mercredi 19 juillet 2017

ARGENT PUBLIC et ECONOMIES : réel débat ou écran de fumée !

On ne peut que se réjouir d’entendre un projet de réduction des dépenses d’état, des investissements inutiles d’argent public, d’économies de fonctionnement, de disparition de la taxe d’habitation.
Bien sûr, il faudrait tout autant ne pas supprimer l’impôt sur les grands fortunes, continuer à taxer les transactions boursières hautement spéculatives et instaurer des taxes poids lourds au lieu d’aligner vers le haut les tarifs de l’essence-diesel par exemple.

Dépenses inutiles, futiles, mais par millions

J’entends déjà les représentant-e-s des collectivités pousser des hauts cris qu’ils ne pourront plus faire vivre les collectivités territoriales, plus investir dans les projets d’aménagement locaux.
Et pourtant, nous avons tous des exemples flagrants de dépenses inutiles, d’investissement coûteux pas nécessaires et pas forcément utiles et indispensables à la collectivité, du genre retaper les mairies ou même en construire des nouvelles, faire que chaque commune ait sa salle polyvalente, construire de nouvelles piscines même s’il y en a ailleurs à moins d’une demi-heure, investir dans des projets démesurés qui n’ont rien d’un intérêt public du genre Bioscope aujourd’hui Parc du Petit Prince (privé) ou même indemniser tous les maires, adjoints de France qui souvent cumulent encore ces indemnités avec celles de président ou vice-président de Communautés de Communes sans compter les cumulards entre député, maire et président de collectivités locales ou instituts privés/publics, maire et conseiller général-régional ...etc...Nous pouvons tous citer de multiples exemples de dépenses publiques pour des projets fumeux. Il n’y a donc rien de scandaleux à ce que le garant des dépenses publiques (nos impôts) souhaite faire des économies avec une gestion plus rigoureuse des deniers publics. On ne peut pas continuer à instaurer l’austérité et la précarité pour les travailleurs et familles et continuer à financer des projets inutiles ou qui ne sont pas indispensables, sans économiser sur les frais de fonctionnement aussi des collectivités, de l’État. Cela va de pair aussi avec la moralisation du monde politique où les conflits d’intérêts sont flagrants et aujourd’hui dévoilés au grand jour. Mais pour que tout cela, une fois de plus, soit crédible, il faut de l’exemplarité, pas des blabla’s sans actes.





Taxe d’habitation
Le gouvernement parle aussi, dans ce sens, de supprimer la taxe d’habitation. Celle-ci est totalement injuste et sert essentiellement de finances locales . Ainsi, une petite commune sans services publics réels peut demander une taxe d’habitation importante si elle a fait des investissements immobiliers importants (bâtiments, piscine, salle polyvalente, terrains de loisirs, parkings, …). Lorsqu’on compare, on se rend bien compte de cette disparité pas forcément compréhensible.
Si je prends l’exemple de deux communes du même type, de même importance, distante à peine de 100 kilomètres dans la même région, on peut passer de 386 € à 914 € (sans compter la taxe audiovisuelle). Expliquez-moi où se justifie la différence ? 
Je peux même comparer deux communes rurales distantes de moins de 5 kilomètres où on passe de 456 € à 938 €. Qu’est-ce que la deuxième a de plus que la première ? Apparemment rien et même encore moins puisque l’une à une gare TER, un commerce de proximité et l’autre rien, alors que la taxe y est plus chère. On peut décemment se poser des questions sur l'utilisation de ces taxes et la pertinence des choix des conseils municipaux/maires et Communautés de Communes. Mais je connais aussi des maires de communes rurales qui se battent pour conserver des SERVICES PUBLICS dans leur commune sans augmenter les taxes pour ne pas pénaliser (double peine !) leurs concitoyens. Et qui se plaignent aussi de l'inégale répartition sur le territoire des ex-taxes professionnelles. Sans compter que des choix de Com'Coms peuvent amputer longuement par des projets très coûteux d'autres investissements plus urgents pour TOUTES les communes. L'inégalité de traitement entre les communes en France est flagrant.


