombre de « grands électeurs » censés suivre ce premier niveau de vote qui comptera. On additionnera donc le nombre de grands électeurs pour chaque candidat-e dans chaque Etat et c'est cela qui validera l'élection.
 
Dans le collège électoral américain, il y a 538 grands électeurs (répartis comme dans le tableau ci-dessous) et pour être élu-e, il faut une majorité de 270.
 
Beaucoup d'américain-e-s ont déjà voté par correspondance (en 2020, 66 millions avaient voté par correspondance). On connaîtra les résultats mercredi matin 6 novembre prochain. 
Le processus se poursuivra par la validation formelle par les grands électeurs le 17 décembre, puis la certification par la Chambre des Représentants et le Sénat le 6 janvier, et finalement l'investiture (prêter serment) et installation à la Maison Blanche le 20 janvier 2025.
 
Nombre de grands électeurs par état :
 

dimanche 20 octobre 2024

QUELQUES TEXTES PUBLIES (sur ma page informative et critique FaceBook ! )

IL FAUT FAIRE DES ECONOMIES pour ne pas continuer à faire exploser la dette nationale : restrictions budgétaires et taxes supplémentaires est le projet Barnier. Voilà pour le global. Maintenant, le local. Les "collectivités territoriales" devront se serrer la ceinture et donc, pour nous la CeA (dont le président est LR comme ce gouvernement illégitime !) devrait étudier SES projets pour voir si ceux-ci (ou un certain nombre d'entre eux) sont importants, indispensables, utiles pour la population "gérée". Voilà déjà comment faire des économies en annulant :

* 8 millions € pour le projet de stade de biathlon au Champ du Feu
* 46 millions € pour l'aménagement plaisancier du Canal Markolsheim-Colmar
* 450 millions pour le projet Technocentre déchets nucléaires de Fessenheim
Mais bon, le bon sens, ce que les personnes du peuple disent ou suggèrent, ça n'a aucune incidence, puisque nous ne savons rien, nous ne maîtrisons rien, nous ne sommes pas dans les bureaux de décision, bref, invisibles et muets, et surtout tranquilles, voilà ce qu'on est censé faire, être.....
 
 

 
 
UN PRESIDENT NE DEVRAIT PAS DIRE çA !
C'était, je crois, le titre d'un livre sur Hollande. Mais, le contenu n'était pas à la hauteur de ce qu'on entend dans la bouche d'un ex-président, candidat à nouveau, à quinze jours d'une élection : "C'est une m..., la pire vice-présidente qu'on ait eu, dégage, t'es virée !" Oui, c'est Trump qui parle comme ça, il n'a aucun programme si ce ne sont des injures permanentes sur son adversaire. Et qui n'est pas loin de recréer une nouvelle guerre de sécession (on se souvient de l'assaut sanglant du Capitole), tant il monte une partie de son peuple contre l'autre. Quelle honte de voir ça, quel dégoût d'entendre ça. Dans le registre français, c'est plus cynique. Le chaos est institutionnel, puisque considéré comme légal quand un président ne tient aucun compte des résultats d'une élection. Il estime que les "gagnants" ne sont pas en état de présenter un gouvernement qui discute, qui présente un programme et le soumet point par point à l'Assemblée Nationale pour débats et votes. Non, il impose un premier ministre et il place son staff dans les différents ministères en acceptant des ministres LR en nombre avec la complicité stratégique de la droite extrême et du centre Modem et autres rescapés du macronisme grâce au "désistement républicain". Lundi, demain, le projet de budget 2025 sera présenté à l'Assemblée Nationale, en principe pour débat et vote, puisque le Premier Ministre Barnier a dit "respecter tout le monde" !!! A la Commission des Finances, les amendements votés ont changé le contenu du budget, la synthèse des travaux de la Commission a été rejetée (29 contre 22) et donc, pour passer en force la version "austérité" du plan Barnier (et Macron), on sait que ça sera par l'utilisation (légale) du 49.3 comme le gouvernement Borne, sans débat et sans vote !!! Et le Premier Ministre qui disait que son gouvernement ne serait pas celui des mots, mais des actes, commence bien mal, lui qui, après le rejet par la Commission a déclaré : " on n'est pas dans un concours Lepine fiscal !". Exemplarité, respect, petites phrases, interviews médiatiques, on a compris. Rien ne change, du bla-bla et derrière, la suite en pire ! C'est ça le respect républicain, de l'expression par le vote, des françaises et français. Merci qui ?
 
