vendredi 29 juillet 2016

TRISTESSE et EXASPERATION

Depuis des mois maintenant, les crimes, les massacres se succèdent sur notre sol (et ailleurs) au nom d'une guerre qui s'affiche religieuse, mais qui n'est rien de cela ! Cette duplicité est aujourd'hui évidente, tant les meurtres touchent tout le monde. A partir du moment où on vit dans le monde “occidental”, on est un mécréant qu'il faut éradiquer. Mais c'est la même chose en Afrique, au Moyen Orient, …
Le captage des richesses (ressources naturelles/pétrole, …) sous couvert d'un Etat à créer est devenu une évidence. Et pour empêcher tout anéantissement, on se sert des populations civiles comme bouclier humain tout en semant la terreur dans le monde entier “grâce” à des combattants suicidaires recrutés et fanatisés sur internet. 




Cette guerre déclarée depuis quelques années devient une réalité à partir du moment où elle touche notre territoire à l'intérieur. Tant qu'elle se passait ailleurs, on regardait cela à la télé le soir sans grande émotion, il faut se l'avouer sans honte.
Revenir sur la décision présidentielle de participer à cette guerre-sans débat parlementaire-ne fera pas avancer les choses, mais il faut se souvenir malgré tout de la question : pourquoi sommes-nous en guerre au Mali, au Niger, en Irak, en Syrie, en Libye, en ….?
Et puis, pour se détourner un peu de cette question (car si on approfondit, on risque de voir les choses un peu différemment), on instrumentalise tout ce qui peut servir les “intérêts “ électoraux des un-e-s et des autres à grands coups de gueule, de mensonges éhontés, de retournement de veste et de stigmatisation de certaines populations, de certaines personnes ciblées car elles sont des repoussoirs pour augmenter le nombre de ses futur-e-s électeurs/électrices.

Ce qu'on entend autour de soi n'est pas fait pour rassurer quand on est aux lendemains de ces massacres sauvages et aveugles avec la tristesse, la peur engendrées. On est bien loin de la cohésion sociale, nationale, du resserrement des liens de confiance. Bien au contraire, l'exaspération prend des airs de racisme, d'exclusion globale, réveille les pires souvenirs de temps passés, pas si lointains.
Chacun-e y va de ses solutions radicales … après coup, car pour trouver des solutions, des pistes d'actions préventives, celles qui sont proposées, offrent des dérives dangereuses pour toutes les libertés individuelles dans un monde civilisé.
Que des individus clairement identifiés comme potentiellement dangereux se balladent parmi nous ne rassure aucunement. Mais emprisonner toute personne qui a des idées divergentes n'est pas non plus une solution applicable : on a vu ce que cela pouvait donner lors des manifestations récentes contre la loi travail ou le projet d'aéroport où on pouvait assigner à résidence ou mettre en garde à vue préventive de simples militant-e-s qui avaient émis des avis autres (des écologistes par exemple). C'est quand meme un peu différent des cas des personnes fanatisées repérées par leur entourage qui se tait car “on n'est pas des balances et c'était un pote du quartier, non ? Mais on ne pensait pas qu'il passerait aux actes. “


De même, faire l'amalgame entre religion musulmane et tueurs forcenés est un non-sens car parmi les victimes innocentes, aucune distinction n'est faite ni ici ni ailleurs. Ces meurtriers auront la gloire posthume des médias qui citeront leurs noms (jamais ou rarement celui des nombreuses victimes) et fanatisés, s'imaginent la rédemption divine des martyrs !!!
On voit, on entend des parents démunis. Cela fait quand même un bon moment que pas mal de parents ont démissionné de leur rôle éducatif. De même, les éducateurs de rue, les policiers de proximité, les lieux de culture (bibliothèque, spectacles vivants, …) se sont amoindris par manque de moyens (de “rentabilité”, de “priorités”, de …), certains diront d'efficacité pour se déculpabiliser.