Un statut d’élu-conseiller/délégué
Et puis, les premiers qui vont râler ce sont les élu-e-s locaux. Mais ce sont aussi les mêmes qui cumulent souvent deux titres (ou bien plus) avec les indemnités (d’argent public) qui vont avec. Exemple, maire et président ou vice-président de Communauté de Communes ou encore conseiller général-régional. Sans aller à député/sénateur et maire et président de conseils d’administration privé/public. La loi sur le cumul ne changera pas grand chose à part réduire à deux légalement les mandats. Mais les implications représentatives dans des officines diverses arrondissent bien les fins de mois !
Avec 35 885 communes en France, c’est autant d’indemnités pour les maires et adjoints. Il serait plus que temps de revoir la répartition administrative et politique des pouvoirs (et indemnités) locaux. Quelles sont encore les responsabilités, le pouvoir de décisions des maires aujourd’hui ? Dans le monde rural (mais pas seulement) les décisions se prennent vraiment dans les Communautés de Communes, relayées par les Départements/Régions auprès de l’État. Ces trois échelons devraient être suffisants et dans ce cas, les communes n’ont besoin que de délégué-e-s à la Com’Com, puis des conseillers régionaux et les services de la préfecture-les services de l’État dans les régions. Les employé-e-s des conseils départementaux et mairies peuvent être réparti-e-s sur tout le territoire et offriront donc des relais locaux des services d’État avec des services publics à nouveau réellement de proximité. Et cela ferait déjà de sacrés économies de fonctionnement.
Ensuite, une évaluation des investissements serait également un début à réduire les dépenses inutiles de grands travaux de prestige. Quand je repense au Bioscope en Alsace, je mesure combien l’argent public est jeté par les fenêtres. Pour le bien public, pour des services à la collectivité ? Des millions d’€ sont ainsi dépensés chaque année ...pour rien ! Puisqu’au final, notre argent public sert à construire pour finalement le brader au privé ensuite. Qui est gagnant ?
Vous connaissez sans aucun doute des exemples multiples de dépenses inutiles et lorsqu’on commence à totaliser, on se rend compte combien il y a déperdition (pour ne pas dire détournement) d’argent public et sur des montants additionnés colossaux.
Alors lorsque d’un autre côté, j’entends que la Sécurité Sociale serait en difficulté, que il faut réduire les effectifs des enseignants dans les écoles, des soignants dans les hôpitaux, etc...alors je me dis qu’on nous trompe quelque part, que la communication est biaisée, qu’il faut regarder tout cela de plus près.

Oui, il y a moyen de faire des économies énormes, dans plusieurs secteurs, et ensuite de répartir ces sommes dans des services utiles à tous, sur des projets précis, bien évalués, en favorisant l’équilibre de traitement des territoires. Oui, on peut réduire les indemnités et le nombre des élu-e-s de façon drastique, revenir à un système de démocratie réelle et vivante avec des représentant-e-s, des délégué-e-s qui ont un statut et un cahier de charges précis et réels et facilement interchangeables, avec des mandats courts non-renouvelables afin de « former » bien plus de citoyen-ne-s pour une démocratie vivante et responsable.


 
L’intelligence collective
Je suis sûr que si on demandait à tout un chacun et un grand nombre de personnes ce qu’elles pensent des économies d’argent public à réaliser, on aurait des exemples et propositions multiples, à profusion qui enrichiraient largement la réflexion et qui ne plairaient pas forcément aux élu-e-s actuel-le-s et représentant-e-s de l’État.
Mais, une fois les élections terminées, est-ce que tout un chacun-e peut encore s’exprimer, donner son avis ? Est-ce qu’un organisme quelconque recueille en permanence les remarques et propositions des citoyen-ne-s de ce pays ? Où s’exerce la démocratie directe ?

