vendredi 22 septembre 2017

ECOLOGIE ET SURVIE : l’Alsace, berceau de l’écologie politique

Si les associations écologistes ont beaucoup apporté à la réflexion sur l’état de notre planète et le fonctionnement mortifère du monde, si l’écologie politique a fait évoluer les discours et les programmes sur la notion de durable et/ou de soutenable, cependant on est très, très loin d’un programme politique écologique, même si pour la façade et les déclarations pour dans 50 ans, nous avons un ministre d’État de la transition !

Le parti représentatif de l’écologie politique (Les Verts devenu EELV) a sombré dans cette dernière séance électorale de 2017 en se fourvoyant avec un PS moribond. Le Conseil Fédéral EELV de septembre a pour ainsi dire validé cette « mort politique » en décidant de ne rien décider avec une option de lancement d’un large mouvement qui couvrirait toute la sphère des acteurs de l’écologie. Mais cela ressemble à ce qui s’est passé déjà lors de la mue des Verts en Europe-Ecologie/Les Verts il y a à peine quelques années...C’est juste histoire de faire encore illusion le temps de régler la destination du « patrimoine » !

Pourtant, loin de l’histoire des origines de l’écologie politique, il y a des jeunes militant-e-s qui veulent s’investir dans un mouvement d’écologie politique, qu’ont déserté les « anciens ». EELV étant décrédibilisé comme les autres partis, il faut se structurer dans quelque chose de neuf pour être écouté, entendu.
Un proverbe africain dit quelque chose d’à peu près cela : «  Si tu ne sais plus où tu vas, rappelle-toi d’où tu viens »

Alors, petit rappel pour les nouvelles générations.




















En ...1972, le penseur, ethnographe , philosophe gallois Edouard Goldschmitt publie « Plan pour la survie » dans le n°1 de son journal, The ecologist. C’est une sorte de « synthèse sur la violence des rapports entre les êtres humains et la nature, sur la violence de notre société moderne qui conduit à la destruction de la nature et des rapports humains. »
En 1973, au moment des élections législatives, droite gaulliste et PS proposent le même schéma de développement : plaine d’Alsace industrialisée, centrales nucléaires le long du Rhin, autoroutes à gogo...Le petit groupe d’ écologistes alsaciens, surtout haut-rhinois, décide de présenter des candidats pour faire entendre un autre projet de vie et d’avenir durable. C’est ainsi que Henri Jenn, militant LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) sera candidat sur Mulhouse avec comme suppléante, Solange Fernex et comme slogan « Halte au cancer de l’expansion ». Leur mouvement est appelé « Ecologie et Survie ».

L’année suivante, Henri Dumont se présente à l’élection présidentielle. On se souvient du verre d’eau mis en avant pendant ses interventions télévisées où, visionnaire, il voulait montrer que l’eau, symbole de notre milieu vital fini, était rare, que nos ressources naturelles sont limitées, qu’il fallait réduire le gaspillage pour le bien-être de tous, et aussi équilibrer le partage des richesses entre Nord et Sud.
En 1979, Solange Fernex est choisie comme tête de liste Europe-Ecologie (eh oui le nom existait déjà) aux élections européennes. Mais Les Amis de la Terre de Brice Lalonde appellent à ne pas voter cette liste et elle échoue de peu. Elle sera finalement élue députée européenne quelques années plus tard.
Elle a été aussi une des fondatrices des Verts en 1984.

Il faut lire le livre d’Elisabeth Schulthess consacré à cette femme exceptionnelle qu’était Solange Fernex, écologiste, féministe, non-violente (* « l’insoumise » 2004 - éditions Yves Michel) qui est encore un exemple pour les militant-e-s du quotidien et considérée comme celle qui a crée l’écologie politique en France, en Europe.








 
Et si aujourd’hui un nouveau mouvement-parti d’écologie politique devait se (re)créer avec une nouvelle génération qui occupe le terrain local et agit sur tous les territoires, urbain et rural, il faudrait l’appeler « Ecologie et Survie » pour rendre un hommage aux précurseurs, mais aussi pour marquer une continuité en revenant aux valeurs d’origine (et non pas la course aux postes d’élu-e-s) et surtout, ce nom est encore plus porteur de sens en 2017.