                            
Cette illustration peut paraitre inapropriée pour cette chronique. Mais le feu (“première” énergie) a initié les armes pour garder le pouvoir et se sédantariser.     Pétrole, pouvoir, territoire...


De solution miracle, il n'y en a sûrement pas. J'entends bien les harangues de certains politiciens qui disent que “l'exécutif doit prendre toutes les mesures” ce qui veut dire instaurer un état militarisé ou policier avec tous les excès et dérives possibles. Si on peut s'interroger sur les droits équitables (comme pour tous les citoyens)  octroyés à ces meurtriers fanatisés, il ne faut pas pour autant se laisser aller à l'arbitraire.

Qu'est-ce qui a fait que notre pays soit entré en guerre sur ces territoires ? Qu'est-ce qui se passerait si on se retirait de tous ces fronts ? Que se passerait-il si tout ce budget de guerre était investi dans des projets autres, économiques, sociaux ?

Etre un des premiers fabricants et vendeurs d'armes de guerre n'a t-il pas des conséquences collatérales par rapport à ces marchés et contrats conclus (Pakistan ?) ?
Focalisés sur toute cette atrocité sanglante, on n'a plus la lucidité pour voir avec du recul et on se laisse envahir par les émotions légitimes, la peur omniprésente, les solutions radicales sans discernement, un racisme primaire inconsidéré.

Le premier objectif de Daech de déstabiliser les états impliqués dans la guerre est largement atteint depuis un moment. Arriver à faire éclater la société, le pouvoir en place et l'image que cela en donne ne sont que les prémisses d'un chaos recherché et certains partis politiques plongent en espérant arriver à en retirer un “bénéfice” rapide...qui ne règlera en rien la situation actuelle. Même le président en place assène le discours de se rassembler, de garder toute la cohérence nationale entière, mais on y sent aussi une arrière-pensée stratégique pour conserver sa place “grâce” à ce contexte douloureux. Quand à ses successeurs possibles, ils surenchérissent dans la critique et ce qu'il faudrait faire alors qu'ils-elles étaient tous-toutes déjà aux affaires dans un des gouvernements successifs et on se souvient du décalage entre les mots et les actes.

                     


Alors oui, la tristesse est grande, la peine aussi car nous ne pouvons qu'avoir de la compassion envers ces centaines de victimes innocentes assassinées au nom d'une guerre (qui prend la religion en otage) dont les objectifs sont occultés mais bien présents. L'exaspération arrive à son comble par la  répétition des actes barbares, leur mode opératoire et les noms arabes des assassins fanatisés sur internet.

Des constats, un peu de réflexion pour garder la tête claire, mais pas de solution miracle. Je dirai bien : retirons-nous de ces guerres car qu'avons-nous à y faire, à y gagner ? Consacrons ces sommes énormes d'argent investies en armes et en combats pour reconstruire l'espoir dans notre pays en créant de l'emploi dans des secteurs d'avenir non-délocalisables et durables, en dynamisant les zônes de désespérance, dans l'éducation, dans la culture, dans la formation, dans ...

Je sais et j'entends déjà mon entourage me dire de “descendre de mon nuage”, mais est-ce être sur un nuage que de ne pas accepter les choses dans l'état et de ne pas préconiser des solutions tout aussi guerrières ?

mercredi 20 juillet 2016

OU EST PASSEE NOTRE PART D'HUMANITE ?

Argent public ...et terrorisme !
 