Ces questions reviennent de façon redondante. On se demande pourquoi la politique et les élu-e-s sont décrédibilisé-e-s. Mais ils-elles ont tout fait pour cela et depuis longtemps. Peu sortent du lot…
Et maintenant que la séquence électorale est terminée, on passe à autre chose pour oublier l’immense abstention que nous avons tous constatée et qui remet sérieusement en cause la légitimité de celles et ceux qui disent nous représenter et parler en notre nom.

Alors, ce débat sur les économies des deniers de l’État (nos impôts) est sûrement très nécessaire, mais s’il n’est pas suivi d’actes réels, si les efforts ne sont pas équitables pour tous, s’il ne sert que d’écran de fumée, de leurre alors une fois de plus, on aura l’impression qu’on nous a pris pour des …. !


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dessins de Pat Thiébaut  (67-STILL)          www.lagitedulocal.com

jeudi 13 juillet 2017

POURQUOI J’AIME UN LIVRE ?

J’en achète, on m’en prête, j’échange, je donne, j’ai depuis toujours (!) aimé lire.
J’ai une rangée de livres, posée sur un banc-coffre, près du lit. Je les stocke du printemps à l’automne pour me plonger dedans quand les jours raccourcissent et qu’il commence à faire froid et/ou pluvieux dehors.

Alors, pourquoi je plonge dans certains romans et d’autres, je reste à la surface ?

- Pour moi, il faut qu’on  rentre dans l’action, dans « l’histoire » de suite. Parfois, la première phrase. Parfois, une description, dépouillée, mais informative, qui situe un cadre. 

- L’environnement, plus suggestif que descriptif, au sens large aussi bien socio-économique que le(s) lieu(x), doit m’accrocher, par ressentis, par curiosité.

- Les personnages doivent avoir du corps, de la profondeur, des réflexions sur la vie, des émotions.

Je pense que ces trois points réunis m’emmènent facilement à plonger dans un livre ...pour ne plus le lâcher.

C’est, bien sûr, un point de vue tout à fait personnel d’autant plus que je préfère de loin les romans contemporains, bien situés dans ce temps, qui donnent des perspectives. Je lis essentiellement des auteurs français et américains, mais pas exclusivement bien entendu.

Je n’ai pas encore fait la démarche d’aller passer une soirée dans un échange de livres où chaque participant présente son choix (du jour, du mois, de l’année, …), lit un extrait et exprime une, des raisons pour lesquelles ça a accroché. Et pourtant, ça ne peut qu’être intéressant. L’occasion ne manque pas puisque le SEL***  de la vallée en propose régulièrement chez l’un et l’autre des membres, et c’est à proximité.
Je me pose bien sûr la question et je me dis qu’il y a probablement un peu de « pudeur » peut-être, puisque le choix est personnel et fonctionne aussi de l’intime quelque part. Et chacun-e aime garder sa part secrète. Cela fait partie de la liberté individuelle et de ses pensées profondes.






Cela m’attriste parfois de voir des maisons vides de livres, de magazines, de journaux.

L’environnement familial est souvent primordial pour avoir envie de lire.

L’école a son rôle bien sûr . Et il y a les médiathèques.

Les librairies sont de plus en plus très rares et le choix des supermarchés en offre est très limité et sélectif, malgré une apparente diversité.





 
Si je devais indiquer là mes choix des derniers mois (avant l’été), je pencherais pour (sans ordre) : 


- PURITY de Jonathan Frantzen
- CHECK POINT de Jean-François Rufin
- JE SUIS PILGRIM de Terry Hayes
- BLEU COMME NEIGE de Francine Bibian
- PECHES CAPITAUX de Jim Harrison
- TU COMPRENDRAS QUAND TU SERAS GRANDE de Virginie Grimaldi

 



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*** SEL : réseau Système d’Echange Local

jeudi 6 juillet 2017

PLAN CLIMAT : « tout sera bien mieux en 2050 quand j’aurais 95 ans » (Nicolas Hulot)

