mardi 24 novembre 2015

COP 21 et DAECH : LA PETROWAR !



Vous allez me dire, drôle de titre et qu'est-ce que ça a à voir ensemble ?
Vous avez bien raison de vous interroger ainsi, car à part que ces deux faits sont d'actualité, il n'y a pas vraiment de liens directs. Et pourtant...




Lors de la mascarade à venir de la COP 21, seront négociés les droits de polluer des multinationales à travers le monde tout en faisant apparaitre médiatiquement la difficulté de trouver des accords “contraignants” Etat par Etat de réduire les gazs à effets de serre,  pour au final, après moultes réceptions, annoncer un résultat positif «  d'engagements durables » ….sans contraintes, autant dire du bla-bla !





Daech occupe des territoires qui ne sont pas anodins et dispose de beaucoup de liquidités et donc d'armements et d'équipements., tout en utilisant les populations civiles des villes où ils sont implantés comme boucliers humains. Vous vous souvenez du Koweit, de l'Irak ces dernières années. La première chose qu'a fait l'US Army lorsqu'elle est arrivée en Irak, ça a été de sécuriser le port pétrolier où des bateaux attendaient pour charger le pétrole brut !!!! Halliburton, la compagnie aux activités pétrolières (entre autres !!!) - dont le PDG était Dick Cheney, vice-président sous Bush - régnait alors en maître au Pentagone et aux relations étrangères sans compter la CIA et toutes les officines affiliées.
Aujourd'hui, Daech est sur les territoires pétroliers et tire ses millions de la vente de ce pétrole à la Turquie (et/ou à travers la Turquie)  et ailleurs,  en achetant des armes produites aux Usa, Russie, France, Allemagne, les quatre plus grands vendeurs d'armes au monde. Les chefs de la pyramide  Daech sont des ex-cadres de l'armée de Sadham, laïcs et habitués de l'horreur qu'ils ont pratiquée intensément pour régner alors.

Je vois que vous commencez à voir où je veux en venir. 
Oui : si on n'était pas dépendant du pétrole (gaz), est-ce que cela ne changerait pas radicalement les choses ? 
Non, ne souriez-pas ! Réfléchissez juste quelques minutes là-dessus. Où sont les gisements de pétrole (gaz) et où se sont passés et se passent encore les différentes guerres sur cette planête ? Et qui apporte des liquidités et soutiens à ces groupes terroristes en jouant un double jeu. Certains pays milliardaires par le pétrole, non ?

Et sans les gains journaliers de la vente du pétrole, combien de temps survivraient ces groupes fanatisés ?  Continuez encore à mettre en synergie votre pensée avec pétrole et guerres/conflits. Alors , les choses, les évènements prennent un autre éclairage. Et les meurtres, l'horreur sanglante et aveugle ne seraient qu'une façade , un écran de fumée, dramatique, mortifère, perpétrés par des fanatiques qui trouvent leur minute de gloire avant de disparaitre dans la mort. Je n'oublie pas les victimes, innocentes, aléatoires, coupés brusquement de leur vie laissant des familles, des ami-e-s complètement effondrés par la douleur intense, cette injustice gratuite, intolérable, inadmissible, indélébile. La même escalade "terroriste" qui a sévi dans pas mal de pays ces derniers mois et depuis près de cinq ans à travers le monde.

Je sais que les mots n'atténueront pas la détresse, le mal profond, mais il faut bien chercher du sens, mettre des mots sur les évènements.

Alors les énergies fossiles à l'origine de tous ces conflits "modernes" ?  Personnellement, je le pense sérieusement. La France aussi était en Algérie un moment : pétrole, gaz, essais nucléaires...Réfléchissez encore une seconde en prenant l'hypothèse que nous ne serions pas dépendant du pétrole (dans pas mal de nos activités humaines) et que celui-ci n'offre plus vraiment de valeur marchande. Enlevez sur la carte des conflits-guerre tous les pays-territoires où cette ressource est exploitée, que reste-t-il ? Là où est exploité le gaz. Ok mais c'est aussi une énergie fossile et que je mets dans la même catégorie. D'ailleurs pour faire une parenthèse, Halliburton (voir plus haut) qui est un des leaders des activités pétrolières est aujourd'hui tout aussi impliqué dans l'exploitation des gaz de schistes (ou bitumeux) avec la catastrophe écologique qui va avec. Regardez ce qui se passe aux USA et au Canada tout doucement et ...bientôt en Europe, puisque nous avons des "scientifiques" qui nous bassinent que l'énergie du futur est le méthane ...à chercher là où il se trouve ! ***