 

"IL FAUT S'ADAPTER" aux dérèglements climatiques.
ADAPTATION, voilà le mot "idéologique" utilisé pour masquer l'inaction gouvernementale depuis des décennies. MAIS, JAMAIS, on n'entend dans la propagande des merdias et des communicants (car c'est ce que sont devenus pas mal de "journalistes), parler des CAUSES, DE LA RACINE de ces dérèglements, alors qu'elles sont connues. AGIR POUR REDUIRE, PAS POUR S'ADAPTER ! Mais cela vise de grandes compagnies et des pratiques industrielles auxquelles ces gouvernements ne veulent surtout pas toucher. Alors, qui est responsable ?
 
extrait d'un article de MEDIAPART :
" Inaction coupable
Ces terribles inondations montrent également l’inaction climatique coupable du gouvernement. Alors que l’État français a déjà été condamné par deux fois en justice en 2021 pour carences fautives dans la lutte pour le climat, et que l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, le gouvernement Attal a en février dernier raboté de 2 milliards d’euros le budget dédié à l’écologie. Le Fonds vert, une enveloppe dotée alors de 2,5 milliards d’euros et destinée à accélérer la transition écologique dans les territoires, avait notamment perdu 400 millions d’euros.
Quant au budget 2025 porté par le premier ministre Michel Barnier, il prévoit d’amputer ce même fonds de 1 milliard d’euros. Au total, et à rebours de l’urgence climatique, le nouveau chef du gouvernement veut réduire l’an prochain de 1,9 milliard d’euros les aides publiques en lien avec l’écologie."
Et voilà, tout est dit !
 
Comment les ASSURANCES vont-elles indemniser tous ces sinistrés des dérèglements climatiques à répétition ? Ben, c'est simple, elles augmentent les tarifs et ceux qui SUBISSENT paieront plus ! C'est la logique capitaliste, libérale car on ne va pas faire payer celles, ceux qui sont la cause de ces dérèglements : attaquer les causes, c'est être radical !!! C'est qui ? Ben, ce sont les activités industrielles hyper-polluantes comme TOTALénergies, CMA-CGE -les tankers en mer, AIR FRANCE et autres avionneurs, FNSEA et mono-agriculture intensive, usine-élevage, les banques qui financent les projets mortifères, BNPParibas, Crédit Agricole, ....
 
 

 
 
"IL FAUT SUPPRIMER 100 000 POSTES DE FONCTIONNAIRES"
Qui dit ça ? PIERRE MOSCOVICI, président de la Cour des Comptes. Il vient d'où, lui ? Né en 1957-Paris, père psychologue, mère psychanalyste, lycée Condorcet, Sciences Eco, Institut Etudes Politiques, ENA, Cour des comptes...Lycéen, il milite à LCR (Ligue Communiste), puis PS (parti Socialiste), secrétaire national avant de rejoindre Macron (à droite toute !). Parcours politique opportuniste et financier : PS, député européen 94-97, 2004-2007, vice-président du Parlement Européen, ministre aux Affaires Européennes sous Jospin, président du pays de Montbéliard et député 1997-2007-2012. Directeur de campagne de Hollande (2012), ministre Economie, Finances Commerce Extérieur jusqu'en 2014 où il est nommé Commissaire Européen aux Affaires Economiques (sous Junker !) et finalement Macron le nomme Président de la Cour des Comptes en 2020 où il remplace Didier Migaud, aujourd'hui ministre de la Justice. Celui qui veut donc supprimer 100 000 fonctionnaires parade avec ses gardes en tenue d'apparat dans les palais dorés de l'Etat tout comme ces personnages donneurs de leçons. Si on fait l'addition de ce qu'il perçoit chaque mois, ça dépasse tout cynisme :
président de la cour des comptes : 14 500 € par mois
retraite de député du Doubs : 3 000 €/mois
retraite député européen : 1 700 €/mois
retraite ancien commissaire européen : 4 000 €/mois
Vous avez additionné ????
Du même ordre, la nouvelle ministre de l'Education Nationale veut supprimer 4 000 postes d'enseignants l'an prochain...à l'heure où il manque tout autant de profs depuis des années !
ET ON S'ETONNE QUE LA COLERE GONFLE, QUE LE RAS-LE-BOL GENERAL POUSSE VERS LE RN-FN (qui défend tout autant les riches et leurs avantages) pour celles et ceux qui iront encore voter.....car le "contre" ne marchera plus !
 