Bien sûr, il n’a pas dit cela, notre brillantissime mignon ministre d’État « de la transition écologique et solidaire ». Mais quand on entend son discours sur le Plan Climat de ce début juillet 2017 et que les objectifs sont à l'échéance 2030, 2040, 2050, sans engagements concrets financiers et budgétaires, alors on se dit que le rêveur mollasson continue à être dans son monde clos des illuminés prédicateurs qui n’a pas du tout le sens du rapport de force en politique et encore moins face aux lobbys et grands groupes industriels. Bref, sa liberté s’arrête où commence l’intérêt des lobbys (1).
Et les lobbys, il en est bien entouré dans son équipe gouvernementale.

Il a « conseillé spécialement » tous les présidents de ces dernières décennies : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, aujourd’hui Emmanuel Macron. Bref, en plus de 20 ans, les « objectifs » soufflés dans l’oreille de nos dirigeants suprêmes auraient déjà du voir le jour depuis longtemps... Mais non, nous en sommes toujours à des projections dans 20,30,40 ans dans les annonces du prédicateur-gourou écolo. Il reprend les thèmes mille fois répétés : isolation énergétique des bâtiments, transports propres, déforestation dramatique, réduction des déchets, énergies renouvelables, fin de l’exploitation des énergies fossiles, ….Il y a eu le discours de Chirac « la maison brûle et nous regardons ailleurs », le Grenelle de l’Environnement de Sarkozy, la COP21 et les Accords de Paris sur le climat sous Hollande et aujourd’hui le Plan Climat de Macron.
On devrait être enthousiaste, applaudir au changement, admirer le courage de marquer des caps, être euphorique aux annonces du ministre et pourtant, quand la conférence se termine, on reste sur notre faim. De belles envolées lyriques, des mesures en devenir, mais rien de concret, aucun accompagnement chiffré, aucune projection budgétaire alors même que le premier ministre annonce austérité et précarité financière de l’État et que le nouveau Président fait comme s’il découvrait l’économie du pays dont il était ministre de ...l’économie jusqu’à l’an dernier !
Il ne faut pas non plus nous prendre pour ce qu’on n’est pas ! On a la mémoire, on sait faire des recherches, on ne se laisse pas enfumer par la presse de propagande aux mains des mêmes qui dirigent de fait l’économie de ce pays : grosses entreprises et banques privées. On ne nous la fait pas !




Et puis, il faut savoir décoder le « nouveau langage », les tournures verbales et surtout débusquer les détails qui changent tout.
Hulot est donc l’éclaireur dans la croisade Entreprise France du patron Emmanuel Macron. 
Après la déclaration du président américain en juin réfutant les accords de Paris sur le climat, E. Macron prend le flambeau, se veut le nouveau leader dans la guerre au climat et veut voir la réaction de Trump lorsqu’il le reverra, invité au défilé du 14 juillet national…
Alors qu’annonce de si nouveau et exceptionnel ce Plan Climat sur 5 ans !

- « neutralité carbone » à l’horizon 2050
La France ne devra pas plus émettre  de CO2 que ses capacités de captation du CO2.
Baisse des émissions de CO2 de 40 % en 2030
Augmentation du prix de la tonne de carbone en 2030 autour de 140 €
Fin des NOUVEAUX permis d’exploitation d’hydrocarbures, fin d’exploitation des énergies fossiles EN FRANCE
Je sais que j’ai mis en majuscules deux mots pour bien vous rendre attentif aux ...détails !
TOTAL est content : les permis sont signés depuis longtemps et pour longtemps et l’exploitation est en œuvre depuis des années ….dans d’autres pays que la France donc la compagnie n’est pas concernée, pas vrai !
Fin du charbon avec la fermeture des centrales au charbon d’ici à 2022. L’une des dernières est installée à Le Havre , la ville dont le premier ministre était le maire. C’est donc pas acquis !
Stopper l’importation des produits forestiers et agricoles qui contribuent à la déforestation qui elle-même participe à hauteur de 10 % des émissions de gaz à effet de serre.

