dimanche 11 avril 2021

QUELQUES REFLEXIONS...en ce début de printemps 2021

Loi "climat et résilience"  
 
N'en attendons rien, ce n'est qu'une stratégie de camouflage, en utilisant le subterfuge de l'article 45 de la Constitution pour considérer comme hors sujet 90% des propositions de la Convention Citoyenne sur le Climat. 
Et puis ce mot "résilience" qui est aujourd'hui utilisé comme la capacité de survivre à un choc traumatique....c'est à dire en gros "vivre avec" ! Il n'y a donc pas de "transition" (vers autre chose) qui est une pure illusion face à l'accélération de la décomposition du monde. La résilience est un retour en arrière avec la capacité de reprendre, de rebondir. Dans la tête du roi Macron et ses sbires, ça veut dire que l'économie et la production industrielle peuvent reprendre et croître à nouveau de façon "infinie" !
On est loin de ses déclarations d'il y a un an," le monde ne sera plus comme avant", "la santé doit prévaloir sur l'économie", etc...
Aujourd'hui, il y a des droits de polluer. La tonne de CO2 a un prix et se négocie dans des échanges pour fausser les bilans CO2 des entreprises. On en arrive même à ce raisonnement sur les biens communs comme l'eau qui est de dire que comme c'est un capital naturel et vital, il faut établir une protection et donc... instaurer un droit de propriété !!!! Quand on comprend cela, on voit qu'il n'y a plus de limites à la voracité de ces cyniques obscènes...
Le chaos est déjà là et la démocratie est à terre. Il ne faut pas être extralucide pour s'en rendre compte, chaque jour on a un nouvel exemple du manque ....d'exemplarité des donneurs de leçons. Un apéro avec quelques copains-copines est qualifié de "fête" clandestine et le traitement policier de la fête est aujourd'hui presque le même que celui des manifestations politiques. La fête est devenue de ce point de vue une sorte de manifestation politique. 7000 rassemblements interdits depuis mi-décembre, 500 000 procès-verbaux dressés, ....et "en même temps", on entend parler de repas clandestins (à 500 €) avec des dizaines de personnes dans les palais dorés. 
Après les homards du ministre François De Rugy, plus rien ne nous étonne !!!! 
Mais qu'on ne vienne pas nous faire la leçon !
 
 
 
dessin de VEESSE www.hebdi.com
le magazine lanceur d'alerte indépendant alsacien
 
 
 
OPPORTUNISME ET EGOS 
vont creuser la tombe de la gauche écologique et sociale. 
 
détail apéritif :
Que ce soit Xavier Bertrand ou Yannick Jadot, ils ne veulent pas se soumettre aux règles de leurs partis à savoir passer par le vote primaire interne pour être candidat officiel LR ou EELV. 
On ne peut pas défendre la démocratie et ne pas se l'appliquer à soi-même.
 
Ce n'est pas en "appelant" à un rassemblement de la gauche qu'on en devient le leader-candidat "naturel". Personne n'est dupe de l'opportunisme de la manoeuvre. Et puis, l'écologie est un mot générique repris par quasi tous les partis. 
Pour Delphine Bathot, (présidente de Génération Ecologie, ex-ministre) l'écologie n'est pas une composante de la gauche, même s'il faut rompre avec le mythe de la croissance. On dirait du Waechter dans le texte... 
Pour Macron, c'est "l'écologie pratique et de bon sens", une stratégie d'enfumage pour les apparences, la com' quoi ! 
Et puis, on entend "écologie punitive", opposante au développement et à la "modernité", etc...
 
On peut tergiverser, déblatérer, débattre, mais pendant ce temps, le business mortifère continue, tant qu'il y a des profits à en tirer. Et de toute façon, celles et ceux qui subissent les dérèglements climatiques, subissent la mal-bouffe, en souffrent, ce ne sont pas les actionnaires du big business et leurs lobbys influents auprès de ceux et celles qui les écoutent et/ou tendent la main pour augmenter leur pactole.

L'élection présidentielle met en avant UNE seule personne et non un programme, une équipe, et elle est perverse dans ce sens. Mais la volonté de chamboulement, l'énergie "révolutionnaire" ne doivent pas se leurrer en s'investissant du mauvais côté, celui de l'extrême-droite qu'il faut cesser de banaliser en reprenant discours et flatteries programmatiques pour en capter l'électorat. 
 
C'est maintenant ou jamais pour un changement de cap et de méthode et de politique.
Où est l'intelligence, le sens du "devoir", la capacité de penser collectif et non pas avenir personnel ?
 
 

 
                                                         dessin de VEESSE en 2004   (pour mon affiche électorale)
www.hebdi.com

 

 

 CASSER DU SUCRE SUR LE DOS DES ECOLOS 

C'est un "classique" avant chaque élection, histoire de salir (ou ridiculiser) et espérer ainsi récolter des voix pour son propre camp en laissant entendre que les écolos ne sont pas sérieux, sont des grands enfants qui n'ont pas le sens des réalités, que leurs propositions sont négatives, plombantes, qu'il faut arrêter d'écouter leurs délires...

Ok, c'est chaque fois la même chose, le même scénario, les mêmes arguments au ras des pâquerettes...Et pourtant, à chaque fois, on mesure que depuis la dernière fois, les choses ont empiré, que les mensonges et tergiversations d'endormissement de ceux qui dirigent nous entraînent dans une voie sans issue, que les signes et les faits sont de plus en plus visibles et catastrophiques. 

De quoi quand même relativiser tous ces rabaissements anti-écolos, car au final, on se rend bien compte qu'il faut changer la donne, choisir d'autres options, et donc écouter la persévérance des propositions écologiques...en observant le changement de comportement tout doucement de pas mal de monde et la réflexion qui s'immisce peu à peu dans les esprits. 

Alors cracher sur la fin du géant sapin de noël au centre-ville, du repas sans viande dans les cantines scolaires, de la dépense et la pollution de la caravane du Tour, de villes avec moins de voitures, de ne plus subventionner le loisir aérien, se moquer d'une aide financière à tous les jeunes et les transports publics gratuits, d'une égalité de traitement dans le régime local, de la fin de la bétonisation d'espaces agricoles, du développement de la production et consommation locales, de....

Oui, on peut cracher, mais c'est surtout pour ne pas se remettre en question sur ses propres pratiques et son empreinte, sur le monde qu'on laisse à nos enfants-petits-enfants, sur le manque de confiance envers la jeunesse et voter en maintenant en place ces frileux conservateurs égoïstes. 

Le temps fera son affaire, même si l'accélération des phénomènes climatiques et sociaux en réduisent la durée...Nous sommes en campagnes électorales (départementales-régionales mi-juin) et présidentielles-législatives début 2022. Alors, on comprend bien les intentions : retirer l'impact écolo des campagnes électorales. 

Et comme le côté obscur de l'humain et le pouvoir-argent sont omniprésents, c'est sûr que des "candidat-e-s uniques" et un vrai choix ne sont pas (encore) d'actualité...

Les institutions actuelles ne sont pas adaptées à une démocratie représentative. On a bien un roi de France élu avec moins de 25% de voix des électrices-électeurs....

Légal, mais sûrement pas légitime....

 


 
dessin de VEESSE       www.hebdi.com
le magazine lanceur d'alerte indépendant alsacien

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