 
 
 
 
 
 
APRES LE VOL, CHACUN VEUT SA PART...
Elisabeth Borne pactise avec le RN-FN
Après le vol du résultat des élections législatives de juillet 2024, les quelques 46 députés (sur 577) LR (devenu La Droite Républicaine) râflent la plupart des postes ministériels ; les macroniens restent bien implantés dans les cabinets des ministères.
Mais le MODEM veut aussi sa part, puisque ses quelques députés ont tout accepté, votant « comme un seul homme » avec les députés de Macron depuis son élection en 2017.
En Alsace, nous avons 3 députés MODEM : Hubert Ott, Louise Morel et Bruno Fuchs.
Ce dernier, né en 1959, est le fils de l'ex-député, Jean-Paul Fuchs (UDF), bien connu à Colmar.
Journaliste à TFI en 1983, à La Cinquième en 1995, à France2 en 1998, il fonde une agence de communication en 2008 et crée un « think tank » (cercle de réflexion et conseils) en 2014, dénommé « observatoire du long terme » !
Et penser le long terme, Bruno Fuchs sait aussi comment l'appliquer à soi-même quand on est carriériste politique, fils de député.
En 2015, il accompagne le président Hollande lors d'un déplacement au Maroc.
En 2016, il apporte son soutien à Emmanuel Macron.
En 2017, après l'élection de Macron, il est élu député MODEM dans la 6ème circonscription du Haut-Rhin (Mulhouse-Illzach).
En 2021, il est élu Conseiller d'Alsace à la CeA
En 2023, député, il présente un rapport sur les relations France-Afrique auprès de la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée Nationale. Le journaliste politique alsacien, Emmanuel Delahaye avait alors décrit ce rapport comme étant « d'une condescendance post-coloniale digne d'OSS117 » !
En avril 2024, Elisabeth Borne (Mme 49.3/retraite64) est reçue à La Broque par la députée MODEM, Louise Morel avec la présence des élus invités. Qu'a-t-elle alors glissé à l'oreille de l'influente ex-première ministre ?
Juillet : Huber Ott, Louise Morel et Bruno Fuchs sont re-élus députés MODEM.
Octobre : rentrée parlementaire à l'Assemblée Nationale avec les votes internes des présidences des commissions. Postes très convoités. C'est le moment de demander SA part pour la complicité muette lors du vol (des élections) et de tous les votes pendant les mandatures précédentes.
Et là, on revient à Bruno Studer et à la Commission des Affaires Etrangères qui siège ce 9 octobre pour désigner son président (puisque l'ex-président est devenu Ministre des Affaires Etrangères!).
Et là, surprise des membres députés de la commission quand ils voyent Elisabeth Borne aller négocier avec la députée RN (Alexandra Masson) afin de faire élire....Bruno Fuchs MODEM. Ce qui a été acté dans la journée. Qu'a promis l'ex-premier ministre-députée au RN ?
Oui, en « observant le long terme », sur 10 ans disons (2014-2024), on voit que cela a bien réussi avec l'aide des jeunes pousses du parti, qui se voyent peut-être suivre les conseils de son « think tank » !!!
                        (sources : « la mare aux canards » / Le Canard Enchainé -16oct24)
 
 