Difficile de mettre en parrallèle ces deux mots et pourtant un lien existe peut-être. Admettons (c'est une hypothèse) qu'en France, il y ait le plein emploi (ou quasi - comme c'était le cas dans les années 1970). Plein emploi, pas de chômage et chacun-e peut construire sa vie personnelle sans trop de craintes. Dans ce cas de figure, pensez-vous qu'on en serait là ?
Honnêtement, posez-vous la question.
Et dans le cas d'une réponse négative, la question suivante sera : qu'est-ce qui a changé en 40 ans ?


dessin de Wolinski (Charlie Hebdo), abattu en janvier 2015



Chacun-e trouvera de multiples réponses en fonction de ses souvenirs ou de ce qu'il-elle a entendu. On pourra ainsi mesurer l'accélération du temps politique et économique, combien la “mondialisation”, la captation des ressources naturelles, la centralisation des pouvoirs économique et ...politique ont complètement changé le fonctionnement du monde dans une optique de “libéralisation” aux objectifs purement capitalistes, financiers de produire de la plus-value, de l'argent numérisé qui enrichit les oligarchies des actionnaires.
Cette façon de (dé)construire le monde est aussi une façon de déshumaniser les personnes qui ne sont plus que des pions utilisables à souhait : une précarisation qui est en fait de l'esclavage “moderne !!!”. Quand il n'y a plus guère d'espoir pour améliorer ses conditions de vie, quand la peur du lendemain est omniprésente, toutes les dérives sont possibles.
Attention, je ne cherche pas là à excuser d'une quelconque façon le terrorisme meurtrier et aveugle, mais il a évolué radicalement. Entre Carlos, la Bande à Baader, les Brigades Rouges, Action Directe et le terrorisme fanatique d'aujourd'hui, le visage et les cibles de cette violence criminelle ont bien changé.

Pourquoi lier d'une certaine façon cela à l'argent public ?
 
L'argent public (nos impôts et taxes diverses) est censé servir à apporter des services publics à la population en la sortant du cadre de la sphère commerciale. Or les services publics sont menacés de plus en plus depuis des années et de plus en plus privatisés pour devenir des secteurs rentables pour les seuls actionnaires. On parle là aussi bien des secteurs de l'éducation, de la santé, des transports, etc...Et cela avec la complicité des pouvoirs politiques de droite comme de gauche et sous les ordres de la Commission Européenne néo-libérale (dont les membres n'ont aucune légitimité d'élu-e-s).






Prenons l'exemple du CICE (Crédit d'Impot pour la Compétivité et l'Emploi)

L'Etat verse aux entreprises de l'argent public afin de ...relancer l'économie (de marché), sans distinction, sans justification, sans contrepartie, sur simple demande et depuis... 2012. De 2013 à aujourd'hui, cela représente en moins de trois ans, 48 MILLIARDS d'€. A l'époque, Pierre Gattaz, président du syndicat des patrons (MEDEF) avait “promis” la création de 1 million d'emplois. Au plus, cela a ...sauvegardé 140 000 emplois selon des calculs statistiques croisés. Ce ne sont même pas les PME, l'industrie ou les start-up innovantes à qui ça a profité pour donner un coup de pouce, mais ce sont le commerce, la grande distribution, les grandes entreprises qui captent la majorité des aides, elles qui ont déjà bénéficié d'autres aides en compensation des 35heures, le crédit impôt recherche et des allègements divers. La Commission Européenne applaudit des deux mains cette manne financière publique qui permet, selon elle, “d'abaisser le coût du travail en France” !!!
Pour avoir un impact sur l'emploi, il faudrait conditionner ces aides, mieux les cibler, bref avoir une vraie politique publique budgétaire.
Et des déperditions d'argent public, il y en a à tous les niveaux : municipal, intercommunal, départemental, régional, national. Tout le monde peut citer des exemples selon où il-elle habite.

Moins d'argent public pour tous, moins de services publics, moins d'emplois, plus de désespérance, plus de peurs des lendemains, plus de luttes pour même survivre. Et puis l'étalement de la richesse en face, décomplexée et en plus usurpée dans des paradis fiscaux, des “Panama Papers” et autres scandales financiers (que l'argent public va éponger !).