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 * Solange Fernex est décédée en 2006 à la suite d’un cancer.



Un film témoignage ( interviews et archives ) a été réalisé par Daniel Coche (Dora Films) en 2014 , « La Petite Étincelle »

vendredi 8 septembre 2017

Technique, philosophique, éthique, politique ? Pourquoi privilégier GNU-Linux et les logiciels libres

On parle de résilience, d’autonomie énergétique, de circuits courts alimentaires, de santé alternative, de transports doux, de maisons passives, de biens communs, …
On utilise le numérique comme un outil quasi quotidien et là aussi, il faut tendre vers une certaine autonomie vis-à-vis de la dépendance des systèmes d’exploitation et des logiciels utilisés. Car ils impliquent aussi les objets connectés (tablettes numériques, téléphones intelligents, compteurs, domotique, …).


J’ai bien constaté lors de la mise en place de la gestion informatique des échanges pour le S.E.L. (Système d’Echange Local) de par ici, que l’outil informatique était loin d’être familier et qu’il restait un repoussoir encore pour certain-e-s.
La confusion reste grande dans la tête de pas mal de gens et cela n’aide en rien à apprivoiser un outil malgré tout très utile quand on sait s’en servir.
Alors, essayons d’éclaircir un peu les choses.

Vous voulez acheter-changer d’ordinateur

Dès le départ, et cela vous irrite, on vous pose la première question : 
qu’est-ce que vous souhaitez ? Un Apple, un Windows ? (ou autre chose) ?
C’est quoi ça déjà ?

Un ordinateur est un appareil vide équipé d’un certain nombre de fonctions : mise en route, écran d’accueil, branchements divers possibles…
Mais tel quel, il ne fait pas grand-chose. Donc, on va l’enrichir avec un système d’exploitation (commandes multiples) et des logiciels (utilitaires).

C’est ainsi que dès le départ, on vous propose généralement deux choix de systèmes d’exploitation (encore appelé « environnement »), tant le troisième est totalement ignoré. On y reviendra…
* Le premier est généralement un ordinateur d’une marque quelconque, mais déjà équipé/chargé avec Windows (version 10 aujourd’hui) inclus et qui augmente le prix d’achat.
* Le deuxième choix est un ordinateur Apple avec son système installé spécifique, Mac OS X (IOS pour les tablettes et smartphones).
* Le troisième choix, rarement ou jamais proposé, est un ordinateur de marque quelconque vide... et sur lequel vous pouvez télécharger un système d’exploitation gratuit, LINUX qui se décline sous plusieurs noms selon les versions : Ubuntu, Fedora, …

 
Dès le début donc, votre choix d’acquisition détermine votre dépendance à certains constructeurs-marques : Apple, Microsoft. Ces entreprises (américaines) ont envahi le marché de l’informatique comme Coca-Cola pour les boissons. Elles vous proposent aussi en complément du système d’exploitation toutes une série de logiciels qui sont des outils de bureautique, de dessin, de gestion, de ….Les possibilités sont de plus en plus variées. Ces logiciels sont appelés applications pour les tablettes et smartphones (téléphones intelligents).
Parmi ceux-là, on connaît surtout Word, Excell, PowerPoint, Office, Facebook, Chrome, Safari, Firefox, Thunderbird, VLC, ...etc...Les uns fonctionnent avec Windows, d’autres avec Apple, d’autres avec Linux.
De plus en plus, les logiciels Windows ne sont même plus installés sur l’ordinateur, mais ne sont utilisables que si on a un « abonnement logiciel » et on va les chercher sur un site dédié installé ailleurs et qu’on connecte par internet. La dépendance s’accentue de plus en plus, tout est de plus en plus dématérialisé. L’archivage aussi est proposé non plus sur l’ordinateur mais dans un « cloud » (nuage) virtuel hébergé ailleurs. Imaginez que vous perdez vos codes d’accès ou que vous changez d’abonnement-d’opérateur internet, que vous n’avez plus accès à votre « cloud ». Il vaut mieux continuer à stocker textes-images-documents-photos, vidéos sur le disque dur de son ordinateur (ou un disque dur personnel externe ou encore une clé USB).