 
ASSEMBLEE NATIONALE
On a compris le vol du résultat des élections. On a compris le coup d'Etat légal, mais illégitime. On a compris le retour à l'ancien monde de De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac...On a compris la stratégie du roi-président pour terminer sa mandature par des voyages à l'étranger et laisser le pays au LR et FN-RN... Il a trahi l'expression de celles et ceux qui votent encore. Il a gardé sa troupe rapprochée qui défend les intérêts des plus riches, la présidente de l'Assemblée Nationale, celui de Sénat et un premier ministre des temps anciens...Mais le Nouveau Front Populaire a quand même la majorité au Bureau de l'Assemblée Nationale (12 postes sur 22), la présidence de 3 commissions sur 8 : la Commission des Finances (Eric Coquerel-LFI), la commission des Affaires Economiques (Aurélie Trouvé-LFI), la commission des Affaires culturelles et éducation (Fatiha Keloua Hachi-PS), la clan Macron EPR a la présidence de la Défense, les Lois, le Développement Durable, HORIZONS récupère les Affaires sociales et le MODEM, Bruno Studer, les Affaires étrangères...
 
 

 
 
 
MACRON peut s'indigner par rapport aux massacres perpétrés
mais peut-être faut-il agir sur la racine (être radical !!!) et arrêter le commerce lucratif des armes. Avez-vous une idée de l'argent qui va à cette industrie mortifère ? En 2023, le total des dépenses mondiales d'armement a été de 2 443 milliards de dollars. En France, le budget de la loi de programmation militaire est de ...413 milliards d' Euros y compris l'armement nucléaire qui voit son budget augmenter de 52%.
Alors, les déclarations valent quoi, face aux réalités des chiffres ?
Du bla-bla-bla pendant que le bizeness enrichit et tue, détruit...
 

mardi 8 octobre 2024

NE PARLER QUE DE CE QUI SERT LA PROPAGANDE D'UN SYSTEME … pour qu'il perdure le plus longtemps encore possible !

LA GRECE, L'ESPAGNE par exemple : pourquoi on n'en entend que peu ?


Oui, la Grèce, on en a parlé lorsque Syriza a gagné des élections (2015) et que la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds monétaire international ) a mis à mal le plan de relance proposé par leur ministre de l'économie, Yanis Varoufakis, que Wolfgang Schaublé, ministre des finances allemand a tout fait pour qu'il ne puisse pas se mettre à l'oeuvre en étant même favorable à l'expulsion de la zone Euro d'un État qui ne parviendrait pas, selon lui, à redresser ses finances publiques. La situation en Grèce est explosive à la suite d'une précarisation drastique de la population grecque et d'une coupe chirurgicale dans tous les services publics d'Etat. C’est le conservateur Kiriakos Mitsotakis qui occupe maintenant le poste de Premier ministre depuis le 8 juillet 2019, succédant à Aléxis Tsípras, leader de Syriza (gauche radicale). Il est réélu pour un second mandat le 25 juin 2023. Et depuis, on ne parle plus de la Grèce. Pourtant, ce qui se passe et s'est passé dans ce pays doit nous interroger. La crise dans le pays est devenu une crise du sens, sur la vie, la dignité. Ce sont les jeunes, les minorités qui essayent de nouveaux chemins de résilience collective et construisent un autre monde possible autrement. Ils se positionnent aussi face à la re-montée du fascisme partout à l'oeuvre en Europe actuellement. « Nous devons inventer de nouvelles utopies, emprisonnés que nous sommes dans nos propres frontières personnelles intérieures ». Ne vivons plus comme des esclaves est devenu leur slogan et le titre d'un film que vous pouvez voir gratuitement en cliquant sur un de ces liens (1h30) : http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?rubrique16 et aussi https://www.youtube.com/watch?v=rpqk24qvoR4&t=2s

 


 

Et l'Espagne. Tout ce qu'on entend, c'est que 23 millions de touristes se sont rendus dans ce pays cette année : un record absolu ! Le pays est dirigé depuis quelques années par le socialiste Pedro Sanchez en coalition avec Podemos, la gauche radicale. Cela a engendré de nombreuses réformes sociales dont pas mal en faveur de la situation des femmes. En avez-vous entendu parler dans la presse, les merdias de la propagande en France ? Non ou quasiment pas.

