jeudi 12 juillet 2012

De promesses en renoncements : une autre façon de communiquer...."François, viens sur ta gauche, ça te changera !"

Rien ne change vraiment, de promesses en renoncements, si ce n'est la façon de communiquer. Mais des pistes pourtant existent et simples. A condition d'avoir la volonté de vouloir REELLEMENT changer le cours des choses.
"François, viens sur ta gauche, ça te changera !" car signer le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) n'est ni plus ni moins que poursuivre la politique néo-libérale Merkozy avec un mini-engagement de croissance en mettant quelques milliards à disposition, tout en marquant l'austérité dans le marbre. Et pourtant des pistes-solutions existent, voilà 10 mesures contre la "crise".


1. désarmer les marchés financiers en interdisant les transactions spéculatives
2. faire garantir les dettes publiques par la Banque Centrale Européenne (BCE) de sorte que tous les pays puissent se financer à dix ans à 2%, le taux sans risque
3. renégocier les taux excessifs auxquels certains pays ont dû s'endetter depuis 2009 et restructurer les dettes publiques insoutenables
4. mettre fin à la concurrence fiscale et déployer une vraie réforme fiscale pour faire payer le coût de la crise par le secteur financier et les patrimoines gonflés par les bulles financières ou immobilières
5. interdire aux banques et aux entreprises européennes d'avoir des activités et des filiales dans les paradis fiscaux
6. réformer en profondeur le système bancaire en recentrant les banques sur la distribution du crédit, en leur interdisant de spéculer, en séparant les banques de dépôt et les banques d'affaires
7. mettre en place des Banques Publiques de Développement Durable (BPDD) qui collecteraient l'épargne des ménages
8. mettre fin aux politiques d'austérité, relancer l'activité et engager la transition écologique, grâce aux sommes collectées par les BPDD
9. mettre en oeuvre une stratégie pour un développent social et écologique
10. sécuriser les salariés et lutter contre les licenciements.

lundi 2 juillet 2012

eelv, un "courant" vassalisé du ps !



il ne s'agit plus de s'interroger pour savoir s'il faut voter la confiance ou pas à ce gouvernement,  mais de faire le choix si EELV existe encore ou si c'est devenu un "courant" du PS.
Il y a eu suffisament de signes pour ne pas avoir confiance en ce parti hégémonique (validation des forages en Guyane et éviction de Nicole Bricq, ministre de l'écologie pendant même pas un mois, signature de l'exploitation de l'uranium au Niger immédiatement alors que le contrat actuel allait jusqu'en 2014, politique des sans-papiers de Valls sans changement pour ainsi dire par rapport à Guéan-Hortefeux , signature du pacte de stabilité financière européenne-MES qui grave dans le marbre une politique ultra-libérale dans la continuité du Merkozy pacte, projet du réacteur à neutrons Astrid, poursuite de l'EPR, du projet d'aéroport de Nantes-Notre Dame des Landes...etc,...). 
EELV ne peut pas voter la confiance, ses parlementaires ne peuvent que voter contre ou au moins blanc même si cela fragilise les deux ministres EELV au gouvernement. Le PS a la majorité absolue et n'a pas besoin de ses partenaires maintenant que les élections sont finies et qu'il a tous les pouvoirs grâce aux voix de EELV et du Front de Gauche. 
Ce vote de mardi 3 juillet sera un signe fort pour savoir si EELV existe encore ou si ce parti s'est fondu dans le PS, est devenu un vassal, un courant du PS et a été phagocyté. 
Non, les interrogations, les protestations des élu-e-s EELV ne suffisent pas, il faut marquer un reste d'indépendance avec le courage politique qui nous caractérisait encore il y a quelques mois, il y a moins de trois ans....
Les députés EELV ont finalement TOUTES et TOUS validé le vote de confiance à ce gouvernement alors que les renoncements se sont déjà bien accumulés en un mois. Mais comme l'a bien répété un cadre du PS aux députés EELV : "vous avez la liberté de PAROLE, mais pas la liberté de VOTE..." 
Voilà c'est acté : EELV est bien devenu un courant vassalisé du PS !