Tout cela crée de la violence, des tensions palpables partout, le rejet de LA faute sur les autres et des comportements hystériques démesurés au nom de quelques principes soit-disant salvateurs, purificateurs censés déresponsabiliser. Mais rien ne peut justifier un quelconque acte aveugle et meurtrier tuant des centaines d'innocent-e-s.




Responsable, mais pas coupable


Mais, et je le répète souvent, nous avons toutes et tous une part de responsabilité, chacun-e à son niveau soit en laissant filer soit en faisant l'aveugle (ou/et le/la sourd-e) soit en votant les atiseurs des mèches de la violence et du rejet, soit en pointant le doigt trop bas pour toucher les vrais responsables, soit en …. Chacun-e peut se poser les questions.

Pour ma part, tous ces phénomènes, ces attentats, ces déferlements mortifères ne viennent pas de nulle part comme une génération spontanée, mais sont les signes accablants d'une société qui se délite, d'une démocratie mise à terre, de pouvoirs politiques complétement décrédibilisés et complices, d'une économie misée sur la seule plus-value de produits éphémères et la captation rentable des sources d'énergie naturelles en diminution irréversible.


Collectif et humain avant tout

Des solutions, je ne sais pas qui en a pour l'immédiat, mais des pistes de réflexion existent, des constats accablants aussi, une façon d'être et d'agir sont possibles, mais qui va les porter  ?

On ne peut plus croire et suivre des hommes-femmes “providentiel-le-s” qui changeraient les choses. On a trop entendu des promesses et vu combien elles étaient bafouées aussitôt, aussi il n'y a que l'espoir de pouvoir évoluer collectivement au sein des communautés villageoises ou des réseaux plus informels, ponctuels. Ce sentiment qu'ensemble,- en dehors des structures politiques, des ensembles économiques et financiers -, il y a des champs du possible, ce sentiment existe et commence à s'affirmer, car il représente de l'espoir et ouvre des perspectives nouvelles pour ceux et celles qui veulent bien aller jeter un oeil de ce coté-là... Et cela se fera au-delà des partis, des  religions, car on y retrouve l'humain, cette part de nous-mêmes qui s'est peut-être perdue en route quelque part et qu'il faudra bien retrouver, pour SE retrouver.

mercredi 13 juillet 2016

JE NE VEUX PAS D'UNE VIE DE RICHE, MAIS UNE VIE RICHE !



Beaucoup pensent qu'il faut beaucoup d'argent pour pouvoir s'offrir ce qu'on veut et vivre dans le confort et ...la sécurité. Ce qui serait la clef du bonheur terrestre. 
Personnellement , je ne pense pas que la possession de biens matériels en nombre soit la seule entrée au bonheur. Il y a le VI(E)TAL et le superflu-plaisir ! Un toit, se nourrir, s'habiller, se chauffer, se déplacer, pouvoir élever, éduquer ses enfants, …
Pour bien gagner sa vie (il faut entendre par là : avoir un “bon” salaire, des revenus “suffisants”,... ) chacun-e choisit ses stratégies, un corps de métier qui “rapporte”, ses réseaux de connaissance dans les milieux “intéressants” pour les affaires, ...



Je connais personnellement et amicalement des “entrepreneurs” et qu'il ne faut pas confondre avec ces patrons d'entreprise qui emmagasinent des millions distribués aux actionnaires et qui planquent leurs gains dans les paradis fiscaux ou des produits défiscalisés, qui perçoivent les aides d'Etat mais qui n'embauchent personne et qui râlent en permanence du poids des taxes qui les prend à la gorge !!!!!