 

 



Pourquoi on ne cite jamais ou très rarement ce qui se passe dans ces pays ? Parce que cela fait réfléchir, pose des questions qui nous concernent tout autant. « Il faut dire au peuple français que ce qui nous arrive va le toucher très bientôt » dit cette jeune femme grecque dans le film. On y est. Et de rajouter que si on se sent démuni, impuissant, il faut se lever, se réveiller et … au moins essayer.


L'avenir n'est pas écrit...


mercredi 25 septembre 2024

L'ECOLE DE LA VIE

 J'aimerais partager mon point de vue personnel sur ...l'école, à l'éclairage de mon grand âge !

« L'école, apprentissage de la vie », c'est ce qui était une sorte de slogan à un moment donné. Il est vrai qu'on est passé, dans les dénominations de notre école, de "Instruction Publique" à "Education Nationale" !

L'évolution de l'être humain, en exigences scolaires globales, c'est : parler, écrire, lire, calculer, connaissance de son environnement (naturel, géographique, historique, économique, social, politique, …).

Dans ces quelques mots, on voit toutes les possibilités « pédagogiques ». Les méthodes, les programmes, les évaluations, les examens, ...tout a été modélisé, uniformisé, valorisé, …

Quelle est encore la part de chaque être dans ces processus d'apprentissage ?

Le maître enseigne, partage ses savoirs, l'élève emmagasine et répète. 

Dis ainsi, c'est très dur à entendre et caricatural à plus d'un titre. Mais...

 



Partir des besoins, des envies des enfants, construire des stratégies hypothético-déductives, être hors des murs le plus souvent, provoquer la créativité, l'inventivité, les questionnements préalables aux apprentissages, interroger la mémoire de l'évolution, les règles essentielles du vivre ensemble, respecter les rythmes individuels et les temps de repos, d'isolement, ….

Le cadre scolaire, les effectifs chargés, sont des barrières à tout cheminement un peu différencié.


J'aimerais tellement me dire que je suis complètement décalé, que tout a changé, qu'aujourd'hui on est bien plus loin, on a tout compris et on laisse entière liberté aux enseignants de choisir leur façon de partager, d'élargir les cadres, d'accompagner les enfants qui leur sont confiés.

Mais, j'ai aussi l'impression qu'il n'y a plus cette confiance ; qu'aujourd'hui, les hauts fonctionnaires et ministres demandent aux enseignant-e-s d'être des exécutants, des outils de mise en œuvre de directives imaginées dans des lieux éloignés des réalités quotidiennes et d'une pensée globale. On change, on expérimente, on évalue selon des critères ciblés, et on s'éloigne de plus en plus de ce qu'ont besoin des jeunes enfants, de leurs questionnements, de leurs envies, de leur créativité, de …

 



Bien sûr, je ne suis plus du métier, éloigné des pratiques quotidiennes, et peut-être que je ne vois que contrôles, tri et classifications, obligations de services et de contenus, hiérarchisation...

J'ai l'impression que les « penseurs de l'école » sont plus dans un processus de formater les esprits, encadrer, classifier, que d'ouvrir, libérer les initiatives, établir la confiance dans la diversité des méthodes  « d'apprentissage de la vie ».


Et cet apprentissage passe bien par : parler, écrire, lire, calculer, connaissance de son environnement (naturel, géographique, historique, économique, social, politique, …).

Un-e enseignant-e sait comment organiser tout cela.

Faire confiance, laisser la liberté d'inventer, de faire, de mettre en oeuvre.

Foutez la paix aux enseignant-e-s ! 

C'est pas des conseils qu'il leur faut, mais des moyens ....





jeudi 19 septembre 2024

CE N'EST PAS LE TEMPS QUI COMPTE, MAIS CE QU'ON EN FAIT

 "Quand tu ne sais plus où tu vas, souviens-toi d'où tu viens." dit un proverbe africain.