Et demain, ce que vivrons nos enfants et petits-enfants, ce sera l'ère de l'eau qui sera la valeur précieuse à capter, exploiter et vendre. La machine est déjà en route. Regardez ce qui se passe autour de vous et qui est "propriétaire" des réserves et de l'exploitation de l'eau aujourd'hui. Une de ces multinationales qui sponsorise avec les grands pollueurs du monde ....la COP 21, cette conférence sur le climat qui va s'ouvrir à Paris dans ce grand show médiatique animé par N. Hulot.  Non : pas le personnage sympathique des films de Jacques Tati. 

Alors oui, notre dépendance au pétrole est directement liée aux guerres actuelles et récentes. Et dans cette analyse, la COP 21 devrait avoir un tout autre rôle que la négociation des droits de polluer, mais marquer la fin de l'exploitation des ressources fossiles, l'engagement vers les énergies renouvelables et à très court terme.  

J'espère que cela se fera encore pendant ce siècle qui s'ouvre. Je l'espère pour nos enfants et petits-enfants, pour la jeunesse d'aujourd'hui qui perd tout repère dans un monde en mouvement perpétuel où tout doit être immédiat (et éphémère),  mais qui est aussi de plus en plus aculturée, alors que l'éducation, la culture sont des nourritures vitales pour l'humanité, l'humanisme.

Si la COP21 pouvait servir le bien-être et la paix, ça serait en annonçant la fin de l'exploitation (et utilisation) des énergies fossiles dans les dix ans à venir. Mais là franchement je sais que c'est de l'ordre du rêve, mais d'un rêve à la Gandhi, à la Martin Luther King, mais un rêve partagé par pas mal de gens éclairés dont vous êtes, non ?

Pétrodollars, pétro-war, combien de temps encore ?


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***  et dans les énergies fossiles, je mets le nucléaire qui dépend des gisements d'uranium et qu'on présente comme "décarboné" (selon M. Sarkozy) alors que l'extraction, la production, l'acheminement, les déchets à longue vie montrent tout le contraire et dans l'héritage qu'on laisse à la planête sans s'en préoccuper., quelle belle conscience et respect de nos enfants !!!! Quel avenir voulons-nous ?

vendredi 20 novembre 2015

LE REJET DE L'AUTRE ME FERA-T-IL VIVRE MIEUX ?


Besoin de mettre des mots sur les sons et les images que nous avons tou-te-s vus et entendus ces derniers jours : vendredi soir, mercredi matin. Oui, je peux le comprendre face à l'horreur de la guerre, à l'infinie tristesse et désarroi des familles des victimes et des blessé-e-s.

Oui, la France est en guerre depuis au moins cinq ans maintenant, en Afrique, en Lybie, en Irak, en Syrie. Elle est en guerre, mais il n'y a pas eu consensus là-dessus puisque personne ne nous a rien demandé. Sarkozy puis Hollande ont démarré pour des raisons presque “personnelles” : l'un “voulait la peau” de Khadafi, l'autre de Bachar El Assad. On connait les suites tragiques lorsque le terrain des conflits s'élargit à l'intérieur des pays concernés. Depuis quelques années maintenant, la France est en guerre et on peut se demander réellement : pourquoi ?

Mais à l'heure qu'il est, je reste sans voix, dans la compassion, la douleur, je ne suis pas assez cynique pour dire comme pas mal de monde que 140 morts ce n'est rien comparé à ….Je ne suis pas non plus dans l'hystérie de la vengeance à tout prix, dans l'amalgame raciste complètement faussé, dans la stigmatisation des communautés...Je m'interroge simplement, mais profondément, comment l'être humain peut arriver à ce fanatisme aveugle et sans émotion, à pouvoir tirer dans le tas, se faire exploser en kamikaze pour tuer le plus de monde possible, à balancer des bombes, à....