Je parle moi de ces hommes et femmes qui ont décidé de ne pas travailler pour un patron, mais de créer leur propre entreprise et d'arriver à en vivre sans dépendre de personne. Et pour ceux-là, celles-là, c'est le grand huit avec des hauts et des bas, des angoisses, des doutes, des questionnements perpétuels pour maintenir l'entreprise, l'activité.
Ceux que je connais sont dans différents secteurs d'activité du commerce aux services et ils ont tous embauchés très vite. Ils savent d'où ils viennent, le chemin qu'ils ont parcourus, souvent seuls sans aides, avec des banques frileuses qui ne voulaient pas les aider vraiment et l'Etat qui prélevait ses taxes et les charges sociales sans distinction ou délais.
Un des problèmes principaux de ces patron-ne-s, c'est la hauteur, le montant des charges sociales en proportion du salaire. Et nous touchons là un point crucial qui souvent empêche toute embauche dans ces commerces, PME-PMI qui en auraient bien besoin parfois.
Les charges sociales sont basées sur les personnes et non sur les bénéfices des entreprises ce qui est complètement injuste et bloque toute expansion qui pourrait être bénéfique pour l'emploi.
En effet, une entreprise qui est automatisée, robotisée va dégager des beaux bénéfices (les actionnaires sont contents) et ne va payer que très peu à l'Etat en charges sociales. Une entreprise qui a besoin de main d'oeuvre (artisans, commerce, services, …) va payer un maximum en charges sociales à l'Etat (équivalent presque du salaire versé à l'employé) et donc toute embauche coûte le double au détriment de l'évolution de l'entreprise qui a besoin d'un budget important et souvent avec des bénéfices moindres. Ce jonglage perpétuel (avec des banques qui jouent le “prudence” en permanence) ne permet pas la démultiplication de ce type d'entreprises qui pourtant seraient très utiles au pays. Un million de PME-PMI-artisans-commerces qui pourraient embaucher UNE personne cela ferait déjà un million de chômeurs en moins.
Mais les gouvernements successifs de droite et de gauche n'ont jamais voulu revoir la fiscalité des entreprises , les charges sur les personnes. Et pourtant, il suffirait d'une décision POLITIQUE pour que ça change.

Les discours, les belles paroles, les promesses avant les élections et les décisions prises ou non après, ne sont plus crédibles après ces années de gouvernements successifs qui mènent la même politique économique au profit de la même caste et au détriment d'un vrai partage des richesses créees aussi bien par les entrepreneurs innovants que par leurs employés qui mettent en oeuvre.




Aussi quand on voit la campagne électorale présidentielle qui démarre avec des ministres (de l'économie-banquier d'affaires), des candidat-e-s qui sortent tous du même moule des “grandes” écoles de technocrates et de la finance, on ne se fait plus guère d'illusions pour que ça change par ce biais. Aussi la question peut bien se poser jusqu'à quel point on continue à cautionner ce système et donc en être complice tout en le critiquant.
Au bout d'un moment, il faut aussi être cohérent.
On ne peut pas être le pays parmi les premiers fabricants et vendeurs d'armes, être en guerre sur plusieurs fronts et ne pas en subir les conséquences, les effets collatéraux meurtriers, sanglants sur son territoire.
On ne peut pas continuer à voter pour cette caste (et elle est dans tous les partis) tout en espérant un changement en profondeur de la politique économique (et financière) et de l'exercice de la démocratie et du pouvoir.
Pour moi, le choix est clair : je ne veux plus participer à perpétuer ce système, cette caste de cumulards et de politiciens carrièristes. En 2017, je BOYCOTTE LE VOTE. Si 10 à 15% de personnes qui votent habituellement comme moi, s'abstiennent (en faisant savoir haut et fort pourquoi dans un mouvement de boycott généralisé), alors le taux sera tellement élevé que le résultat des votes n'aura plus de sens, plus de légitimité et cela créera une crise institutionnelle.

Il faut être clair dans les critiques de classe, il faut être cohérent avec ce que l'on pense, il faut chercher des options qui peuvent faire évoluer les choses, il faut éviter de mettre tout le monde dans le même sac tout en pointant les responsabilités de chacun-e à sa mesure.

Et chacun-e fera ses choix, argumentés ou viscéraux...

Je ne veux pas d'une vie de riche, mais une vie riche.