J'ai aussi une chanson dans la tête qui disait : « on est bien peu de chose... »

Dans toutes les situations, il est important de ne pas oublier l'évolution de l'espèce « humaine » -d'où nous venons- et que notre temps sur cette planète Terre est très court, qu'il faut être humble si on est réaliste. Cela relativise beaucoup de questions qu'on peut se poser.

 



Je regarde le ciel bleu, pas un nuage et cette immensité.

Je sens la chaleur du soleil et je me dis qu'il est très, très loin et pourtant il me chauffe et m'éblouit.

Je regarde le ciel dégagé, rempli d'étoiles et elles sont innombrables. Et cet étrange impression de voler dans l'espace tout en me tenant debout ancré dans le sol.

Oui, il y a ce cosmos dans lequel dérivent des magmas divers dont des planètes comme la nôtre, la Terre.

Face à cet espace infini, on se sent très « petit », quasi insignifiant et ça interpelle, ça nous questionne quand même un peu, non ?

 



Sur notre Terre, on a une richesse incommensurable, de l'air respirable, de l'eau potable qui nous permettent de « vivre », d'exister ! Et des multitudes de plantes, d'animaux, d'espèces très variées.

Nous sommes des êtres vivants comme les animaux dont nous faisons partie. Nous sommes fragiles et dépendants. Pour arriver à une certaine autonomie première, marcher sur deux pieds, parler, se nourrir, il nous faut un certain temps, bien plus que pas mal d'autres animaux qui se mettent sur leurs pattes de suite.

L'évolution de l'espèce humaine a été très lente, très longue...

La connaissance progressive de plantes, de baies, de fruits, de racines a permis la survie de l'espèce. La mise en œuvre de stratégies a permis de se défendre un peu contre les autres animaux prédateurs. La découverte du feu a été primordial dans un premier temps. De cueilleur, l'être humain est devenu chasseur, a pu cuire des aliments et être moins atteint par des maladies. De nomade, petit à petit, il s'est sédentarisé en petits groupes qui se sont organisés en solidarité, se sont « socialisés » en inventant des règles de vie commune. Leurs ressources venaient de la nature et de l'apprentissage de l'élevage.

Les petits groupes, ces communautés primitives d'une cinquantaine de personnes, ont commencé à échanger entre eux. En augmentant en nombre, certains sont allés sur de nouveaux territoires pour s'établir ailleurs où les ressources de survie étaient suffisantes pour la communauté.


Dans les cycles « naturels », toutes les espèces ne sont pas égales. Il y en a qui ont une existence de quelques jours, d'autres quelques années, mais aucune n'est « immortelle » ! Il y a aussi des arbres centenaires, des montagnes millénaires et quelques rares êtres humains qui dépassent un peu les cent ans.

 



Je ne vais pas développer ici toute l'histoire des civilisations humaines qui se sont succédé. Les inventions diverses, les voyages plus lointains en bateaux, les constructions, l'exploitation des ressources ont changé progressivement et en accélération constante, cela a impacté profondément notre façon de vivre, de se comporter, de penser.

La densification de l'habitat, la concentration dans des villes, dans des régions, l'industrialisation, l'électricité, le pétrole, le gaz, les armes, la numérisation, la centralisation des contrôles, le monopole de productions, les monocultures, … La liste est longue des transformations profondes qui ont bouleversé l'être humain et qui a peu à peu perdu toute ...son humanité !


Ne jamais oublier d'où l'on vient, ne pas ignorer que notre temps d'existence est très court, cela permet de mieux se situer, de beaucoup relativiser et de pouvoir apprécier les choses « simples ». Et puis, et puis, et puis surtout, avoir une conscience aiguë que nous sommes dépendants de notre environnement naturel, des plantes, des animaux, des ressources naturelles, de la qualité de l'air et de l'eau.


La question est toujours : de quoi avons-nous besoin ? 