L'horreur meurtrière n'a pas de limites malheureusement. 

Le rejet de l'autre me fera-t-il vivre mieux ?



dimanche 8 novembre 2015

Pas d'alternatives, pas de débats, pas de démocratie : c'est cela les Régionales ?

“Il n'y a pas de débats possibles sans alternatives, et pas de démocratie sans débats.”

Si les régions ont perdu la “clause générale de compétence” qui leur donnait une certaine liberté de gestion, par contre elles obtiennent plus de pouvoir en matière économique puisqu'elles élaborent le Schéma Régional de Développement Economique qui permet des aides directes aux entreprises, la gestion des ports-aéroports et infrastructures nécessaires au développement économique et à l'emploi.
Mais les régions ont aussi les compétences qui touchent la formation professionnelle, les transports, les lycées publics, la culture, le sport, …



Avant donc de rentrer même dans un débat de fond, il y aurait du y avoir des préalables très importants concernant le fonctionnement décentralisé de ces compétences-services sur les nouveaux territoires des régions élargies. Mais bon  quand on voit comment sont présentées ces élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, nul n'est étonné que de débats il n'y en ait pour ainsi dire pas.
Et quand au fond, à savoir les programmes de chaque liste, les projets de chaque groupe, il faudra attendre la réception de l'enveloppe de vote accompagnée des documents “profession de foi” de chacun-e pour avoir un résumé des grandes lignes de ces propositions à quelques jours/heures du vote.

En Alsace lors des dernières élections régionales de 2010, il y avait 11 listes. En 2015, pour la grande région Alsace-Lorraine-Champagne Ardennes (Grand Est), il y aura 8 listes, 1512 candidat-e-s pour 169 élu-e-s.

Tout est faussé, biaisé dans ces élections. Les médias de propagande (quasi tous) font de cette séquence un test en vue des prochaines présidentielles de 2017 et la “grande” question redondante depuis des mois est : qui du FN, des Républicains ou du PS va “gagner” ? A force sondages et interviews des têtes de liste ou “régionaux de l'étape”, les paris sont ouverts alors que la campagne officielle n'a pas encore commencée. Donc, tout est là : qui des 3 partis va gagner ?


Bref, pas de débats sur les projets, les programmes, la répartition des pouvoirs, l'organisation démocratique de la nouvelle région. On remplit les pages par les aventures des candidat-e-s cumulard-e-s et/ou carriéristes qui naviguent d'un parti à l'autre au gré des opportunités de chances de conserver des postes (rémunérés) et du pouvoir local/régional.
Ainsi, on retrouve d'ex-centristes (Bader) sur la liste FN, d'ex-EELV sur la liste PS (Andrée Buchmann,  Henri Stoll), d'ex-UDI chez UNSER LAND (Alice Morel) pour ne citer que quelques exemples alsaciens.

Ce n'est sûrement pas cela qui va faire revenir les abstentionnistes, les déçu-e-s aux urnes. En 2010 , le taux d'abstention frisait les 57 % avec 4% de bulletins blancs/nuls. Qu'en sera-t-il en décembre 2015 ? Autant dire que celles et ceux qui seront élu-e-s, le seront avec très peu de voix, de votants, même si la présentation en pourcentage cachera cette réalité. Où sera la légitimité rélle, faussée grâce au système électoral de la Vème République qui montre de plus en plus ses limites.

L'enjeu politique majeur est le retour à la démocratie qui est bafouée de tous les côtés.  Ce combat pour la démocratie est vital si on souhaite un retour au débat public, au débat politique, à la défense de notre République. Actuellement, le glissement progressif vers la décrédibilisation des représentants politiques nous a mené vers un dégoût généralisé de LA politique ce qui entache sérieusement la démocratie. Et on peut en imputer une grande part de responsabilités à celles et ceux-là même qui le regrettent à savoir les personnes en place. Par leur attitude même, ils montrent les exemples négatifs qui nous mènent au rejet si ce n'est au dégoût : cumul des mandats, pouvoir vertical, absence du terrain, abandon de la ruralité, de la culture, de l'éducation populaire par les aides réduites aux associations, choix des dépenses publiques inutiles, distanciation entre paroles, promesses et réalisations/réalités du terrain, exemplarité...
Tous les ingrédients du rejet.
Il suffit d'écouter autour de soi ce qui se dit pour comprendre où on en est et vers qui se tournent les doigts accusateurs de la responsabilité.
Il n'y aura pas de changement dans ce système-là qui est de plus en plus obsolète.