Par rapport aux logiciels-applications, ce sera en fonction de vos besoins et vous arriverez petit à petit à les utiliser puisque cela sera comme une machine à écrire par exemple pour les logiciels de traitement de texte. Et puis pour vous mettre à l’aise, n’hésitez pas à fréquenter un club ou atelier informatique au début.



LINUX et les logiciels libres

Il y a déjà un certain nombre d’années, j’ai vidé mon ordinateur de tout Microsoft-Windows pour y installer un système d’exploitation libre Linux du nom de UBUNTU avec des logiciels de bureautique LIBRE OFFICE, de dessin GIMP, de navigation internet FIREFOX, de messagerie THUNDERBIRD, de lecture de musiques et vidéos VLC, de mixage son AUDACITY, ...etc...On trouve de tout dans la logithèque Ubuntu. Si, au début , les utilisateurs de Windows et Apple sont un peu déstabilisés, très vite les habitudes de manipulation reviennent avec quelques adaptations faciles. Et puis les aides et conseils en ligne sur le site « Ubuntu » sont précieux et précis, puisque les utilisateurs de logiciels libres forment une sorte de communauté qui s’entraide beaucoup.

On devrait n’utiliser que ces logiciels libres afin de ne pas perpétuer la dépendance aux grandes entreprises du numérique citées plus haut qui imposent pour ainsi dire la vente forcée de leurs systèmes et logiciels. Ils essayent de pénétrer les écoles, les lycées-universités, les administrations, les entreprises nationales et donc de tisser leur toile mondiale dont ils sont les seuls bénéficiaires et détendeurs des outils. Il est donc plus que nécessaire de se défaire de cette dépendance et d’envisager de changer de façon de penser et donc d’agir en conséquence. Il est très facile de trouver Linux (Ubuntu, Fedora, …) sur internet et de télécharger le système et logiciels.

Et cela va plus loin encore que la dépendance : la sécurité. Qui dit main mise dit contrôle. Or avec le recul nous avons bien pu mesurer la fragilité de certains systèmes. Ainsi Windows a des failles que les bandits de l’informatique (les hackers) utilisent pour lancer des brouillages énormes et demander des rançons pour rétablir la situation. Dans les objets connectés (montres, tablettes, téléphones, compteurs, appareils divers, …) il est très facile d’y mettre des mouchards interconnectés qui collectent des données personnelles, revendues à d’autres compagnies (ou organisations) : c’est le business du Big Data !

Ainsi, certaines administrations, comme la gendarmerie,  ont opté pour Linux et les Open Source (logiciels libres). Des pays en voie de développement n’utilisent que les logiciels libres pour réduire leurs factures d’équipement et ne pas être dépendants. Cela permet aussi à tous les développeurs bénévoles de Linux qui améliorent en permanence les outils de trouver des débouchés professionnels pour la mise en place, l’entretien des appareils dédiés aux logiciels libres avec leurs améliorations et adaptations permanentes.


C’est donc au-delà du choix technique, un choix philosophique, éthique, politique que de privilégier GNU-Linux et les logiciels libres. J’espère que cette chronique vous en a convaincu-e-s.




 



ENCORE UN CONSEIL :
Vous êtes sollicités, vous utilisez internet pour des achats « en ligne » avec un paiement « en ligne » soit-disant sécurisé où on vous demande vos coordonnées bancaires de votre carte de crédit.
Vous avez déjà entendu parler de différentes arnaques qui ont ainsi vidé des comptes (sans rien recevoir). Pour éviter ce genre de déboire, les banques (ou la plupart) proposent un service qui s’appelle PAYWEB card (ou équivalent) et qui permet de créer une carte de paiement virtuelle (même nombre de chiffres et codes) en plafonnant la somme retirable sur cette carte et pour un seul achat. Ainsi vous ne risquez pas qu’on vous prenne plus que la somme que vous avez indiquée et on ne peut pas utiliser les données de la carte une deuxième fois.
Dans le même ordre d’idée, ne transmettez jamais vos numéros de code de votre carte bancaire lorsque des administrations (banque, télécom, edf, etc.) vous demandent par internet de mettre à jour vos coordonnées bancaires ou autres abonnements-comptes, etc… Les administrations par sécurité communiquent toujours par voie postale pour ce genre de changements. Ne vous fiez donc pas aux imitations de pages officielles souvent bien faites pour vous induire en erreur.