Les réponses vont être très diversifiées, elles sont révélatrices de l'évolution de la conscience humaine. Elles nous permettent de nous situer, dessinent des pistes sur « les rêves de l'humanité ». 

Mais ces rêves qu'on nous « vend » (puisque aujourd'hui tout se rapporte à la valeur argent-profits) sont-ils l'avenir commun de l'espèce humaine ?

Parfois, et de plus en plus, j'ai l'impression que nous sommes dans un temps où les activités humaines, l'organisation sociale, le système économique dominant, créent un chaos, des dérèglements qui hypothèquent la survie même de l'espèce humaine.

 

Nous sommes poussières d'étoiles, l'avenir n'est pas écrit...


lundi 16 septembre 2024

MODEM : Bayrou s'est perdu et ses député-es silencieux avec lui !

 

C'est une sorte de boutade que ce titre, mais sérieusement on peut se poser la question même après ses interviews d'hier. Les merdias et politiciens de droite ont craché sur le Front Populaire, ont craché sur Julie Castets, ont craché sur les votes des français-es et puis, le black out : on n'en parle plus ! 
 
Oui mais ce n'est pas ainsi qu'on vole une démocratie ! 
Et puis, tout à coup, après les essais de débauchage de quelques carriéristes, nostalgiques d'un temps passé, on ressort du formol quelques anciens en espérant que la mémoire soit atrophiée. Hélas, les archives sont là et on ne peut pas créer une nouvelle légende avec les traces du passé. Donc, LR -les Républicains- avec un peu plus de 40 députés (sur 577) sont censés gouverner sur la proposition du roi-président ! Mais LR n'existe déjà quasiment plus puisque leur président Ciotti et une partie de ses députés ont rejoint la blonde Marine et le sombre Wauquiez a changé le nom de ceux qui restent en la Droite Républicaine !!! 
 
Dans ce toboggan vers l'extrême-droite où "ils" glissent tous, que deviennent les soi-disants centristes, vous savez celles-ceux qui sont d'accord avec ceux qui ont le pouvoir, les sans-avis, les opportunistes, les suiveurs-profiteurs, quoi ! Bayrou a parlé, faisant semblant d'être encore avec un esprit affuté alors qu'il répète toujours la même chose et est bien déçu qu'il ne soit jamais cité, proposé. Et certain-e-s député-es de son camp ont du probablement attendre que leur téléphone sonne.... en vain ! Mais on ne peut pas compter sur les suiveurs, les carriéristes opportunistes. Ils ont le confort financier que leur donne leur élection, mais ils n'apportent strictement rien de plus qu'une certaine bonne conscience conservatrice, légaliste... 
 
Oui la droite, le clan macronien est dorénavant inexistant, entre Horizons d'Edouard Philippe qui est déjà dans la pré-présidentielle, le EPR (!!!) Ensemble Pour la République de Attal qui lui aussi piaffe d'impatience pour 2027, il reste Bayrou et son Modem qui servent de décorum terne comme toujours ! Macron n'a plus de groupe politique, mais il s'en fout, il a toujours gouverné seul avec une cour à sa botte. Seulement voilà avec le temps qui passe, les choses se dévoilent, s'éclaircissent et la stratégie du front républicain contre La Pen-Bardella se traduit aujourd'hui par un Macron qui dépend de Marine ! Bravo le résultat. 
 
Le roi a voulu salir, enfoncer le Front Populaire ; le roi a ignoré les règles démocratiques et le résultat des votes ; le roi s'est mis le peuple de France contre lui, il ne lui reste plus que le soutien de sa caste : les merdias de ses amis, les CAC 40 de ses commanditaires et l'attendent des options de retraites dorées dans quelques mois. 
 
Que restera-t-il de son passage ? La démolition des institutions, son aveuglement et sa surdité, l'enrichissement démesurée de l'oligarchie, la précarité, l'endettement, la retraite à 64 ans...Toujours pas de gouvernement Barnier ? On s'en fout puisque de toute façon, il ne représentera personne, il ne fera rien d'autre que de poursuivre ce glissement dangereux vers un chaos crée par le roi-président pour se maintenir encore un peu !