Pour reconstruire la confiance, il va falloir un grand coup de balai dans les institutions, dans les administrations, dans l'exercice du pouvoir, parmi le  “personnel politique”...Même celles et ceux qui s'accrochent encore ont bien compris que leur temps est révolu, que le changement est dans l'air et qu'il ne passe plus automatiquement par la politique, mais par les relations établies dans les territoires, localement, par les échanges, les réseaux, une autre façon de vivre, de consommer, de se déplacer, de s'informer...

Le vrai combat de réappropriation de sa vie passe par la reconstruction d'une démocratie réelle de débats, d'échanges, d'écoute, par la fin stricte des cumuls de mandats, par l'exercice du pouvoir horizontal d'égalité et de respect, le tirage au sort et la limitation dans le temps de nos représentant-e-s, par la localisation des initiatives, de la production/consommation, par toutes ces initiatives déjà en oeuvre ou en marche qui, petit à petit, transforment un environnement de vie. Et cela se passe en dehors des partis politiques, loin des préoccupations de cette petite clique qui a encore l'illusion du pouvoir et qui s'y accroche comme à une bouée de sauvetage. Contrairement aux réfugié-e-s pourtant, on les accueille encore avec notre argent public. Ils ont encore de la chance...



MAINTENANT le débat est ouvert 
et j'espère qu'il aura lieu avant d'aller aux urnes. Après avoir posé les constats généraux, je me dois de préciser le fond de ma pensée par plusieurs remarques.

J'ai beaucoup de respect pour les "militant-e-s du quotidien", ces personnes bénévoles qui ne mesurent pas le temps investi dans les différentes actions qu'ils mènent et l'aide, le soutien apportés aux associations amies et réseaux divers. Ils, elles ont des convictions, s'engagent au quotidien et sont rarement "reconnus" par leurs partis, rarement candidat-e-s car "personnes de l'ombre" qui font vivre les actions locales là où ils-elles habitent. Mais celles-là, ceux-là méritent le respect et d'être nos représentant-e-s bien plus que celles et ceux qu'on voit apparaitre quelques semaines avant les élections en faisant du tourisme de terrain, se faire voir...et profiter du travail des travailleurs de l'ombre.

Pour vraiment connaître les programmes, les projets des uns et des autres, il faut aller sur le site des candidat-e-s/des listes et comparer. On peut aussi lire attentivement leur planning et les rencontrer lors des débats publics qui sont surtout destinés à compter son influence et ....ses chances tout en apparaissant dans les médias de propagande.

Pour choisir, pour affuter son vote, il faut établir des critères, car comme pour la politique générale du pays, on a bien vu ces dernières années que droite et gauche menaient la même politique économique, financière et même sociale.
Alors, on peut se donner des critères personnels qui peuvent être le non-cumul de mandats (prioritaire), les idées réalisables mises en avant, le fonctionnement interne du parti quand au mode de désignation plus ou moins démocratique des candidat-e-s, le bilan des sortant-e-s, le cheminement politique des candidat-e-s (fidèlité, opportunisme, convictions visibles dans leurs actions,...).

Aller voter est une démarche citoyenne importante et réfléchie. Voter pour un parti sans se préoccuper de ce qui est dit plus haut est  un comportement "apparatchik" qui se confirme souvent. On peut mettre en avant le choix d'une alternative, l'envie d'une représentativité au Conseil Régional d'autant plus que pour les Régionales, il y a une part de proportionnalité. Il est important que toutes les sensibilités y soient représentées, pour le débat, pour faire avancer les choses, pour entendre des options différentes selon les sujets.

Mais avant tout, c'est le fonctionnement de la gouvernance de la nouvelle grande région (Grand Est) qui est déterminante. Sera-t-elle démocratique, répartie sur le grand territoire, avec des débats, des choix discutés, un pouvoir plus horizontal que vertical (venu du haut-décision vers le bas-application).

