mardi 30 juin 2015

MISSILES SUR LA GRECE...

C'est ce qui tombe sur ce pays : une nuée de missiles ...financiers pour abattre ce pays européen démocratique : entre les notations des agences, le diktat et la crainte distillée par les banques, les déclarations menaçantes des "institutions-troika" , la Grèce est soumise à un tir croisé qui vient de partout. Mais le peuple sait ce qu'il ne veut plus et soutient son gouvernement qui ne plie pas devant le diktat de l'austérité initié par Lagarde et ses sbires de la Commission et Banque européennes. C'est toute la philosophie, tout l'avenir de l'Europe qui se joue là, car on saura enfin de quelle Europe nous voulons, celle des peuples, des nations, des régions ou celle du FMI,de la CE et de la BCE qui n'est que financière. Nous soutenons la Grèce dans son combat démocratique, dans son combat pour une Europe solidaire et de progrès pour les gens, pas pour les banquiers et actionnaires financiers. (Créanciers peut-être, mais créanciers qui s'enrichissent sur la dette des autres, il ne faut pas l'oublier). Un exemple tout parlant (trouvé, lu dans POLITIS) et qui met les choses à leur place : la Grèce a besoin de 7, 2 milliards pour débloquer la situation, le FMI réclame une dette sur laquelle elle s'est enrichie avec les intérêts. Pendant ce temps, le PDG du groupe Altice, Patrick Drahi, soutenu par BNP Paribas,peut se permettre une dette de ....40 milliards afin de racheter SFR et Bouygues Telecom. Cela remet les choses à leur juste place, non ?



QUELLE DEMOCRATIE, QUELLE EUROPE ?
celle du diktat du FMI (Mme Lagarde) ? celle de la mise au pas de la Commission Européenne (M Draghi) ? celle des financiers de la BCE ? Pour les européen-ne-s convaincu-e-s que nous sommes, nous ne pouvons pas suivre ces institutions qui ne représentent que les pouvoirs financiers de la planête. Notre idée de l'Europe est celle qui a permis à des pays comme l'Espagne, le Portugal, l'Irlande de sortir de la tourmente pour devenir des pays européens au même niveau de vie et de services. Puis le détricotage a commencé et aujourd'hui l'Europe semble soumise à ces trois institutions (non-élues, mais nommées) qui veulent imposer LEURS lois financières qui ne sont pas les nôtres et qui n' ont été validé par aucun parlement démocratique européen. Ces personnes non-élues de ces institutions sont dans une sorte de dictature à la solde d'intérêts qui ne sont pas les nôtres et pourtant ils parlent en notre nom, au nom des créanciers que nous sommes devenus malgré nous !!!! au nom d'une Europe qui n'est pas la nôtre. Notre Europe est toute autre avec un parlement élu qui a le pouvoir et une commission qui met en oeuvre. Nous n'en sommes pas là mais plutôt dans l'ordre contraire....Aussi ce qui est administré à la Grêce est absolument scandaleux, innommable et en tout cas pas "in our name" !!!! Si la Grêce est acculée à sortir de l'Europe par l'ultimatum du FMI alors c'est toute l'Europe qui va exploser et Hollande/Merkel et tous leurs lâches complices vont être dégagés d'une façon ou d'une autre et les pays vont devenir des chaos politiques car on ne va pas reélire LES mêmes qui ont accepté tous ces dérèglements quand même !



La démocratie est mise à mal et le référendum grec de dimanche prochain est l'exemple d'une volonté qui sera bafouée aux yeux de toute la planête. Tous les Européen-ne-s convaincus (de droite, de gauche, du centre) ne peuvent qu'être atérrés devant cette façon de faire de la politique (ou plutôt du business financier). 
Or, on n'entend pas vraiment de hauts cris... Il faut s'en alarmer.
Peut-être que la victoire de Podemos (et alliés) aux élections législatives de cet automne en Espagne va changer le rapport de force en Europe ?
On peut l'espérer après leurs victoires aux municipales à Barcelone, Madrid et d'autres grandes villes entre autres.
L'avenir n'est pas écrit !

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