- fin de la vente de véhicules à essence ou diesel en 2040 avec une prime « de transition » pour le remplacement des véhicules diesel avant 1997 et essence avant 2001.
Convergence de la fiscalité (le prix de vente, quoi!) essence et diesel avant 2022. Mais ne vous attendez pas à ce que le prix de l’essence descende au prix du diesel...Il ne faut pas non plus rêver !

- développer les énergies renouvelables
La France est déjà en retard sur ses engagements précédents de 20 % d’énergies renouvelables en 2020. Mais le nouveau ministre d’État lance un nouveau défi (on n’est pourtant pas dans « Ushuaia ») : 32 % d’ici à ...2030.
Isolation des bâtiments « passoires thermiques » d’ici à 10 ans ...en 2027

- division par deux des déchets mis en décharge d’ici à ...2025






 
Le ministre Hulot est de transition et non pas ministre des transports, ni ministre de l’énergie, ni ministre de la santé, ni ...Ce qui fait qu’il n’a pas à parler des camions qui envahissent nos vallées, nos cols, nos nationales avec toutes les conséquences que l'on sait et sans contribuer d’aucune façon aux dégâts environnementaux et sanitaires. Pas un mot sur la taxe poids lourds donc, la mise en œuvre de l’écotaxe dont le coût est près du milliard € sans avoir jusque là rien rapporté.
Rien de plus sur le nucléaire non plus avec le seul rappel des promesses du président précédent : ramener à 50 % la part du nucléaire en 2025.





Hulot aura 95 ans quand il y aura la « neutralité carbone » si un jour les décisions sont suivies d’effets ! La mandature commencée s’arrête en 2022 donc bien avant que toutes ces annonces puissent être vérifiées dans les faits.

Bref, nous sommes dans la politique d’affichage qui ne fait aucunement peur aux entreprises et ne désole aucune grande ONG proche du gouvernement (WWF, FNE, FNH, Greenpeace)…

Les écolos naturalistes-environnementalistes vont être flattés qu’on parle de sujets qui leur tiennent à coeur et trouveront que ce sont des avancées, des étapes, des caps tout en faisant confiance en leur Hulot favori. 
Les écolos politiques seront navrés de constater une fois encore des déclarations sans aucun engagement CONCRET, sans remise en cause du système productif actuel qui ruine nos réserves et met en danger la survie même de la planète. Les grands projets inutiles continuent, les voies ferrées secondaires sont abandonnées, les camions en nombre gigantesque sillonnent les vallées, cols et traversent les villages, occupent outrageusement les autoroutes, la production de biens éphémères n’est pas remis en cause, l’obsolescence ignorée, la qualité alimentaire n’a pas droit au chapitre et la santé est ramenée à une plus-value de Sanofi avec l’annonce de 11 vaccins OBLIGATOIRES…


Il ne faut pas se leurrer, il n’y a absolument rien de neuf dans le fond, il n’y a que la surface, l’apparence, le décorum qui changent. La consommation de masse, le système des actionnaires toujours plus n’est pas remis en question, les discours d’austérité qui mènent à la précarité sont encore bien d’actualité, le néolibéralisme financier a encore de beaux jours devant lui avant de s’écraser dans le mur.
Mais ça c’est un objectif pour ...20xx !


Alors ?
Optimiste ? Défaitiste ? Résigné ? 
Indignés ? Insoumis ?















(1) J’ai déjà énoncé dans ces chroniques, la liste des sponsors, généreux donateurs de sa Fondation Nicolas Hulot devenue Fondation de la Nature et de l’Homme, présidée par la journaliste, Audrey Pulvar depuis le 23 juin. Il y a là EDF, VEOLIA, ….avec des montants en centaines de milliers d’Euros !