C'est ce qui tombe sur ce pays : une nuée
de missiles ...financiers pour abattre ce pays européen démocratique :
entre les notations des agences, le diktat et la crainte distillée par
les banques, les déclarations menaçantes des "institutions-troika" , la
Grèce est soumise à un tir croisé qui vient de partout. Mais le peuple
sait ce qu'il ne veut plus et soutient son gouvernement qui ne plie pas
devant le diktat de l'austérité initié par Lagarde et ses
sbires de la Commission et Banque européennes. C'est toute la
philosophie, tout l'avenir de l'Europe qui se joue là, car on saura
enfin de quelle Europe nous voulons, celle des peuples, des nations, des
régions ou celle du FMI,de la CE et de la BCE qui n'est que financière.
Nous soutenons la Grèce dans son combat démocratique, dans son combat
pour une Europe solidaire et de progrès pour les gens, pas pour les
banquiers et actionnaires financiers. (Créanciers peut-être, mais
créanciers qui s'enrichissent sur la dette des autres, il ne faut pas
l'oublier). Un exemple tout parlant (trouvé, lu dans POLITIS) et qui met
les choses à leur place : la Grèce a besoin de 7, 2 milliards pour
débloquer la situation, le FMI réclame une dette sur laquelle elle s'est
enrichie avec les intérêts. Pendant ce temps, le PDG du groupe
Altice, Patrick Drahi, soutenu par BNP Paribas,peut se permettre une
dette de ....40 milliards afin de racheter SFR et Bouygues Telecom. Cela
remet les choses à leur juste place, non ?
QUELLE DEMOCRATIE, QUELLE EUROPE ?
celle du diktat du FMI (Mme
Lagarde) ? celle de la mise au pas de la Commission Européenne (M
Draghi) ? celle des financiers de la BCE ? Pour les européen-ne-s
convaincu-e-s que nous sommes, nous ne pouvons pas suivre ces
institutions qui ne représentent que les pouvoirs financiers de la
planête. Notre idée de l'Europe est celle qui a permis à des pays comme
l'Espagne, le Portugal, l'Irlande de sortir de la tourmente pour devenir
des pays européens au même niveau de
vie et de services. Puis le détricotage a commencé et aujourd'hui
l'Europe semble soumise à ces trois institutions (non-élues, mais
nommées) qui veulent imposer LEURS lois financières qui ne sont pas les
nôtres et qui n' ont été validé par aucun parlement démocratique
européen. Ces personnes non-élues de ces institutions sont dans une
sorte de dictature à la solde d'intérêts qui ne sont pas les nôtres et
pourtant ils parlent en notre nom, au nom des créanciers que nous sommes
devenus malgré nous !!!! au nom d'une Europe qui n'est pas la nôtre.
Notre Europe est toute autre avec un parlement élu qui a le pouvoir et
une commission qui met en oeuvre. Nous n'en sommes pas là mais plutôt
dans l'ordre contraire....Aussi ce qui est administré à la Grêce est
absolument scandaleux, innommable et en tout cas pas "in our name" !!!!
Si la Grêce est acculée à sortir de l'Europe par l'ultimatum du FMI
alors c'est toute l'Europe qui va exploser et Hollande/Merkel et tous
leurs lâches complices vont être dégagés d'une façon ou d'une autre et
les pays vont devenir des chaos politiques car on ne va pas reélire LES
mêmes qui ont accepté tous ces
dérèglements quand même !
La démocratie est mise à mal et le référendum grec de
dimanche prochain est l'exemple d'une volonté qui sera bafouée aux yeux
de toute la planête. Tous les Européen-ne-s convaincus (de droite, de
gauche, du centre) ne peuvent qu'être atérrés devant cette façon de
faire de la politique (ou plutôt du business financier).
Or, on n'entend
pas vraiment de hauts cris... Il faut s'en alarmer.
Peut-être que la victoire de Podemos (et alliés) aux élections législatives de cet automne en Espagne va changer le rapport de force en Europe ?
On peut l'espérer après leurs victoires aux municipales à Barcelone, Madrid et d'autres grandes villes entre autres.
L'avenir n'est pas écrit !
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