Voilà donc quelques éclaircissements qui sont des répétitions pour celles et ceux qui s’y connaissent, mais peuvent être utiles et éclairants pour d’autres.


lundi 4 septembre 2017

C’EST LA RENTREE : CHANGEZ TOUT !

Quand les conquêtes sociales, le programme du Conseil National de la Résistance ont fait avancer toute une société au profit de tous, c’était évidement un très grand changement, d’un grand progressisme au lendemain d’une guerre qui a mis le pays à terre. Et aujourd’hui le Conseil d’Administration de la start-up macronienne du pays France voudrait nous faire croire que tout cela est d’un archaïsme ringard d’un autre temps et qu’il faut tout changer. Quand les évolutions proposées vont dans le sens de l’amélioration de la vie des gens, cela m’étonnerait que cela enclenche un processus de refus des réformes !

« Je veux aller où l'air est plus doux
Où la colombe vole en-dessous
Où le printemps entre un jour comme un fou
Vous saisit au revers
Au détour d'un chemin vert
Et vous dit
ça va pas comme ça

Changez tout changez tout
Votre monde ne tient pas debout
Changez tout
Je veux aller dans l'après-midi
D'un jour où rien n'est interdit
Où le bonheur sans faire de comédie
Vous salue sans manières
Et vous parle à cœur ouvert
Et vous dit
Qu'est-ce que t'as bien fait... »

https://www.youtube.com/watch?v=eJ8aMmTtY78

Cette chanson de Michel Jonasz peut paraître niaiseuse (comme diraient nos ami-e-s canadien-ne-s) mais elle m’est venue à l’esprit instantanément quand j’ai mis ce titre de chronique. La poésie est-elle, elle aussi, archaïque ?




Emmanuel Macron, ou disons son gouvernement, dépose ses ordonnances concernant la loi travail pour faire rentrer la France dans l’ultralibéralisme où les patrons des grosses entreprises et de la finance vont faire définitivement la loi et où les employés-ouvriers seront vraiment sans recours et des protections sociales amoindries. C’est ça le modernisme macronien, la nouveauté, les réformes que les français refusent par frilosité !!! Sarkozy voulait casser l’héritage de 68, Macron veut détruire les acquis du Conseil National de la Résistance. Mais comme on n’a que peu de mémoire sur notre histoire, même contemporaine, alors tout est permis et on peut brouiller les pistes par des affirmations erronées sans souci.
C’est sûr que de baisser l’allocation logement, d’augmenter la CSG pour les retraités sont des « révolutions » qui vont redresser les comptes du pays.
Comment un président, qui dirige un conseil des ministres dont des membres importants sont issus de Areva, Danone et compagnie, va-t-il expliquer qu’il vaut mieux continuer à ponctionner dans le petit peuple plutôt que de faire contribuer les grosses fortunes à un soit-disant effort commun. Non, on ne touche pas aux riches, on ne remet pas un impôt sur la fortune, on ne taxe pas les robots-machine des entreprises qui dégagent des bénéfices énormes tout en licenciant allègrement...La loi travail est révélateur du monde de Emmanuel Macron et ses ami-e-s. Mais ce n’est pas notre monde, ni le pays dans lequel nous vivons. La fracture sociale chirac-ienne est bien toujours encore à l’ordre du jour et je dirais même plus que jamais. Entre les corrompus, les privilèges qu’on s’octroie, les haineux qui excluent, les bénéficiaires des mandats cumulés, beaucoup de personnes ont cru naïvement que la jeunesse et le sourire allaient faire un changement positif pour tout le monde. Elu avec moins de 20 % des électeurs-électrises inscrits, M.Macron croyait malgré tout que le plébiscite du deuxième tour allait lui donner une légitimité et une confiance aveuglées. Cela n’a guère duré que quelques semaines, car très vite, cet été les petites annonces et déclarations ont vite éclairé nos cerveaux endormis. Et la déception s’est traduite immédiatement dans les indices de satisfaction. Mais quand on base toute la politique sur les gains de l’entreprise (et des banques) en faisant croire que cela entraînerait automatiquement de l’embauche et donc par ruissellement de la richesse, alors on sait aussi à qui on a affaire : rien de neuf mais du ressassé depuis des lustres. Tous les gouvernements et présidents successifs ont dit exactement la même chose : libéralisez l’entreprise, assouplissez les conditions d’embauche, de contrats et de licenciement, diminuez les charges sociales, le chômage diminuera, cela ira mieux pour tout le monde. Et faisons fi des « services publics », de la Sécurité Sociale, etc...qui sont des freins au ...développement et à la modernité !!!!
Que ne faut-il pas entendre. Bien sûr il y a une logique idéologique et le MEDEF sable le champagne sachant que les promesses d’embauche ne sont ...que des promesses sans engagements, sans contraintes. 

