jeudi 13 juillet 2017

POURQUOI J’AIME UN LIVRE ?

J’en achète, on m’en prête, j’échange, je donne, j’ai depuis toujours (!) aimé lire.
J’ai une rangée de livres, posée sur un banc-coffre, près du lit. Je les stocke du printemps à l’automne pour me plonger dedans quand les jours raccourcissent et qu’il commence à faire froid et/ou pluvieux dehors.

Alors, pourquoi je plonge dans certains romans et d’autres, je reste à la surface ?

- Pour moi, il faut qu’on  rentre dans l’action, dans « l’histoire » de suite. Parfois, la première phrase. Parfois, une description, dépouillée, mais informative, qui situe un cadre. 

- L’environnement, plus suggestif que descriptif, au sens large aussi bien socio-économique que le(s) lieu(x), doit m’accrocher, par ressentis, par curiosité.

- Les personnages doivent avoir du corps, de la profondeur, des réflexions sur la vie, des émotions.

Je pense que ces trois points réunis m’emmènent facilement à plonger dans un livre ...pour ne plus le lâcher.

C’est, bien sûr, un point de vue tout à fait personnel d’autant plus que je préfère de loin les romans contemporains, bien situés dans ce temps, qui donnent des perspectives. Je lis essentiellement des auteurs français et américains, mais pas exclusivement bien entendu.

Je n’ai pas encore fait la démarche d’aller passer une soirée dans un échange de livres où chaque participant présente son choix (du jour, du mois, de l’année, …), lit un extrait et exprime une, des raisons pour lesquelles ça a accroché. Et pourtant, ça ne peut qu’être intéressant. L’occasion ne manque pas puisque le SEL***  de la vallée en propose régulièrement chez l’un et l’autre des membres, et c’est à proximité.
Je me pose bien sûr la question et je me dis qu’il y a probablement un peu de « pudeur » peut-être, puisque le choix est personnel et fonctionne aussi de l’intime quelque part. Et chacun-e aime garder sa part secrète. Cela fait partie de la liberté individuelle et de ses pensées profondes.






Cela m’attriste parfois de voir des maisons vides de livres, de magazines, de journaux.

L’environnement familial est souvent primordial pour avoir envie de lire.

L’école a son rôle bien sûr . Et il y a les médiathèques.

Les librairies sont de plus en plus très rares et le choix des supermarchés en offre est très limité et sélectif, malgré une apparente diversité.





 
Si je devais indiquer là mes choix des derniers mois (avant l’été), je pencherais pour (sans ordre) : 


- PURITY de Jonathan Frantzen
- CHECK POINT de Jean-François Rufin
- JE SUIS PILGRIM de Terry Hayes
- BLEU COMME NEIGE de Francine Bibian
- PECHES CAPITAUX de Jim Harrison
- TU COMPRENDRAS QUAND TU SERAS GRANDE de Virginie Grimaldi

 



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*** SEL : réseau Système d’Echange Local

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