Dans tous les cas,pour les "indécis-es, les dégoûté-e-s, les déçu-e-s, les indifférent-e-s, les...." pour ce vote "régional", il vaut mieux voter blanc que s'abstenir, car cela reste une expression d'attachement à la démocratie tout en exprimant que rien de ce qui est proposé ne nous convient.
On verra de toute façon le phénomène de l'abstention s'accentuer et notre système électoral permet l'élection d'une personne avec très peu de voix, une minorité, même si la présentation des résultats en pourcentage ne donne pas cette impression, ne donne pas cette information mise en avant.

La campagne officielle commence, le 13 décembre est le soir du deuxième tour. Le 1er janvier 2016, l'Alsace fera partie de la région administrative Grand Est, mais elle ne perdra pas pour autant son authenticité, son histoire, sa double-culture, ni plus son dialecte...
C'est un peu comme le passage à l'an 2000, une "angoisse fantasmée iraisonnée" ; l'avenir n'est pas écrit !







        Tous les dessins sont de PAT THIEBAUT    www.lagitedulocal.com     

lundi 2 novembre 2015

INFLATION....des prix, mais peut-être aussi de la pensée !

Eh oui, elle a toujours existé et surtout pendant les changements de monnaies ou d'échelle : passage au "nouveau franc", passage à l'Euro !
Mais quand même quand on compare les prix, on se rend compte combien la différence est ...énorme ! Si globalement le SMIC a augmenté de 2 euros, les prix ont flambé. 
Je ne vais pas en faire l'analyse ou même en tirer des conclusions politiques, mais j'ai quand même le "sentiment" que nous sommes rentrés dans un autre monde, celui de la finance, cet "ennemi sans visage" qu'un certain M. Hollande dénonçait de façon véhémente lors d'un discours du Bourget devenu tristement célèbre, car il est le symbole du renoncement, de la soumission...

Voilà un tableau des plus "parlants" :


Je ne sais pas l'effet que cela vous fait quand vous lisez le tableau ci-dessus, mais quand même ça fait gros, non ? Bon, vous me direz quand on n'a rien connu d'autre, cela fait partie du décorum et du quotidien, mais 2002 ce n'est pas si loin que ça. Je ne vais bien sûr pas vous parler du passage du franc au "nouveau franc", mais rien que lorsqu'on a passé du franc à l'euro, tout le monde a vite compris que les salaires ne suivaient pas et qu'il fallait se contenter de ce qu'on vous donnait...
6 ans plus tard, la "crise" provoquée s'est abattue sur pas mal de monde endetté et ce fut une catastrophe pour des milliers de personnes dont certaines se sont retrouvées à la rue, pendant que les golden boys de la finance tournaient le dos et emmagasinaient leurs dividendes. En 2015, certains commencent à baliser car certaines banques "débauchent" et réduisent leur personnel à travers le monde. 
Faut-il sortir de l'euro, redevenir maître du jeu quand à la valeur marchande, la distribution et l'économie réelle ? La question peut se poser après avoir assisté au psychodrame grec organisé par les institutions (BCE-Commission-FMI) et comment on a traité ce pays sans aucunement tenir compte des votes démocratiques, de l'expression démocratique du pays.
Quand aujourd'hui Mme Merkel qui dirige de fait l'Europe propose un assouplissement de l'étau financier sur ce pays en contrepartie de l'accueil et maintien des réfugiés sur les îles, on comprend que sa préoccupation ce printemps était plus idéologique, plus politique que financier. C'est encore plus scandaleux...Mais le monde est tellement formaté et sous la propagande qu'on oublie très vite, qu'on ne prend plus le temps d'analyser, de mettre en relation et chercher du sens.

Mais tout le monde n'est pas soumis et d'autres pistes existent, d'autres voies s'ouvrent et qui échappent de plus en plus à ce monde marchand des intermédiaires et de la mondialisation. De plus en plus, on regarde de nouveau autour de soi, au plus près et on commence à privilégier à nouveau le local, d'autres relations.

Oui, lisons bien ce tableau et peut-être cela vous fera-t-il réfléchir sur où on en est et ce qu'on veut vraiment comme monde autour de nous demain.

L'avenir n'est pas écrit....