 
Les seules voix divergentes viennent de deux syndicats et du mouvement et des élu-e-s de La France Insoumise qui remettent les pendules à l’heure. Les médias de propagande descendent tellement son leader actuel afin de brouiller les déclarations de son mouvement. Il faut noircir le personnage, le rendre antipathique pour brouiller son discours, occulter le programme de « l’avenir en commun », que peu de personnes ont réellement lu. Cela semble « marcher » car même certain-e-s électrices-électeurs de Mélenchon lui tournent le dos en ne regardant que la personne et en occultant le mouvement collectif, les idées, le programme et les autres élu-e-s porte-parole.
Pour des observateurs et animateurs politiques comme moi, il n’y a rien de neuf dans ce qu’on vit là. C’est juste plus accentué, plus frontal et plus définitivement dédaigneux, on pourrait même dire irrespectueux.
Dans quelques mois, cela semblera évident à un grand nombre. Et alors ?
En Marche a tous les pouvoirs, les majorités absolues dans tous les rouages, a bien placé « ses gens » avec des élu-e-s aux ordres, réduits au silence de la discipline du parti qui leur a permis d’être député-e-s !
Les partis « traditionnels » sont morts, décimés, décrédibilisés, que ce soit le PS qui deviendra peut-être « les socialistes » et la »Nouvelle Gauche », le FN qui deviendra peut-être « les patriotes », les Républicains qui éliront un proche des thèses FN a sa tête en la personne de L. Wauquiez, EELV qui s’est fourvoyé avec le PS pour essayer de sauver des postes de députés et s’enlise dans ses errements.
Il ne reste effectivement face à face que deux « mouvements » : En Marche et France Insoumise avec deux visions très différentes, deux projets pour la France. Au moins le choix est clair entre deux points de vue radicalement opposés. Et sans porosité entre les deux.
On pourrait même redire des slogans du passé récent : « camarade, choisis ton camp » tant la société est clairement divisée entre deux blocs sociaux aux antipodes.


Non , Macron ne rassemble pas. Chaque jour on voit plus clairement combien au contraire sa politique divise profondément. Cela ne préfigure guère des lendemains meilleurs, mais bien au contraire des tensions plus vives encore.
Macron ne change rien, peut-être le style, c’est tout...et encore. On croirait du Lecanuet, du Pompidou…
Si on avait voulu « changer tout », il ne fallait pas prendre cette option-là.
Celles et ceux qui ont eu peur du FN (bis répétita de Chirac-Le Pen) et ont voté Macron, doivent aujourd’hui déjà le regretter profondément. Quand aux convaincu-e-s du macronisme, au moins on sait à quoi s’en tenir et leurs discours pour convaincre auront du mal à passer leur cercle restreint des 20 % .
Et on n’est qu’au début du quinquennat…

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J'aurai bien sûr en ce jour de rentrée SCOLAIRE pu parler de l'Education Nationale et des changements initiés par le nouveau ministre technocrate. Mais les enseignant-e-s seront le plus à même d'en parler dans les prochains jours, sans aucun doute.