jeudi 11 juin 2015

Pas d'accord ? tu dégages....

frondeur , adjectif, masculin :
qui désapprouve, qui blâme, qui critique, qui contredit.

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Ce mot (datant de LOUIS XIV) est rentré dans la novlangue politique pour désigner les parlementaires du Parti Socialiste qui ne suivent plus la discipline du parti qui consiste à soutenir la politique menée par le président de la République, François Hollande et de son premier ministre, Manuel Valls, tous les deux membres du meme parti. Pourtant, les « frondeurs » (c'est devenu un nom) rappellent simplement les promesses et le programme du PS sur lequel Hollande a été élu. Dénominés ainsi, il apparaissent comme des opposants, à marginaliser, à écarter.

A droite, les « frondeurs » du parti de Sarkozy, renommé « Les Républicains », seraient celles et ceux qui continueraient à demander des primaires d'avant Présidentielles 2017 , et circonstance  aggravante, si elles ou ils demandent à ce que les centristes de l'UDI puissent y participer. Et surtout ce sont celles et ceux qui soutiennent la candidature de Juppé.

Chez les écolos EELV, les frondeurs sont les « gauchistes » du parti (qui veulent se rapprocher du Front de Gauche), comparés aux « réalistes » (qui veulent retourner au gouvernement après le départ volontaire de Cécile Duflot et Pascal Canfin, ce qui marquait l'opposition de EELV à la politique du gouvernement Valls). Selon les analyses des parlementaires « écolos réalistes », JV Placé, F De Rugy, B Pompili, D Baupin, il faut faire ramener à la raison les « gauchistes » qui sont pourtant quasi majoritaires dans le parti ; les parlementaires votant librement une fois élu-e-s et souvent en opposition avec les décisions du bureau national de EELV. Guerre de pouvoir interne étalée dans les médias en permanence.

Et chez la Blonde Marine, ce sont qui les « frondeurs » ? Et bien, c'est Popa Jean-Marie, l'ex-patron du FN, qui est le frondeur puisqu'il s'oppose à la nouvelle patronne et son clan de quarantenaires qui vont s'appeler bientôt « Les patriotes » ?.

Quand il y a pouvoir, il y a contre-pouvoir : pour que le débat s'instaure, existe.
Quand on ne veut pas de débat, alors on salit, on exclut, on marginalise.

Tout est dit, non ?




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frondeuse alsacienne  ?        -  dessin de Pat Thiébaut  
                                                  www.lagitedulocal.fr
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Pour celles et ceux qui ont de la mémoire, vous souvenez-vous de cette chanson débile « qui est in, qui est out » ?

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